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et la responsabilité d'une telle initiative n'étant pas sans l'inquiéter, il invoque surtout en faveur de la publication l'intérêt que l'on a toujours attaché au costume des « milices célèbres ».

Il est tellement persuadé que l'attrait du renseignement historique est supérieur à celui de l'art, dans les sujets militaires lithographiés par Charlet, qu'avec l'innocente sérénité d'un enfant en présence de laquelle on reste désarmé, il n'a pas hésité, M. Guillaumot fils en personne, d'après l'aveu de l'éditeur, à colorier à la gouache l'uniforme de la figure principale en chaque lithographie et aussi les chevaux et les premiers plans. Je ne signalerai pas les maladresses de la main non plus que les graves erreurs d'uniformes (tel ce cavalier du 2o hussards en dolman bleu de roi, pelisse et pantalon rouge, tresses jaunes et shako non colorié, quoique sans coiffe; il est impossible d'accumuler plus d'hérésies en une seule planche, no 49). Je ne m'arrête pas aux fautes de détail, ce serait reconnaître la légitimité de la tentative. Le résultat de ce barbouillage de couleurs sur le noir et le blanc teinté de la lithographie est absolument hideux. Mais fût-il moins horrible, atteindrait-il même à la perfection du genre que nous ne saurions condamner trop énergiquement un tel attentat contre l'œuvre d'un grand artiste?

Si les cinquante pierres sont la propriété de l'éditeur, puisse-t-il se hâter, mêine au prix d'un dédit, d'empêcher la continuation de cet acte de vandalisme, retirer de la mise en vente les collections déjà gâchées et les remplacer par un honnête et simple tirage sur papier, ni collé ni teinté. Et qu'il se rassure: le crayon de Charlet peut se passer de la couleur de M. Guillau

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Bibliothèque internationale de l'Art. Ghiberti et son École, par CH. PERKINS, directeur du Musée des beaux-arts de Boston. Un vol. in-4° de 150 pages, avec de nombreuses gravures tirées dans le texte et des planches tirées à part. Paris, 1886, Librairie de l'Art, J. Rouam.

Le nom de Ghiberti est-il prononcé, qu'aussitôt il éveille comme un écho dans la pensée de toute personne, même superficiellement instruite de l'histoire de l'art, l'idée des portes du baptistère de Florence. Quel baptistère? Combien de portes? C'est trop demander. Mais l'on sait généralement que Ghiberti est un artiste du xve siècle. Le commerce des plâtres moulés a même depuis longtemps fait connaître quelques-unes des vingt-quatre têtes en saillie qui décorent les bordures de la seconde porte et que les architectes du temps de Louis-Philippe ont si gauchement imités dans la décoration de quelques maisons du quartier Bréda et de la rue de Richelieu. Cette seconde porte elle-même, reproduite en bronze comme l'original et en ses dimensions, par la maison

Barbedienne, il y a une dizaine d'années, a figuré à l'une des expositions de l'Union centrale. La personnalité du sculpteur est donc connue un peu plus que de nom, et son œuvre principale un peu plus que de réputation par la moyenne de ceux qui ont quelque teinture des choses d'art.

La frivolité mondaine étant donnée, c'était beaucoup déjà; cependant une si vague connaissance des choses a paru insuffisante à l'homme éminent qui, dans la direction de la Bibliothèque internationale de l'Art, apporte à la propagation de l'enseignement un zèle très heureusement secondé par sa vaste érudition personnelle, à M. Eugène Müntz, dont nous avons à mainte reprise signalé aux lecteurs du Livre les remarquables études sur les artistes de la renaissance italienne et notamment l'admirable biographie de Donatello. En conséquence, il s'est empressé de donner une place dans cette bibliothèque, si même il n'en a pas été l'instigateur, au travail de M. Charles Perkins, directeur du Musée de Boston et correspondant de l'Institut de France, sur Lorenzo Ghiberti et École.

