Imágenes de páginas
PDF
EPUB

l'attitude que nous avons prise et que nous comptons garder, en l'accentuant, s'il est utile :

<< Paris, le 11 août 1886.

«Le gouvernement français ne peut se considérer comme lié par la lettre de MM. Miot et Patrimonio. Cette lettre a été écrite à son insu, et il ne l'a point ralifiée. Comment le gouvernement hova peut-il l'assimiler au traité qui a reçu la consécration formelle des deux gouvernements? Il prétend n'avoir adhéré au traité que sous réserve des explications contenues dans ladite lettre. Cette réserve n'est inscrite nulle part, et c'est au moment de l'échange des ratifications qu'il fallait la formuler.

«Le gouvernement hova, qui s'est montré fort expert en diplomatic, et à qui les conseillers européens n'ont pas manqué, sait fort bien que la signature seule des plénipotentiaires ne suffit pas pour donner valeur à un document. I l'a prouvé dans des circonstances que je n'ai pas besoin de rappeler.

« Je n'ai pas à rechercher les motifs qui ont fait solliciter une pareille lettre, ni à apprécier les considérations qui ont déterminé ses auteurs à l'accorder; je me bornerai à constater qu'eux-mêmes nous ont itérativement déclaré de vive voix et par écrit que cette lettre n'engageait pas, dans leur pensée, le gouvernement français et qu'ils l'avaient fait connaitre au gouvernement hova.

«Notre droit de nous maintenir strictement dans les termes du traité est donc indiscutable.

« Ce point bien établi, nous sommes disposés, comme nous l'avons toujours été, à appliquer le traité avec bienveillance et à tenir compte, dans une mesure qui ne préjudicie pas à nos droits, des désirs et des convenances du gouvernement hova.

« Ces assurances, que vous pouvez donner au premier ministre, me paraissent de nature à faire tomber les dissentiments. si le gouvernement hova n'a en vue que l'exécution loyale de ses engagements. Mais si, enhardi par notre modération, ou égaré par de funestes suggestions, il croyait pouvoir se soustraire impunément à ses obligations envers nous, il se tromperait gravement. Nos sentiments d'amitié pour le peuple hova, notre désir de le seconder dans les voies de la civilisation et du progrès, feraient place à des dispositions tout autres. Il nous trouverait inflexibles dans la poursuite de nos droits, et aussi fermes et résolus dans la lutte, que nous nous montrons conciliants à l'heure actuelle (Très bien ! très bien !). »

Telles sont, messieurs, les instructions que nous avons envoyées à l'honorable M. Le Myre de Vilers et tel est le sens des dépêches que nous lui avons fait parvenir depuis.

A la suite de ce télégramme, qui est arrivé à Madagascar vers le milieu du mois de septembre, notre résident général a eu des entretiens avec le premier ministre et, au commencement du mois d'octobre, la lettre de MM. Miot et Pa. trimonio a cessé d'être invoquée par le gouvernement hova. Le 13 octobre, date du dernier courrier parvenu à Paris, M. Le Myre de Vilers nous a fait connaître que la face des choses avait sensiblement changé, que le gouvernement hova entrait dans l'exécution du traité, et que la situation lui paraissait en voie d'amélioratiou sérieuse.

Il a résumé ses impressions par ces mots : « Lors de mon arrivée, nous étions à peine tolérés à Madagascar; nous avons ensuite été respectés; nous commençons à être redoutés. » Et il déclare qu'en continuant la politique qu'il suit depuis trois ou quatre mois, il est absolument assuré que l'influence de la France deviendra ce qu'elle doit être, c'est-à-dire prépondérante, et qu'aucune autre influence ne pourra entrer en balance avec elle.

Quant à notre action, elle a déjà produit des effets notables. Ainsi que je l'ai dit, le gouvernement hova a renoncé à se prévaloir d'engagements qui n'ont pas de valeur pour nous et qui, dans sa propre pensée, ne pouvaient guère en avoir pour lui.

