Philosophie de l'esprit de Hegel, Volumen2

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Germer Baillière, 1869

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Página ii - PHILOSOPHIE DE LA NATURE DE HEGEL Traduite pour la première fois, et accompagnée d'une Introduction et d'un commentaire perpétuel.
Página 197 - Et il est également absurde de considérer comme un désavantage et comme un défaut de la pensée cette nécessité qui lie celle-ci au mot. On croit ordinairement, il est vrai, que ce qu'il ya de plus haut c'est l'ineffable (1). Mais c'est là une opinion superficielle et sans fondement ; car en réalité l'ineffable c'est la pensée obscure, la pensée à l'état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu'elle trouve le mot. Ainsi, le mot donne à la pensée son existence la plus haute...
Página 317 - ... s'inquiètent de lui voir prendre parti dans la querelle sociale et prétendent qu'il a tout à y perdre. C'est incontestablement paresse de leur part ou expression détournée du désir qu'ils ont de nous réduire. Dans la sphère de la moralité, estimons-nous, qu'a dit une fois pour toutes Hegel, dans la sphère de la moralité en tant qu'elle se distingue de la sphère sociale, on n'a qu'une conviction formelle, et si nous faisons mention de la vraie conviction c'est pour en montrer la différence...
Página 196 - Nous n'avons conscience de nos pensées, nous n'avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité (3), et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d'une forme qui contient aussi le caractère de l'activité interne la plus haute. C'est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l'externe et l'interne sont si intimement unis. Par conséquent, vouloir penser sans les...
Página 512 - C'est un bien que la mort mette un terme aux nécessités de la vie : Et cependant la vie tremble devant la mort. C'est ainsi qu'un cœur tremble devant l'amour, Comme s'il avait devant lui la menace de la mort. — Car où l'amour s'éveille, meurt Le moi, le sombre despote. Tu le laisses expirer dans la nuit, Et libre tu respires dans la lumière du matin. (1) In der Philosophie loird e» nOAor erkaimet : dans la philosophie, on connaît de plus près, d'une façon plus exacte, etc.
Página 73 - ... cidessus à ces dernières limites, ne peut avoir lieu que dans le simple état de nature, où les hommes n'existent que comme individus, et qu'il est encore éloigné de la sphère de la société civile et de l'état; car dans l'état se trouve déjà contenu ce qui fait le résultat de ce combat, c'est-àdire la reconnaissance de la liberté (2).
Página 423 - C'est l'affirmation et l'exercice suprêmes de sa souveraineté interne et de sa souveraineté externe tout à la fois ; c'est le moment où l'état atteint à son unité idéale, à son idéalité, en ce que toutes les autres fins, tous les autres biens, la propriété et la vie elle-même viennent se concentrer et s'absorber en lui. C'est dans la guerre qu'un peuple conquiert et affirme son indépendance, et qu'il l'affirme, non-seulement pour les autres, mais pour lui-même et pour sa conscience....
Página 447 - ... contre la sainteté de l'obéissance qui s'exerce en dehors du droit et du devoir, et dans la servitude de la conscience. Avec le besoin du droit et de la vie sociale, ainsi qu'avec le sentiment de la libre nature de l'esprit naît la lutte de ce dernier contre une religion qui veut l'asservir. Et il ne sert de rien que la loi et l'état soient conformes au droit et rationnellement ordonnés, si on laisse subsister dans la religion ce principe de servitude.
Página 434 - C'est la conscience d'un peuple particulier qui porte tel degré de développement de l'esprit universel dans son existence, et qui fait la réalité objective où cet esprit dépose sa volonté. En face de cette volonté absolue, la volonté des autres peuples n'a point de droit; car c'est le peuple qui représente cette volonté qui domine le monde. Mais ce peuple...

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