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v, fosse pour le service des fourneaux; x, escalier de la fosse. e, e, cylindre en plomb de o",3 de diamètre, légèrement incliné de droite à gauche, et recevant les allonges b, b, qui communiquent avec les chaudières ; f, entonnoir en plomb servant à verser de l'eau dans le tuyau e; d, cloison en plomb, soudée inférieurement, et fermant le quart du tuyau e; g, tuyau de plomb, de oTM,02 à 0,03 de diamètre, conduisant dans le réservoir h la liqueur qui coule dans le tuyau e; h, réservoir en plomb recevant ce liquide; u, extrémité du tuyau e.

i, première caisse en plomb; l, deuxième caisse : elles sont construites comme les chambres de plomb; k, tuyau de plomb faisant communiquer les deux chambres; m, m, tuyau conduisant les gaz dans la caisse n; n, caisse tournante servant à contenir de la chaux ; o, tuyau conduisant les gaz non absorbables dans la cheminée; 9, manivelle pour faire tourner la caisse; s, t, réservoirs pour les acides qui se condensent dans la partie inférieure du cylindre e, et dans les caisses de plomb; 4, 4, poteaux en bois soutenant la caisse n.

Fig. 49, élévation de l'appareil.

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Cette figure rend facile à suivre la marche de l'opération. On

voit en d et g la disposition de la lame de plomb servant à faire barrage dans le tuyau e; le tuyau g plonge dans l'eau, et empêche les gaz et les vapeurs non condensés de se répandre audehors.

L'entonnoir f du tuyau e, qui se bouche avec un tampon de bois, sert à introduire de l'eau dans ce tuyau, pour enlever le sulfate qui a pu y pénétrer par boursoufflement..

Le tuyau e, plongeant en u presqu'au fond de la caisse i, force à la vider souvent de l'acide qu'elle renferme, mais on peut laisser en plus grande quantité celui de la caisse l. Fig. 50, coupe de l'un des fourneaux.

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On aperçoit facilement la communication des chaudières avec le cylindre de plomb e et la position de l'entonnoir f. Fig. 51, plan d'une des chaudières de platine.

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Sans démonter l'appareil, on peut, par le moyen de la tubulurey, verser de l'acide dans la chaudière et reconnaître la marche de l'opération; un couvercle à charnière la ferme facilement.

Fig. 52, coupe d'une des chaudières de platine.

Fig. 52.

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Fig. 53, coupe longitudinale de la boîte tournante, marquée n, dans les fig. 48 et 49.

Fig. 53.

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Les deux fonds de la caisse sont garnis de boîtes en cuivre I, I, I, I, ajustées à leur centre; les poteaux 4, 4 portent d'autres boîtes en fontes 2, 2, 2, 2 percées dans leur longueur et servant d'axe aux premières. Les boîtes intérieures sont percées de trous garnis de tuyaux, 3, 3, 3 et 5, 5, 5; les premiers recourbés à angle droit et recouverts de chapeaux en cuivre qui empêchent la chaux d'y pénétrer. Une large ouverture, qui se ferme facilement, permet le service de cette caisse; une roue dentée 6, 6 donne le mouvement à l'appareil.

Dans l'appareil construit chez MM. Saint-André et Poisat, les caisses en plomb sont placées dans les caves, de sorte que l'a

telier est entièrement libre pour le travail ; et les fourneaux sont construits sur le sol au lieu d'être placés dans une fosse, et de manière à ce que les chaudières soient elles-mêmes placées audessus du sol.

Dans le moment où l'on verse le sulfate d'argent des chaudières de platine, il se dégage beaucoup de vapeurs acides; on peut éviter qu'elles ne se répandent dans l'atelier, en plaçant les vases sous une petite hotte, communiquant avec la grande cheminée et fermée à volonté au moyen de rideaux en cuir.