En outre, nous avons réussi à faire échouer une série de tentatives qui auraient eu pour résultat de battre en brèche notre influence naissante.

Ainsi, vous avez entendu parler, et la presse en a retenti, d'entreprises qui avaient pour but d'aliéner une partie des ressources du gouvernement hova, et de les mettre en des mains étrangères, notamment les droits de douane, l'émission de la monnaie, l'exploitation des mines, etc.

Aussitôt que nous avons été informés, nous avons déclaré que nous ne reconnaitrions pas de pareils arrangements, et que, en ce qui nous concerne, nous meltrions absolument obstacle à la concession, en dehors de l'action de notre résident général, de droits que nous considérions comme faisant partie intégrante de la souveraineté.

Dans la situation où nous sommes, notre influence est entrée dans une voie de progrès, que M. Le Myre de Vilers affirmait itérativement par les courriers de ces deux derniers mois; et, encore, à la date du 3 novembre courant, j'ai reçu de lui, non pas une dépêche écrite, puisque le dernier courrier est du 13 octobre, mais un télégramme qui confirme et développe ces assurances : il déclare que la situation continue à s'améliorer et que nous ne devons avoir aucune inquiétude.

Si les prévisions de M. le Myre de Vilers étaient déjouées, si, à un moment donné, la modération dont nous avons fait preuve jusqu'ici ne portait pas ses fruits, nous n'aurions aucune espèce d'hésitation. Nous n'admettons pas qu'un traité qui porte la signature de la France ne soit pas exécuté. (Applaudissements sur plusieurs bancs.)

Nous puiserions dans le sentiment de ce que nous avons le droit d'exiger en pareil cas, le choix des mesures que nous aurions à vous proposer.

L'énergie que nous déploierions alors, serait absolument proportionnée à la bienveillance et à la modération que nous continuons à montrer encore.

Mais pourquoi avons-nous usé jusqu'ici de bienveillance et de modération? C'est parce que l'exécution des traités exige toujours un certain temps matériel, surtout vis-à-vis d'un peuple à demi-barbare, mal éclairé, avec lequel les communications sont lentes et difficiles; nous ne pouvons vraiment être étonnés que quelques mois après l'installation de notre résident général, le traité ne soit pas arrivé à sa pleine et entière exécution. Songez que derrière ce peuple il y a des influences étrangères qui s'agitent autour du premier ministre, et qui s'efforcent de lui persuader qu'il pourra se soustraire à certaines exigences du traité. Nous sommes obligés d'agir d'une façon toute spéciale avec ces peuplades qui ne sont pas arrivées à notre état de civilisation et à la connaissance des choses européennes.

Quand je vois que des traités signés, en Europe, entre les nations les plus civilisées ont mis souvent des années avant d'arriver à leur entière exécution, je ne puis pas m'étouner que quelques mois aient été nécessaires pour l'application partielle du traité avec les Hovas.

Mais ce que nous avons obtenu, nous sommes décidés à le compléter, et la Chambre peut être sûre que nous ne nous départirons pas un seul instant de la ligne de conduite que nous avons adoptée, conduite sage, prudente, mais absolument ferme, de laquelle nous n'entendons pas dévier. A aucun moment, il n'y aura recul, nos progrès seront plus ou moins rapides, mais continus, et si un délai raisonnable ne nous procurait pas les résultats que nous poursuivons, je le répète, nous n'aurions aucune espèce d'hésitation à recourir à d'autres

movens.

Mais, auparavant, nous avons cru qu'il était de notre devoir d'employer les procédés que la diplomatie nous offre, et qui, jusqu'à présent, nous ont réussi. (Très bien! très bien ! et applaudissements.)

M. Freppel. Je demande la parole.

M. le président.

M. Freppel.

[ocr errors]

La parole est à M. Freppel.

