La Jeune Belgique, Volumen41885 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 26
Página 55
... demande accueil , Mais la lune lui rit avec ses yeux de masque Et les astres luisants sont des clous de cercueil ! Alors il intercède : ô vous les jeunes filles Venez donc ! aimez - moi ! mes rêves vous feront Des guirlandes de fleurs ...
... demande accueil , Mais la lune lui rit avec ses yeux de masque Et les astres luisants sont des clous de cercueil ! Alors il intercède : ô vous les jeunes filles Venez donc ! aimez - moi ! mes rêves vous feront Des guirlandes de fleurs ...
Página 67
... demande si le monde sans cesse plus machiné , plus réglé , en créant une existence sans heurt , sans imprévu et sans passion ne produira plus que des corps sans âme et ne finira pas par étouffer la personnalité humaine sous le manteau ...
... demande si le monde sans cesse plus machiné , plus réglé , en créant une existence sans heurt , sans imprévu et sans passion ne produira plus que des corps sans âme et ne finira pas par étouffer la personnalité humaine sous le manteau ...
Página 105
... demande , celui - là , j'obéis ... militairement , dit la vieille en riant . Enfin , puisque rien ne sert d'insister ... Ayez seulement l'obligeance de remettre un peu d'ordre ici , et vous pouvez aller . La demoiselle ferma tous les ...
... demande , celui - là , j'obéis ... militairement , dit la vieille en riant . Enfin , puisque rien ne sert d'insister ... Ayez seulement l'obligeance de remettre un peu d'ordre ici , et vous pouvez aller . La demoiselle ferma tous les ...
Página 108
... demande mille pardons , mais il est tard , il faut que je sois demain matin à la caserne . Il la reconduisit , pour fermer la porte derrière elle : - Bien le bonsoir ! De son pas serré de vieillotte , mademoiselle Rampillon refit ce ...
... demande mille pardons , mais il est tard , il faut que je sois demain matin à la caserne . Il la reconduisit , pour fermer la porte derrière elle : - Bien le bonsoir ! De son pas serré de vieillotte , mademoiselle Rampillon refit ce ...
Página 119
... demande encore pourquoi , de ne pas mettre mon nom , ce nom qui m'appartient tout comme à toi . Savez - vous qui l'on met à l'hospice ? Les ramollis et les gâteux , les gens qui font sous eux . Certes , je ne suis plus jeune , mais je ...
... demande encore pourquoi , de ne pas mettre mon nom , ce nom qui m'appartient tout comme à toi . Savez - vous qui l'on met à l'hospice ? Les ramollis et les gâteux , les gens qui font sous eux . Certes , je ne suis plus jeune , mais je ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
aimé ALBERT GIRAUD âme amour artistes baisers Baudelaire beau belle blanc bleu bras c'était Camille Lemonnier Catulle Mendès chair chant charme cher cheveux chose Christine ciel cloches cœur couleur coup critique d'Astor d'Aurevilly d'or devant Dieu dire douce Edmond Picard EMILE VERHAEREN Félicien Rops femme flamand fleurs gens Georges Georges Eekhoud Georges Rodenbach Goya Grégory heures homme Hugo j'ai jamais Jeune Belgique jolie JOSEPHIN PÉLADAN jour l'âme l'amour l'Art moderne l'artiste là-bas laisse Lemonnier lentement Léon Cladel lèvres Liévine littéraire livre Lysiane main maître MAX WALLER ment Michiels monde Monsieur mort Murillo musique neige Nénuphars blancs noir nuit œuvre pâle parfums passé peintre pensée petits pieds pleure poésie poète premier qu'un regard reste rêve rien Rodenbach roman Rops roses rouge Salon sang semble sent sera seul soir soleil sombre songe souffrir sourire superbe tête tombe triste vague Victor Hugo vieille vieux voici voilà voix yeux
Pasajes populares
Página 509 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Página 511 - L'âme seulette a mal au cœur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux vœux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence! O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu! Ah ! tout est bu ! Bathylle 3, as-tu fini de rire ? Ah...
Página 509 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Página 511 - Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte! Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d'une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure!
Página 490 - Une famille entoure une lampe posée sur la table : — Mon fils, donne-moi les ciseaux qui sont placés sur cette chaise. — Ils n'y sont pas, mère. — Va les chercher alors dans l'autre chambre. Te rappelles-tu cette époque, mon doux maître, où nous faisions des vœux, pour avoir un enfant, dans lequel nous renaîtrions une seconde fois, et qui serait le soutien de notre vieillesse ? — Je me la rappelle, et Dieu nous a exaucés.
Página 512 - ... creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l'incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts : Car le Vice, rongeant ma native noblesse, M'a comme toi marqué de sa stérilité...
Página 511 - Verse, sur les lointains mourants, ses tristes fêtes, Le sais-je ? tu m'as vue, ô nourrice d'hiver, Sous la lourde prison de pierres et de fer Où de mes vieux lions traînent les siècles fauves Entrer, et je marchais, fatale, les mains sauves, Dans le parfum désert de ces anciens rois...
Página 228 - Au loin, le Béguinage avec ses clochers noirs, Avec son rouge enclos, ses toits d'ardoises bleues Reflétant tout le ciel comme de grands miroirs, S'étend dans la verdure et la paix des banlieues. Les pignons dentelés étagent leurs gradins Par où monte le Rêve aux lointains qui brunissent. Et des branches parfois, sur le mur des jardins, Ont le geste très doux des prêtres qui bénissent.
Página 517 - Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie, Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment. Depuis l'aube, ses bras, comme des bras de plainte, Se sont tendus et sont tombés ; et les voici Qui retombent encor, là-bas, dans l'air noirci Et le silence entier de la nature éteinte. Un...
Página 272 - Puisque mes chers soleils pour d'autres yeux ont lui, Je m'exile à jamais dans ces vers nostalgiques, Et mon cœur n'attend rien des hommes d'aujourd'hui. La multitude abjecte est par moi détestée, Pas un cri de ce temps ne franchira mon seuil ; Et, pour m'ensevelir loin de la foule athée, Je saurai me construire un monument d'orgueil. Je travaillerai seul, en un silence austère, Nourrissant mon esprit des vieilles vérités, Et je m'endormirai, bouche pleine de terre, Dans la pourpre des jours...