Mouvement des Ports de Banana et de Boma pendant les mois de Juillet, Août et Septembre 1886. 1. Classification des Bâtiments par nationalité. Mouvement des Ports de Banana et de Boma pendant les mois de Juillet, Août et Septembre 1886. I. Classification des Bâtiments par nationalité. II. Classification des Bâtiments d'après la direction de leur voyage. NATIONALITÉ Recensement des non-indigènes établis dans l'État indépendant du Congo, à la date du 31 décembre 1886 Répartition des non-indigènes par nationalité et par profession. NATIONALITÉ Nombre par nationalité Agents des services administratif, et militaire Commerçants 5 6 Professions maritimes Charpentiers Forgerons Mécaniciens Négociants Employés Domestiques Capitaines de navires Matelots Médecins 2 1 >> 13821 2 CO >> 6 >> 1 >> ༤༤༤༤༤ 30 Recensement des non-indigènes établis dans l'État Indépendant du Congo, à la date du 31 décembre 1886. Répartition des non-indigènes par résidence. NATIONALITÉ DES NON-INDIGÈNES ET NOMBRE DANS CHAQUE RÉSIDENCE 2 5 6 6 12 Nombre total dans chaque résidence 7 3 t ༠༢༢ ༢ ༢ 4 672 20 2 2 121 12 46 2 QUATRIÈME PARTIE CHRONIQUE ALLEMAGNE Le 20 avril, M. Schnæbelé, commissaire spécial français à la gare de Pagnysur-Moselle, a été arrêté par la police allemande et conduit à Metz; il a été relaxé le 28. Nous nous bornons à reproduire, à propos de ce grave incident, la Note adressée le 28 avril par M. de Bismarck à M. Herbette, ambassadeur de la République Française à Berlin. Se basant sur les informations qui lui ont été données, au sujet de l'arrestation judiciaire du commissaire de police français, M. Schnæbelé, par Son Excellence l'ambassadeur de la République française et sur les communications du Ministre français des Affaires étrangères, qui lui ont été transmises par l'entremise du chargé d'affaires impérial à Paris, le soussi-gné a soumis l'affaire à un sérieux examen. A cet effet, des pièces justificatives, se rapportant aux motifs de l'arrestation de M. Schnæbelé et aux circonstances accessoires, ont été demandées aux autorités judiciaires mêlées dans cette affaire. Une copie des documents les plus importants et tout d'abord de la déclaration faite par M. Schnæbelé après son arrestation ainsi que de toutes les dépositions de témoins inscrits dans le dossier, a été donnée à l'ambassadeur de la République française. Ces documents établissent d'une manière péremptoire que l'arrestation a eu lieu exclusivement sur le territoire allemand et qu'il n'y a nullement eu violation du territoire français. Les poursuites judiciaires dirigées contre M. Schnæbelé se rapportent au crime de haute trahison, commis sur le territoire de l'Empire allemand. Dans l'action judiciaire on se base sur des preuves évidentes de sa culpabilité, fournies par les aveux du sujet de l'Empire Klein, également accusé du même crime et par les lettres autographes mises à la poste à Metz et depuis reconnues par M. Schnæbelé comme étant de M. Klein. Vu la preuve de sa culpabilité, reconnue ensuite par M. Schnæbelé luimême, le Tribunal a ordonné de l'arrêter dès qu'il mettrait le pied sur le territoire allemand. Ceci s'est produit le 20 du présent mois à l'occasion d'un rendez-vous sur la frontière qui avait été donné pour affaires de service à M. Schnæbelé par le commissaire allemand, M. Gautsch. Dans ces circonstances, la condamnation judiciaire de M. Schnæbelé ne pourra paraitre douteuse et elle s'explique d'autant plus qu'en agissant d'une manière répréhensible, M. Schnæbelé a abusé de la considération que lui valait le poste de confiance qu'il occupait sur la frontière. ARCH. DIPL. 1887. 2o SÉRIE, T. XXII (84) 15 |