Messieurs, je remercie pour ma part M. Je président du conseil des déclarations qu'il vient d'apporter à cette tribune. Il me permettra, cepen

dant, de lui dire très respectueusement qu'elles ne me semblent pas répondre, de tous points, à la gravité de la situation telle qu'elle nous a été signalée par nos honorables collègues, MM. Boissy-d'Anglas et de Mahy. (Très bien! très bien! sur plusieurs bancs.)

Je suis de ceux qui ont appuyé de leur vote et même de leur parole la ratification du traité du 17 décembre 1885; je pensais alors, comme je le pense encore en ce moment, que, dans les circonstances actuelles, ce traité, si incomplet, si défectueux qu'il pùt être, tranchait le différend d'une façon honorable pour les deux parties, à la condition, toutefois, qu'il fût fidèlement, loyalement observé par les Hovas; et j'ajoutais que, dans le cas contraire, il serait de l'honneur de la France de ne pas se laisser jouer impunément par une tribu à laquelle nous aurions fort bien pu contester son droit de domination sur l'ile de Madagascar. Or, messieurs, où en sommes-nous aujourd'hui ? Nous nous trouvons en face d'un traité qui tombe pièce par pièce, d'un traité qui est contesté, violé dans ses parties essentielles par le gouvernement des Hovas.

Le traité du 17 décembre 1885 mettait entre les mains de notre résident général la direction des affaires extérieures de Madagascar. C'était là, pour nous, un point fondamental.

Qu'est-il devenu pour les Hovas? Au mépris de ces clauses expresses, formelles, les Hovas font des conventions, envoient des ambassadeurs, conservent un ministre des relations extérieures, traitent à l'étranger, en dehors de notre résident général et absolument comme s'il n'existait pas.

Vous avez cherché tout à l'heure à atténuer ces faits, monsieur le président du conseil ; mais, permettez-moi de vous le dire, vous ne les avez pas détruits. Eh bien, il n'est pas possible de se moquer plus ouvertement de la France et de son gouvernement.

Le traité du 17 décembre 1885 contenait des stipulations en faveur de nos anciens alliés, les Sakalaves et les Antankares. C'était pour nous une question de loyauté et d'honneur.

Que font les Hovas? Foulant aux pieds cette convention à l'exécution de laquelle, je le répète, nous sommes engagés d'honneur, les Hovas se vengent sur nos anciens alliés du concours que ceux-ci nous avaient prêté. Ils les réduisent en esclavage; ils leur font subir les plus mauvais traitements. Est-ce qu'il a'y pas là une insulte à la générosité et à la dignité de la France?

Le traité du 17 décembre 1883 - et c'était la principale raison pour laquelle j'en avais voté et conseillé la ratification le traité du 17 décembre 1883 nous concédait la baie de Diego-Suarez avec la faculté d'y faire tous les établissements qui seraient à notre convenance : ce sont les termes du traité.

Que font encore les Hovas ?

S'appuyant sur une note de M. Patrimonio, qui n'a jamais été communiquée officiellement au Parlement et qui, par conséquent, demeure pour nous nulle et non avenue, les Hovas prétendent nous réduire à un périmètre dérisoire; de telle sorte que, si nous acceptions de pareilles conditions, nous serions cernés de toutes parts et bloqués à Diégo-Suarez, au lieu de pouvoir en faire, comme nous le désirons, un port de relâche et de ravitaillement pour nos flottes.

Vous nous avez dit, monsieur le président du conseil, que vous vous étiez empressé de réclamer contre cette interprétation; mais vous ne nous avez pas communiqué la réponse que l'on vous a faite.

Eh bien, est-ce là ce qui avait été convenu dans le traité du 17 décembre 1885? Assurément non!

Je me résume donc, et je dis : Il n'est pas possible de laisser protester ainsi la signature de la France. Evacuez Madagascar, si vous le voulez! Renvoyez à des temps meilleurs la revendication de nos droits sur la grande ile africaine, mais, de grâce, n'y restez pas dans des conditions aussi humiliantes pour le pays! Plus nous avons montré de modération dans le traité du 17 décembre 7

ARCH. DIPL. 1887.