son

Il n'est plus permis désormais d'ignorer la vie de l'illustre artiste florentin, car les patientes recherches de M. Perkins lui ont permis de nous en révéler l'intimité, de nous faire pénétrer dans son atelier où il nous le présente entouré d'objets collectionnés et d'ouvrages de sa propre main à divers degrés d'achèvement: maquettes de statues, bas-reliefs, bustes, joyaux composés et ciselés par lui, peintures, dessins innombrables, plans et projets d'architecture, traités théoriques et pratiques sur divers arts et leur histoire fort médiocres d'ailleurs et plus ou moins copiés de Pline et de Vitruve il nous le montre dans sa famille, parmi ses élèves, ses amis, ses collaborateurs et ses rivaux. Il nous fait assister à l'exécution de ses grandes œuvres et en particulier de ces fameuses portes du baptistère Saint-Jean de Florence, la première, qui l'occupe vingt-quatre ans, de 1400 à 1424; la seconde, qui lui est commandée en cette même année 1424 et n'est posée, à la place où on la voit encore aujourd'hui, qu'en 1452, c'est-à-dire trois ans avant sa mort. Lorenzo Ghiberti meurt en effet le 1er décembre 1455, à l'àge de soixante-quinze ans.

M. Perkins, tout en se rendant compte du médiocre intérêt que présentent les manuscrits ou Commentaires de Ghiberti, a pris cependant la peine de les traduire et de les publier en appendice. Il a bien fait, car il est impossible qu'un artiste parle de son art sans qu'il lui échappe quelque mot topique; tel celui-ci, propos de la découverte de l'Hermaphrodite:

«La statue, quoique mutilée, laissait encore deviner les merveilles de beauté qu'elle devait offrir aux yeux dans son état complet; et quand le regard croyait avoir tout mesuré et tout saisi, le sens du tact découvrait encore des perfections nouvelles. » E. C.

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Les leçons de morale politique professées à l'Université de Genève par M. Jules Barni, au temps de l'exil, ont, depuis longtemps, obtenu le succès le plus franc et le plus flatteur.

Non seulement les philosophes et les amis de la philosophie leur ont accordé une attention admirative; mais l'accent chaleureux et le ton simple et convaincu de l'auteur a touché ceux-là mêmes que les études philosophiques attirent médiocrement.

M. Barni se fait des amis de ses lecteurs. Et c'est justice. Aujourd'hui, s'il vivait encore, lui qui concevait et exprimait de si belles espérances pour le parti libéral en France, peut-être serait-il désabusé et sans doute aucun, il serait attristé par le spectacle de la confusion de la démocratie française. Il se dirait probablement « S'ils avaient entendu mes leçons, ils seraient meilleurs! » Ce ne serait point vanité de professeur ni outrecuidance d'auteur.

L'individu, la famille et l'État ont une base commune, la vertu, et la première forme de la vertu nécessaire à la vie publique, c'est le respect de soi-même qui a pour corollaire immédiat le respect des autres. C'est ce que M. Barni a développé avec une heureuse abondance, en s'appuyant à la fois sur les principes de la raison, sur l'analyse des sentiments et sur l'expérience de l'histoire.

Il enseigne que le bonheur de l'individu se trouve mieux assuré dans la démocratie que dans une autre constitution sociale; mais il est convaincu que la démocratie n'est gouvernable que si l'individu prend soin de son être moral et se rend capable de limiter ses tendances et ses désirs en les subordonnant à l'ordre public et à la prospérité commune.

Il est bien de cet avis que les citoyens doivent être gouvernés le moins possible, mais encore un gouvernement est-il nécessaire; et le gouvernement a des devoirs et, en première ligne, celui d'apprendre aux citoyens de se gouverner eux-mêmes. M. Barni se rattache au principe de Turgot: que dans la société chaque individu et chaque groupe hiérarchique doit, autant que cela n'est pas impossible, pourvoir à ses propres besoins par ses propres forces...

C'est avec cette restriction qu'il faut admettre le principe de la solidarité entre les individus et les divers groupes dont la sociéte se compose. Turgot posait le principe au point de l'économie politique et de la politique; M. Barni montre qu'à cette condition seulement la solidarité est juste, vraiment morale, vraiment salutaire.

On ne saurait exiger du gouvernement, sans injustice et sans danger, qu'il assure à chacun, en tout cas, l'assistance comme un droit.

Nous ne nous étendrons pas plus longuement sur cet ouvrage depuis longtemps connu et estimé; ce que nous en remettons ici en relief n'est que pour rappeler, en dégageant l'idée la plus générale de sa doctrine sociale, quel profit notre pays recueillerait de la diffusion des idées saines et des vues honnêtes et libérales de l'éminent professeur.

Tout ce qu'il dit de la culture morale de l'individu, de la constitution, de la famille et des devoirs des époux, de l'organisation de l'État et du rôle du citoyen, tout cela est empreint d'une généreuse bonté et révèle une grande élévation de pensée.

