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ormibus, curvatis, utrinque acutatis, uniseptatis, 3-5 nucleatis, hyalinis, 28 mm. long., 3 mm. crass.

Ad Gentianae adscendentis Pall. (G. decumbens Lin. fil.) folia languida, pr. Minussinsk.

119. Cheilaria Heraclei Lib. Crypt. Ard. exsicc. no. 254. f. Heraclei flavescentis.

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In Heraclei flavescentis Baumg. (H. sibiricum Lin.) foliis adhuc vivis, pr. Minussinsk. (no. 141.) 120. Melasmia Caraganae Thm. nov. spec.- M. crustas amphigenas, plus minusve cohaerentes, atras, gibbosas, magnas in macula indeterminata, flavescentia formans; peritheciis congregatis vel confluentibus, rimosis, atris; sporidiis subfiliformibus, apice acutatis, basi angustatopedicellatis, paucicurvatis, 20 mm. long., 3 mm. crass., hyalinis. - De Thümen, Mycotheca universalis no. 581.

In Caraganae arborescentis Lam. var. glabrae Ledeb. foliis ramulisque vivis, pr. Minussinsk.-(no. 145.)

Sclerotiei.

121. Sclerotium Clavus De C. Fl. fr. IV. p. 115.

f. Elymi sibirici.

In Elymi sibirici Lin. ovariis, pr. Minussinsk.— (no. 122.)

NOTICE SUR UN PROCÉDÉ NOUVEAU, FACILE ET SUR DE TROUVER LES TRICHINES DANS LA CHAIR SUSPECTE

par

Wladimir Tikhomiroff.

Chaque médecin connaît parfaitement à quel point l'importance énorme du microscope, considéré comme moyen de préserver la santé publique du danger de l'infection trichineuse, devient nulle dans les cas, malheureusement fort peu rares, où l'expertise microscopique de la chair de porc suspecte ne donne que des résultats négatifs; car, de ce que dans un cas donné, les trichines n'ont pu être signalées, il n'en résulte point encore qu'elles ne s'y trouvent effectivement.

Quiconque s'est occupé de recherches microscopiques sur les trichines, ne saurait ignorer à quel point la distribution de ces parasites est inégale dans les différentes parties du système musculaire de leurs hôtes: à côté de faisceaux musculaires tout pullulant de trichines, on trouve de grandes portions de musculature entièrement dépourvue de parasites. Il est donc bien clair quelle serait l'importance prophylactique d'un procédé d'investigation, qui nous garantirait le plus la certitude de pouvoir s'assurer de la présence des

trichines dans une chair suspecte. Or le procédé unique, généralement adopté maintenant, consistant dans la préparation consécutive de tranches musculaires, coupées le long de leurs fibres, est plus qu'insuffisant dans le cas où la quantité des parasites dans la chair suspecte n'est pas abondante; en pareilles circonstances le rasoir ou le scalpel évite facilement les vers, de sorte que l'insuffisance du procédé, tout en exposant à la plus rude épreuve la patience de l'observateur, le force parfois d'abandonner l'expertise peut être juste au moment même, ou après de vaines et longues recherches ses efforts allaient être couronnés par un succès, malheureusement trop tardif pour une patience déjà mise à bout.

La méthode proposée par Mr. Heller (Handbuch der speciellen Pathologie und Therapie, herausgegeben von Ziemsen. Dritter Band. S. 388) n'est pas plus sûre que le procédé ordinaire: elle consiste dans l'enlèvement avec des ciseaux de petits morceaux de la chair supposée trichineuse, coupés le long des fibres musculaires. On cherche le parasite en séparant le morceau coupé à l'aide d'aiguilles et en le pressant entre le porte-objet et le verre mince qui sert à protéger la préparation observée sous le microscope. La méthode de Mr. Heller n'est donc qu'une variation peu préférable du procédé ordinaire. Quand les parasites ne se trouvent pas en abondance, on risquerait donc de s'attirer avec ces méthodes la responsabilité bien grave et pénible de déclarer inoffensif un aliment dangereux au plus haut degré au bien-être public. Les difficultés de l'expertise d'après le procédé ordinaire (la méthode de Mr. Heller y comprise) sont, il est vrai, moins considérables quand on a affaire avec le corps entier de l'animal suspect; il est bien connu que les trichines ont généralement certains