-

2o SÉRIE, T. XXI (83)

1885, et plus nous avons aujourd'hui le droit de parler haut et ferme. (Marques d'assentiment.)

Pour ma part, je suis convaincu qu'un tel langage, dans la bouche du ministre des affaires étrangères, suffirait pour vaincre les résistances des Hovas.

Et, s'il en était autrement, si la parole autorisée du gouvernement français ne suffisait pas, eh bien, faisons une bonne fois cette marche sur Tananarive que j'avais conseillée il y a trois ans. (Bruyantes exclamations à gauche.)

L'avant-garde de vos troupes n'arriverait pas au pied du plateau d'Emyrne, que déjà les Hovas seraient venus à résipiscence.

Monsieur le président du conseil, vous êtes fort heureusement en face d'une question qui rallie à peu près tous les suffrages du Parlement. Nous pouvons être divisés sur l'affaire du Tonkin, et, quant à moi, je le regrette profondément, pour les raisons que vous avez très bien exposées dans la séance d'hier; mais, sur la question de Madagascar, il n'y a, pour ainsi dire, qu'une voix dans la Chambre comme dans le pays.

Enfin, messieurs, d'une façon ou d'une autre, il est urgent de sortir d'une pareille situation, car il y va de l'honneur du nom français. Si vous vous laissiez braver plus longtemps par la tribu des Hovas, vous deviendriez la risée du monde entier. (Très bien! très bien! à droite.)

Je voterai donc les crédits de Madagascar, mais en y attachant, en ce qui me concerne, la signification d'un ultimatum au bout duquel il devra y avoir, soit l'exécution intégrale du traité, soit une expédition militaire sur Tananarive. Il n'y a pas de milieu et il faut en finir. (Applaudissements sur divers bancs.)

M. le président du conseil. - Messieurs, je n'ai qu'un mot à dire à la Chambre pour répondre à l'honorable M. Freppel, sur un point où il me paraît mal renseigné, je veux parler de notre situation dans la baie de Diego-Suarez.

M. Freppel a semblé croire que nous étions enserrés dans les limites qui avaient été indiquées dans un document non-officiel, et il a supposé que nous aurions accepté à cet égard les exigences du gouvernement hova. Il n'en est rien; nous avons pris à Diego-Suarez la position que nous avons jugé à propos de prendre; nous comptons la garder... et nous l'étendrons autant que cela nous paraîtra indispensable, tant au point de vue de notre développement commercial qu'au point de vue de nos nécessités militaires et de notre dignité. M. Freppel. Très bien! je suis heureux de l'apprendre !

M. le président du conseil. Quant aux envoyés qu'entretiendrait le gouvernement hova à l'étranger, je n'en connais, pour ma part, qu'un seul, qui est parti de Madagascar avant le moment où le traité à commencé à entrer en vigueur. La qualité de cel envoyé n'a jamais été reconnue ni par le Gouvernement français ni par aucun autre ; et en ce qui concerne les arrangements qu'il a pu conclure, je les ignore absolument. Je pense même que l'honorable M. Freppel ne pourrait m'en citer aucun.

M. Freppel. Vous l'avez reçu; vous devez être plus au courant que moi. (Très bien très bien! et rires à droite.)

M. le président du conseil. Ne jouons pas sur les mots. Je n'ai pas à me cacher de l'avoir reçu à titre purement privé, comme j'ai eu soin moi-même de le faire annoncer; mais je n'ai jamais reconnu sa qualité officielle; je n'ai, à aucun moment, voulu correspondre avec lui à titre officiel; je l'ai reçu à titre purement privé.

