Le livre des légendes

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Silvestre libraire, 1836 - 286 páginas

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Página 39 - ... extérieur, était si mauvaise, les légendes correspondaient encore à d'autres facultés , à d'autres besoins. On parle beaucoup aujourd'hui de l'intérêt, du mouvement qui, dans le cours de ce qu'on appelle vaguement le moyen âge, animaient la vie des peuples. Il semble que de grandes aventures, des spectacles, des récits, vinssent sans cesse émouvoir l'imagination; que la société fût mille fois plus variée , plus amusante quelle ne l'est parmi nous.
Página 142 - ... et dont les autres os , aplatis et rapprochés les uns des autres comme des pavés , composent , enveloppés de la peau, des nageoires d'une pièce, à peu près sans inflexions ; analogues , en un mot , pour l'usage comme pour l'organisation, à celles des cétacés. Ces reptiles vivaient dans la mer; à terre ils ne pouvaient tout au plus que ramper à la manière des phoques ; toutefois ils respiraient l'air élastique.
Página 38 - Gaule franque, quelle dépravation ou quelle brutalité y régnaient. Le spectacle des événements quotidiens révoltait ou comprimait tous les instincts moraux de l'homme; toutes choses étaient livrées au hasard, à la force; on ne rencontrait presque nulle part, dans le monde extérieur, cet empire de la règle , cette idée du devoir, ce respect du droit, qui font la sécurité de la vie et le repos de l'ame.
Página 38 - Quiconque jettera un coup-d'œil , d'une part sur les chroniques de la société civile , de l'autre sur les vies des saints ; quiconque , dans l'histoire de Grégoire de Tours seulement, comparera les traditions civiles et les traditions religieuses , sera frappé de la différence. Dans les unes, la morale ne paraît pour ainsi dire qu'en dépit des hommes et à leur insu, les intérêts et les passions seules régnent, on est plongé dans...
Página 264 - D'acomplir vo vouloir est drois que je m'enpaigne, Et je le ferai bien, ainz que plus en remaigne. II a des lieux faës es marches de Champaigne, Et ausi en a il en la roche grifaigne, Et si croy qu'il en a aussi en Alemaigne, Et ou bois Bersillant, par desous la montaigne ; Et non por quant ausi en a il en Espaigne, Et tout cil lieu faë sont Artu de Bretaigne.
Página 227 - De lor joie me resjoï, s'escoutai tant qu'il orent fet lor servise trestot a tret; qu'ains mes n'oï si bele joie, ne mes ne cuit, que nus hon l'oie, 475 se il ne va oïr celi, qui tant me plot et abeli, que je m'an dui por fol tenir. Tant i fui, que j'oï venir chevaliers, ce me fu avis 480 bien cuidai que il fussent dis: tel noise et tel fraint demenoit uns seus chevaliers, qui venoit.
Página 164 - Les deux nains consentirent à toutes les conditions, et le roi les laissa s'éloigner. Au jour fixé, Suafurlami se présenta à l'entrée de la caverne, et les deux nains lui apportèrent la plus brillante épée qu'on eût jamais vue. Dualin , montant sur une pierre, lui dit : « Ton épée, ô roi , tuera un homme chaque fois qu'elle sera levée; elle servira à trois grands crimes, elle causera ta mort.
Página 174 - Cènes : ils croient qu'animées d'un génie particulier, elles peuvent par leurs vers, exciter des tempêtes et dans les airs et sur la mer, prendre la forme de toute espèce d'animaux, guérir les maladies les plus invétérées, prédire l'avenir ; Le Livre des légendes, introduction, par M.
Página 71 - Discours non plus mélancoliques que divers, de choses mesmement qui appartiennent à notre France : et à la fin, la manière de bien et justement entoucher les lues et guiternes.

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