La Jeune Belgique, Volumen41885 |
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... dans l'obscurité des cachots lethargiques , Éparsèment le jour de leurs feuilles magiques , Et comme un lierre en feu grimpent sur les cloisons ; Les obliques lueurs allumant par flambées , Sur l'étincellement des 13.
... dans l'obscurité des cachots lethargiques , Éparsèment le jour de leurs feuilles magiques , Et comme un lierre en feu grimpent sur les cloisons ; Les obliques lueurs allumant par flambées , Sur l'étincellement des 13.
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... jours heureux ! Parfum des cœurs aimés ! Ames des parents morts tendres comme un rosaire ! Avec le long regard des ... jour déjà lointain où je t'ai regardée : Une vague emporta mon âme , et l'a gardée ; Je pense me revoir , lorsque je ...
... jours heureux ! Parfum des cœurs aimés ! Ames des parents morts tendres comme un rosaire ! Avec le long regard des ... jour déjà lointain où je t'ai regardée : Une vague emporta mon âme , et l'a gardée ; Je pense me revoir , lorsque je ...
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... jour elle pourvut de sa mignonne marchandise les paysans étrangers , meilleurs chrétiens que ceux de son bourg . Maintes fois en voyant virer au dessus de l'Escaut , avec des cris d'adieu , un couple de blanches mouettes , ils ...
... jour elle pourvut de sa mignonne marchandise les paysans étrangers , meilleurs chrétiens que ceux de son bourg . Maintes fois en voyant virer au dessus de l'Escaut , avec des cris d'adieu , un couple de blanches mouettes , ils ...
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... recouvra encore assez de souffle pour communier et exhorter ses jeunes amis à fuir le jour même , loin du village anathème ; puis il les bénit , poussa un soupir et ... passa . A cette heure , environ midi , la kermesse tapageait 23.
... recouvra encore assez de souffle pour communier et exhorter ses jeunes amis à fuir le jour même , loin du village anathème ; puis il les bénit , poussa un soupir et ... passa . A cette heure , environ midi , la kermesse tapageait 23.
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... jour . Ils ouvraient la brèche dans des montagnes d'œufs , de poissons , de jambon et de viandes fraîches ; jetaient en sable tonne sur tonne de cervoise et d'hypocras . Des disputes et des rivalités éclataient , et on se promettait ...
... jour . Ils ouvraient la brèche dans des montagnes d'œufs , de poissons , de jambon et de viandes fraîches ; jetaient en sable tonne sur tonne de cervoise et d'hypocras . Des disputes et des rivalités éclataient , et on se promettait ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 509 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Página 511 - L'âme seulette a mal au cœur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux vœux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence! O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu! Ah ! tout est bu ! Bathylle 3, as-tu fini de rire ? Ah...
Página 509 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Página 511 - Oui, c'est pour moi, pour moi, que je fleuris, déserte! Vous le savez, jardins d'améthyste, enfouis Sans fin dans de savants abîmes éblouis, Ors ignorés, gardant votre antique lumière Sous le sombre sommeil d'une terre première, Vous, pierres où mes yeux comme de purs bijoux Empruntent leur clarté mélodieuse, et vous Métaux qui donnez à ma jeune chevelure Une splendeur fatale et sa massive allure!
Página 490 - Une famille entoure une lampe posée sur la table : — Mon fils, donne-moi les ciseaux qui sont placés sur cette chaise. — Ils n'y sont pas, mère. — Va les chercher alors dans l'autre chambre. Te rappelles-tu cette époque, mon doux maître, où nous faisions des vœux, pour avoir un enfant, dans lequel nous renaîtrions une seconde fois, et qui serait le soutien de notre vieillesse ? — Je me la rappelle, et Dieu nous a exaucés.
Página 512 - ... creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l'incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts : Car le Vice, rongeant ma native noblesse, M'a comme toi marqué de sa stérilité...
Página 511 - Verse, sur les lointains mourants, ses tristes fêtes, Le sais-je ? tu m'as vue, ô nourrice d'hiver, Sous la lourde prison de pierres et de fer Où de mes vieux lions traînent les siècles fauves Entrer, et je marchais, fatale, les mains sauves, Dans le parfum désert de ces anciens rois...
Página 228 - Au loin, le Béguinage avec ses clochers noirs, Avec son rouge enclos, ses toits d'ardoises bleues Reflétant tout le ciel comme de grands miroirs, S'étend dans la verdure et la paix des banlieues. Les pignons dentelés étagent leurs gradins Par où monte le Rêve aux lointains qui brunissent. Et des branches parfois, sur le mur des jardins, Ont le geste très doux des prêtres qui bénissent.
Página 517 - Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie, Est triste et faible et lourde et lasse, infiniment. Depuis l'aube, ses bras, comme des bras de plainte, Se sont tendus et sont tombés ; et les voici Qui retombent encor, là-bas, dans l'air noirci Et le silence entier de la nature éteinte. Un...
Página 272 - Puisque mes chers soleils pour d'autres yeux ont lui, Je m'exile à jamais dans ces vers nostalgiques, Et mon cœur n'attend rien des hommes d'aujourd'hui. La multitude abjecte est par moi détestée, Pas un cri de ce temps ne franchira mon seuil ; Et, pour m'ensevelir loin de la foule athée, Je saurai me construire un monument d'orgueil. Je travaillerai seul, en un silence austère, Nourrissant mon esprit des vieilles vérités, Et je m'endormirai, bouche pleine de terre, Dans la pourpre des jours...