lieux de prédilection, telles que le diaphragme, les muscles intercostaux, ceux du cou, du larynx, de la face (les masticateurs principalement) et de l'œil, de même qu'en général les faisceaux musculaires adhérents immédiatement à leurs tendons. Mais tous ces points d'appui anatomiques ne peuvent être utilisés qu'en des circonstances où il existe, comme dans certaines contrées de l'Allemagne par exemple, une inspection obligatoire de la chair de porc avant qu'elle soit mise en vente, tandis qu'au contraire l'insuffisance du procédé ordinaire devient évidente si les parasites sont peu abondants, surtout quand on a affaire à des produits du commerce, préparés de chair de porc suspecte: principalement certaines espèces de saucisses qui offrent le plus de difficultés sous ce rapport: car on n'y trouve que des morceaux de muscles entassés pêle-mèle dans une enveloppe commune. Il est donc impossible en pareille circonstance de faire les préparations en sorte que les tranches soient coupées toujours le long des fibres musculaires, ce qui est presque indispensable pour assurer le succès du procédé ordinaire de l'investigation des chairs trichineuses.

Cette insuffisance de la méthode généralement usitée s'est manifestée, il n'y a pas longtemps, avec beaucoup d'évidence, durant la première épidémie du trichinose, qui a eu lieu à Moscou, pendant hiver de l'année 1875.

La cause uniquement connue de l'épidémie étaient des saucisses provenant du magasin gastronomique d'un charcutier allemand, Rühling. L'expertise officielle entreprise par le Bureau Médical de Moscou a demontré, après de longues et soigneuses recherches, une fort petite quantité de parasites dans les saucisses en question; souvent même les trichines semblaient y manquer complètement. Sur la proposition d'entreprendre de

mon coté l'expertise microscopique des saucisses det Rühling, je soumis à l'investigation microscopique d'après le procédé ordinaire une portion de la matière qui m'avait été fournie, et après avoir vainement épuisé ma patience durant deux journées entières je finis par ne rien trouver. Je me proposai alors d'essayer à appliquer à la recherche des trichines la méthode d'isolement des tissus musculaires en fibres primitives d'après le procédé chimique et mécanique introduit dans l'histologie par M. Kühne, et tout d'abord j'eus la satisfaction de trouver dans la chair supposée non trichineuse, plusieurs de ces parasites à la fois. Réjoui par un succès si rapide, je soumis alors toute la matière au procédé d'isolement, et dans un petit morceau pesant un peu plus d'un gramme, j'eus en somme le chiffre considérable de 72 trichines.

Ce résultat est assez éloquent par soi-même pour ne pas insister davantage sur les préférences de la méthode d'isolement comparée au procédé ordinaire de préparation des tranches consécutives coupées le long des fibres musculaires. Il est vrai qu'avec la méthode ordinaire, tout de même, une fois tombé sur un foyer de parasites, l'observateur a aussi plus de trichines qu'il ne lui en faudrait, mais leur absence accidentelle dans certains faisceaux musculaires contribuerait à faire déclarer inoffensive une chair plus que suffisante pour occasionner le fléau de trichinose dans des cas malheureusement peu rares, où l'instrument n'attaque que les parties musculaires exemptes de parasites, tandis qu'en usant du procédé d'isolement, un observateur attentif et méthodique est parfaitement garanti de ne manquer aucune fibre musculaire suspecte d'infection. La manière d'appliquer la méthode d'isolement est la suivante: la chair suspecte

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