M. Barni connaît, lui aussi, le rêve d'une amélioration de l'individu qui justifierait l'abolition de la peine de mort, et d'une moralisation des États qui amènerait la suppression de la guerre. Ces desiderata, très beaux dans la thèse, ne sont pas près de devenir des réalités en compte dans les calculs de la vie sociale et des rapports internationaux, hélas!

La nouvelle édition de la Morale dans la démocratie est précédée d'une notice sur la vie et le rôle de M. Jules Barni, par M. D. Nolen, recteur de l'Académie de Douai. C'est un éloge sérieux du caractère et du talent de cet homme supérieur, qui honora la philosophie française et fit entendre d'utiles conseils dans l'Assemblée nationale.

Les Principes de la morale, par M. ÉMILE BEAUSSIRE, membre de l'Institut. Un vol. in-8°, librairie Félix Alcan. Paris, 1885. — Prix: 5 francs.

En reprenant divers travaux d'analyse et de critique philosophique dont le plus important, le Fondement de l'obligation morale, fut sa thèse même de doctorat, M. Émile Beaussire les a refondus assez profondément pour donner de l'unité à son livre. Toutefois, cette unité réside dans les vues générales, et ce n'est point là qu'il faut chercher l'originalité de l'auteur. Il conserve les principes établis par l'école spiritualiste, et les quelques concessions timides, toutes de détail, qu'il veut bien faire à M. Herbert Spencer, par exemple, n'altèrent pas le caractère classique de sa doctrine.

L'effort d'unification tenté par M. Beaussire, en faveur de ces études détachées, ne porte pas plus loin. Et c'est véritablement dans le détail des questions particulières, par lui traitées avec un talent d'exposition et de controverse tout à fait remarquable, que l'on trouve de l'intérêt à cet ouvrage.

Il est donc assez difficile, à moins de sortir du cadre de cet article succinct, d'entreprendre la discussion de

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ces problèmes. Mais il peut être utile de signaler les points principaux et les idées capitales de cet ouvrage. Tout d'abord, M. Beaussire s'attache à démontrer les causes et les diverses phases de la crise actuelle de la morale. Il constate l'apparition et l'expansion rapide des paradoxes qui tendent à justifier les actes immoraux ou criminels; la littérature, roman, théâtre, journaux, vit de ces controverses et contribue à les entretenir dans la société. Et l'on est forcément, à cause d'eux, ramené vers les vieux principes; la nécessité renaît d'affirmer et de démontrer la vérité morale. Comment s'y prendre? M. Beaussire rencontre tout de suite devant lui le problème de l'indépendance de la morale.

D'où viendra le principe moral? quel sera le rapport de la morale et de la religion?

La morale positiviste s'attribue une indépendance absolue; la morale spiritualiste et religieuse peut s'attribuer une égale indépendance. Mais le monde moral est équivoque: il désigne à la fois une science et l'objet de cette science. C'est seulement en ce qui concerne son objet que M. Beaussire affirme l'indépendance de la morale.

Il remarque finement ce contraste, si fréquent dans les mêmes âmes, d'une extrême sévérité et d'un extrême re lâchement dans le langage et dans les actes, suivant qu'il s'agit de religion ou de simple morale.

M. Beaussire reconnaît que la recherche et la discussion des principes de morale appartiennent légitimement aux théologiens de toutes les Églises comme aux philosophes de toutes les écoles; mais une morale purement théologique, quelle que soit sa valeur propre, ne serait bonne ni pour la religion où elle trouverait sa base exclusive ni pour la société où elle tendrait à régner sans partage.

M. Beaussire revendique pour la philosophie l'honneur du premier rôle dans l'établissement de la morale. La morale se fait son Dieu : le Dieu de la morale est la réalisation parfaite et absolue de l'idéal moral. La morale ne va pas sans obligation. A l'égard du caractère de l'obligation, M. Beaussire suit fidèlement la doctrine kantienne de l'impératif catégorique. Et il se rebiffe contre M. Fouillée qui reproche à la morale formelle de Kant de se réduire à un commandement arbitraire.

Pour mieux faire triompher la doctrine qui lui est

chère, M. Beaussire consacre un chapitre à la Théorie du devoir dans les systèmes philosophiques.

Point de morale sans responsabilité : la personnalité est dans l'homme la condition générale de la responsabilité.

