La Jeune Belgique, Volumen41885 |
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... âme , Lamballe , Lys altier brusquement pourpré , rose fatale Dont le supplice est beau comme un effeuillement , Qui marche la dernière , et ferme étrangement , Douce comme un reflet de neige dans les vagues , A travers la lueur d'opale ...
... âme , Lamballe , Lys altier brusquement pourpré , rose fatale Dont le supplice est beau comme un effeuillement , Qui marche la dernière , et ferme étrangement , Douce comme un reflet de neige dans les vagues , A travers la lueur d'opale ...
Página 12
... âme des cloches pleure ; en de lointains sanglots , Lentement , doucement pleure l'âme des cloches . Et toujours il est là , tragique , hypnotisé Par l'horreur du silence et de la solitude , Figé dans la farouche et superbe attitude Qu ...
... âme des cloches pleure ; en de lointains sanglots , Lentement , doucement pleure l'âme des cloches . Et toujours il est là , tragique , hypnotisé Par l'horreur du silence et de la solitude , Figé dans la farouche et superbe attitude Qu ...
Página 15
... âme , et l'a gardée ; Je pense me revoir , lorsque je te revois . Quand je puis m'isoler un instant de la foule , J'aspire tes embrums qui dégagent du sel , Et mon esprit se charme au rythme universel Largement cadencé par les voix de ...
... âme , et l'a gardée ; Je pense me revoir , lorsque je te revois . Quand je puis m'isoler un instant de la foule , J'aspire tes embrums qui dégagent du sel , Et mon esprit se charme au rythme universel Largement cadencé par les voix de ...
Página 23
... âme à Bats ne se rendit le matin à l'église . Le bénin pasteur , dit la messe avec les fiancés pour acolytes , il voulut même prêcher comme à l'ordinaire , mais sa parole toujours réconfortante remplit cette fois les enfants d'une ...
... âme à Bats ne se rendit le matin à l'église . Le bénin pasteur , dit la messe avec les fiancés pour acolytes , il voulut même prêcher comme à l'ordinaire , mais sa parole toujours réconfortante remplit cette fois les enfants d'une ...
Página 30
... âme de cloche éteinte . GEORGES KHNOPFF . LE THÉ DE MA TANTE MICHEL M I a tante Michel habitait , dans une petite rue noire dont je ne sais plus le nom , un appartement au premier étage d'une maison badigeonnée en jaune , le long de ...
... âme de cloche éteinte . GEORGES KHNOPFF . LE THÉ DE MA TANTE MICHEL M I a tante Michel habitait , dans une petite rue noire dont je ne sais plus le nom , un appartement au premier étage d'une maison badigeonnée en jaune , le long de ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 509 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Página 511 - L'âme seulette a mal au cœur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux vœux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence! O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu! Ah ! tout est bu ! Bathylle 3, as-tu fini de rire ? Ah...
Página 509 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Página 511 - Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte! Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d'une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure!
Página 490 - Une famille entoure une lampe posée sur la table : — Mon fils, donne-moi les ciseaux qui sont placés sur cette chaise. — Ils n'y sont pas, mère. — Va les chercher alors dans l'autre chambre. Te rappelles-tu cette époque, mon doux maître, où nous faisions des vœux, pour avoir un enfant, dans lequel nous renaîtrions une seconde fois, et qui serait le soutien de notre vieillesse ? — Je me la rappelle, et Dieu nous a exaucés.
Página 512 - ... creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l'incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts : Car le Vice, rongeant ma native noblesse, M'a comme toi marqué de sa stérilité...
Página 511 - Verse, sur les lointains mourants, ses tristes fêtes, Le sais-je ? tu m'as vue, ô nourrice d'hiver, Sous la lourde prison de pierres et de fer Où de mes vieux lions traînent les siècles fauves Entrer, et je marchais, fatale, les mains sauves, Dans le parfum désert de ces anciens rois...
Página 228 - Au loin, le Béguinage avec ses clochers noirs, Avec son rouge enclos, ses toits d'ardoises bleues Reflétant tout le ciel comme de grands miroirs, S'étend dans la verdure et la paix des banlieues. Les pignons dentelés étagent leurs gradins Par où monte le Rêve aux lointains qui brunissent. Et des branches parfois, sur le mur des jardins, Ont le geste très doux des prêtres qui bénissent.
Página 517 - Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie, Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment. Depuis l'aube, ses bras, comme des bras de plainte, Se sont tendus et sont tombés ; et les voici Qui retombent encor, là-bas, dans l'air noirci Et le silence entier de la nature éteinte. Un...
Página 272 - Puisque mes chers soleils pour d'autres yeux ont lui, Je m'exile à jamais dans ces vers nostalgiques, Et mon cœur n'attend rien des hommes d'aujourd'hui. La multitude abjecte est par moi détestée, Pas un cri de ce temps ne franchira mon seuil ; Et, pour m'ensevelir loin de la foule athée, Je saurai me construire un monument d'orgueil. Je travaillerai seul, en un silence austère, Nourrissant mon esprit des vieilles vérités, Et je m'endormirai, bouche pleine de terre, Dans la pourpre des jours...