Pour le traitement des matières à bas titre, M. Serbat avait employé un procédé tout différent, qui consiste à les faire chauffer dans une mouffle en fonte, et à les diviser en les frappant avec un ringard; la poudre est criblée dans un bluteau en toile métallique, et reportée dans la mouffle, et ensuite dans un fourneau à réverbère où elle est chauffée au rouge-brun. Après l'avoir étendu en couches minces, on y jette 25 pour 100 de soufre, et on brasse la matière : le soufre se combine aux deux métaux avec dégagement de chaleur et de lumière; on jette la matière dans l'eau, on la pile et on la tamise sous l'eau. On la porte ensuite dans la partie la moins chaude de la mouffle; on l'agite et on l'humecte avec un mélange de 2 d'acide nitrique étendu de 12 parties d'eau pour 100 d'alliage; on condense les vapeurs dans des chambres de plomb.

On élève peu à peu la température jusqu'au rouge, et on la maintient pendant quatre heures environ; le sulfate de cuivre donne de l'oxyde, et celui d'argent, du métal. On traite le tout avec de l'eau acidulée par l'acide sulfurique et échauffée par la vapeur; l'argent se précipite; les liqueurs évaporées donnent du sulfate de cuivre; şi elles contiennent un peu d'argent, on les précipite par le moyen du cuivre.

Dans une industrie qui s'exerce sur des matières d'une aussi grande valeur, les soins apportés aux opérations constituent une grande partie du succès; on doit conserver et traiter, pour en extraire l'or et l'argent, non-seulement les cendres et les creusets, mais encore la suie des cheminées, qui contient une proportion notable de ces métaux.

Dans quelques ateliers, on a fait usage de vases en fonte, sur lesquels l'acide sulfurique concentré exerce très peu d'action;

cependant, comme elle est un peu attaquée, il se dépose du graphite qui empâte la liqueur et rend le travail difficile. Malgré le prix élevé des vases de platine, ils sont généralement employés. H. GAULTIER DE CLAUBRY.

AFFINERIE. (Technologie.) Deux procédés très distincts par la nature des opérations et des produits, sont suivis pour le traitement des minerais de fer: dans l'un, qui ne peut être suivi que pour des minerais très faciles à réduire, le fer en est extrait directement; c'est le procédé catalan; dans l'autre, le fer, d'abord transformé en fonte dans les hauts fourneaux, exige une nouvelle opération pour être séparé des substances étrangères avec lesquelles il est combiné. Cet affinage s'exécute par deux procédés différents, suivant que le combustible employé est le charbon de bois ou la houille : dans le premier cas les fourneaux dans lesquels on l'opère, portent le nom d'affineries. La transformation de la fonte en fer s'y exécute en une seule opération; dans le procédé anglais deux opérations distinctes sont nécessaires pour arriver au même résultat. Dans la première, opérée dans des fourneaux appelés fineries, on fait subir à la fonte une espèce de mazèage; dans la seconde, le fer soumis à la chaleur d'un fourneau à réverbère, qui porte le nom de four à pudler s'affine complétement, et se trouve soumis ensuite, aux moyens ordinaires de percussion et d'étirage destinés à le convertir en barres.

Comme il est difficile de séparer la description de ces divers appareils et des opérations qui s'y exécutent, sans être obligé à des répétitions et à des longueurs, nous réunirons tout ce que nous aurons à en dire dans l'article FORGE.

H. GAULTIER DE CLAUBRY. AFFOUAGES. (Technologie.) Les minerais de fer traités. dans le haut fourneau, consomment une grande quantité de combustible, dont la nature varie selon les localités et le procédé dont on fait usage; le bois était autrefois le seul, il l'est encore maintenant dans un grand nombre. L'affinage pratiqué par les anciens procédés vient ajouter à cette consommation.

Les diverses essences de bois ne sont pas également bonnes pour la confection du charbon employé, soit dans les hauts fourneaux, soit dans les feux d'affineries; mais, on est souvent limité dans le choix que l'on peut en faire par les localités où l'on se

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