Je le répète, aucun employé du gouvernement hova n'a été, à ma connaissance, désigné, si ce n'est l'unique personne à laquelle l'honorable M. Freppel a fait allusion tout à l'heure; sa qualité d'envoyé n'est actuellement reconnue par aucun gouvernement de l'Europe, et je crois pouvoir affirmer qu'aucun arrangement n'a été et ne sera négocié par lui.

Mais je ne peux pas laisser dire que nous avons à Tananarive une situation humiliante et humiliée. Si la situation était telle, je serais le premier à ne pas vouloir la supporter. J'affirme, au contraire, que nous avons à Tananarive, pour la première fois, une situation que la France peut accepter, avec le développe

ment logique et naturel qu'elle reçoit tous les jours et qui, je le repète, dans un délai raisonnable, lorsque le traité aura reçu sa pleine exécution, sera de nature à satisfaire l'amour-propre national. (Applaudissements à gauche.)

GRÈCE

Lue convention provisoire de commerce a été signée avec la France le 25 octobre 5 novembre 1886. En voici le texte :

Article premier. Les citoyens, les navires et les marchands de chacun des deux pays jouiront dans l'autre des privilèges, immunités ou avantages quelconques accordés à la nation la plus favorisée. Toutefois, ces dispositions ne concernent point la pêche, ni la navigation de côte ou cabolage, auxquelles la législation respective des deux Etats reste applicable.

Art. 2.

À l'entrée en France, toutes les marchandises grecques bénéficieront des franchises ou réductions de tarifs qui sont actuellement ou seront à à l'avenir accordées par les traités ou par l'usage à la nation étrangère la plus favorisée.

Art. 3. A l'entrée en Grèce, les vins (no 144 du tarif hellénique de 1881), les dentelles et les blondes, et autres articles compris dans le n° 190 de ce même tarif, les articles de parfumerie (n° 90), les chapeaux hauts de forme (no 210), les velours et peluches (no 193) d'origine française, bénéficieront d'une réduction de 50 0/0 sur les taxes inscrites dans le tarif général de 1884. Ces produits jouiront d'ailleurs, ainsi que tous les autres articles de provenance française, des franchises et des réductions qui sont ou seront accordées en Grèce aux nations étrangères les plus favorisées par les traités ou par l'usage.

[ocr errors]

Art. 4. Le gouvernement de la République française s'engage à ne pas relever, pendant la durée du présent acte, les droits d'entrée auxquels sont actuellement soumis en France les raisins secs ou autres de provenance grecque.

Art. 5. Les ressortissants de chacun des deux Etats seront exempts dans l'autre de tout service militaire, de toutes réquisitions et contributions extraordinaires qui seraient établies par suite de circontances exceptionnelles, en tant que ces contributions ne seraient pas imposées sur la propriété foncière.

Art. 6. Les deux hautes parties contractantes se réservent respectivement la faculté de dénoncer à toute époque la présente convention en se prévenant un an à l'avance.

Art. 7. La présente convention sera ratifiée et les ratifications seront échangées à Athènes dès que les formalités prescrites par les lois constitutionnelles des Etats contractants auront été accomplies, et au plus tard le 13 avril 1887.

ITALIE

Dans la séance de la Chambre des députés du 10 décembre, le comte Robilant, répondant à une question de M. Tegas, déclare qu'après mùr examen, le gouvernement a décidé de dénoncer, dans le courant du mois, le traité de commerce et de navigation avec l'Autriche, ainsi que le traité avec la France. Le ministre des affaires étrangères ajoute que, en dénonçant ces traités, le gouvernement n'entend pas sortir du régime conventionnel en matière de douanes et laisser subsister les seuls tarifs généraux autonomes. Il entend, au contraire, se servir de sa liberté d'action, dans le but de négocier sans retard de nouveaux tarifs conventionnels correspondant aux besoins nouveaux ou mieux constatés de l'Italie.

Le gouvernement a donc l'intention de déclarer à la France et à l'Autriche,

« AnteriorContinuar »