La Jeune Belgique, Volumen41885 |
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... douce ...... Le jour s'use . Après le déroulement des harmonies lumineuses - irradiant poème , jaillit dans le ciel l'embrasement du crépuscule qui rougeoie , comme un apothéose , dans la profondeur des espaces . Devant la magie de ...
... douce ...... Le jour s'use . Après le déroulement des harmonies lumineuses - irradiant poème , jaillit dans le ciel l'embrasement du crépuscule qui rougeoie , comme un apothéose , dans la profondeur des espaces . Devant la magie de ...
Página 10
... Douce et farouche emplit l'âme éparse des bois , Semblable en sa langueur aux chansons étouffées Que dans un puits magique exhaleraient des fées Leurs simarres de moire , où , pareils à des yeux , Regardent fixement des bijoux précieux ...
... Douce et farouche emplit l'âme éparse des bois , Semblable en sa langueur aux chansons étouffées Que dans un puits magique exhaleraient des fées Leurs simarres de moire , où , pareils à des yeux , Regardent fixement des bijoux précieux ...
Página 11
... Douce comme un reflet de neige dans les vagues , A travers la lueur d'opale de ses bagues , Sous le geste pensif de ses frêles doigts blancs , Ses yeux surnaturels aux longs regards tremblants , Qui , dans la nuit première et l'azur ...
... Douce comme un reflet de neige dans les vagues , A travers la lueur d'opale de ses bagues , Sous le geste pensif de ses frêles doigts blancs , Ses yeux surnaturels aux longs regards tremblants , Qui , dans la nuit première et l'azur ...
Página 40
... douce et lascive d'un songe . Le sol avait sous nous des mollesses d'axonge Et l'air , plus irisé qu'un prisme ensoleillé , Semblait pour nos désirs s'être déshabillé . Pas un nuage gris ne couronnait les faîtes , L'âme de la forêt ...
... douce et lascive d'un songe . Le sol avait sous nous des mollesses d'axonge Et l'air , plus irisé qu'un prisme ensoleillé , Semblait pour nos désirs s'être déshabillé . Pas un nuage gris ne couronnait les faîtes , L'âme de la forêt ...
Página 46
... douce , basanée , au nez légèrement arqué , aux traits d'aristo- crate , réguliers , mesurés , sobres de chair et nerveux ; les cheveux un peu trop lustrés et la main trop bien gantée , qui se pose à la moustache ; puis ailleurs ...
... douce , basanée , au nez légèrement arqué , aux traits d'aristo- crate , réguliers , mesurés , sobres de chair et nerveux ; les cheveux un peu trop lustrés et la main trop bien gantée , qui se pose à la moustache ; puis ailleurs ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 509 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Página 511 - L'âme seulette a mal au cœur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux vœux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence! O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu! Ah ! tout est bu ! Bathylle 3, as-tu fini de rire ? Ah...
Página 509 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Página 511 - Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte! Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d'une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure!
Página 490 - Une famille entoure une lampe posée sur la table : — Mon fils, donne-moi les ciseaux qui sont placés sur cette chaise. — Ils n'y sont pas, mère. — Va les chercher alors dans l'autre chambre. Te rappelles-tu cette époque, mon doux maître, où nous faisions des vœux, pour avoir un enfant, dans lequel nous renaîtrions une seconde fois, et qui serait le soutien de notre vieillesse ? — Je me la rappelle, et Dieu nous a exaucés.
Página 512 - ... creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l'incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts : Car le Vice, rongeant ma native noblesse, M'a comme toi marqué de sa stérilité...
Página 511 - Verse, sur les lointains mourants, ses tristes fêtes, Le sais-je ? tu m'as vue, ô nourrice d'hiver, Sous la lourde prison de pierres et de fer Où de mes vieux lions traînent les siècles fauves Entrer, et je marchais, fatale, les mains sauves, Dans le parfum désert de ces anciens rois...
Página 228 - Au loin, le Béguinage avec ses clochers noirs, Avec son rouge enclos, ses toits d'ardoises bleues Reflétant tout le ciel comme de grands miroirs, S'étend dans la verdure et la paix des banlieues. Les pignons dentelés étagent leurs gradins Par où monte le Rêve aux lointains qui brunissent. Et des branches parfois, sur le mur des jardins, Ont le geste très doux des prêtres qui bénissent.
Página 517 - Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie, Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment. Depuis l'aube, ses bras, comme des bras de plainte, Se sont tendus et sont tombés ; et les voici Qui retombent encor, là-bas, dans l'air noirci Et le silence entier de la nature éteinte. Un...
Página 272 - Puisque mes chers soleils pour d'autres yeux ont lui, Je m'exile à jamais dans ces vers nostalgiques, Et mon cœur n'attend rien des hommes d'aujourd'hui. La multitude abjecte est par moi détestée, Pas un cri de ce temps ne franchira mon seuil ; Et, pour m'ensevelir loin de la foule athée, Je saurai me construire un monument d'orgueil. Je travaillerai seul, en un silence austère, Nourrissant mon esprit des vieilles vérités, Et je m'endormirai, bouche pleine de terre, Dans la pourpre des jours...