La question de la personnalité n'a jamais été plus controversée que de nos jours. La transformation de la psychologie en une science positive a eu pour effet de jeter le discrédit sur les vieilles conceptions du moi ou de l'àme, sans leur substituer des définitions exactes et incontestées. M. Beaussire se livre à une minutieuse enquête, où il cite devant le tribunal de sa critique M. Taine et M. Janet, M. Bouillier et M. Ribot, M. Miel et M. Bain, M. Albert Lemoine et M. Joly, M. Caro et M. de Hartmann.

La conclusion de M. Beaussire est conforme à la psychologie classique: « L'individualité consciente, soit qu'elle forme le simple moi de l'animal, soit qu'elle s'élève, avec la raison et l'idéal moral, jusqu'à la personnalité de l'homme, ne peut consister uniquement dans une succession d'états de conscience. >>

Aussi l'inconscient est à ses yeux, non seulement inconcevable, mais contradictoire dans tous les faits que l'on rapporte proprement à l'âme et dont la conscience est un élément essentiel.

Deux conditions de qualités propres de la personnalité sont nécessaires: la santé de l'âme et du corps. De plus, il faut tenir compte des influences de l'hérédité et du milieu. Il y a la personnalité collective, résultant de la communauté, des intérêts, de l'origine et des sentiments. Aucun de ces éléments ne saurait être négligé quand il s'agit de mesurer la responsabilité.

C'est ce que M. Beaussire dénomme les « conditions subjectives de la moralité ». L'analyse qu'il en donne est des plus fines et des plus intéressantes.

Après avoir comparé les diverses formes de l'idée du bien et de l'idée de l'utile, et cherché à dégager l'élément idéal et rationnel du devoir, M. Beaussire met en regard le principe humain et le principe divin de la morale. Il n'hésite pas à affirmer l'un comme l'autre ; il admet l'idée d'une législation divine conciliable avec l'autonomie de la volonté et termine son ouvrage par un chapitre destiné à poser la sanction divine de la morale et le devoir de la prière.

PZ.

QUESTIONS POLITIQUES ET SOCIALES

Paroles d'un révolté, par PIERRE KROPOTKINE. OUvrage publié, annoté et accompagné d'une préface par Élisée Reclus. Un vol. in-8. Paris, C. Marpon et E. Flammarion.

Le sujet dont traite ce livre m'interdit ici l'éloge raisonné que j'aimerais à en faire. Je me contenterai

de transcrire, en le contre-signant, ce passage de la préface de notre grand géographe Élisée Reclus : << Faites table rase de vos préjugés, apprenez à vous dégager temporairement de vos intérêts et lisez ces pages en cherchant simplement la vérité, sans vous préoccuper actuellement de l'application. L'auteur ne vous demande qu'une chose, de partager pour un mo

ment son idéal, le bonheur de tous, non celui de quelques privilégiés. Si ce désir, si fugitif qu'il soit, est vraiment sincère et non pas un pur caprice de votre fantaisie, une image qui passe devant vos yeux, il est probable que vous serez bientôt d'accord avec l'écrivain. »>

Ce volume est le recueil d'articles de journaux écrits de 1879 à 1882. Élisée Reclus en fait un résumé plus exact et plus concis que je ne saurais le faire : «Ils se suivent, dit-il, dans un ordre logique. La véhémence de la pensée leur a donné l'unité nécessaire. Fidèle à la méthode scientifique, l'auteur expose d'abord la situation générale de la société, avec ses hontes, ses vices, ses éléments de discorde et de

guerre; il étudie les phénomènes de décrépitude que présentent les États et nous montre les lézardes qui s'ouvrent, les ruines qui s'accumulent. Puis il développe les faits d'expérience que l'histoire contemporaine nous offre dans le sens de l'évolution anarchique, il en indique la signification précise et en tire l'enseignement qu'ils comportent. Enfin, dans le chapitre de l'Expropriation, il résume ses idées, telles qu'elles ressortent de l'observation et de l'expérience, et fait appel aux hommes de bonne volonté qui ne se contentent pas de savoir, mais qui veulent agir. » Nous qui ne nous adressons qu'à ceux qui veulent savoir, nous leur conseillons de lire le livre de Kropotkine, et, l'ayant lu, d'y réfléchir.

B.-H. G.

SCIENCES MILITAIRES

La Guerre d'Orient en 1877-1878. Étude stratégique et tactique des opérations des armées russe et turque en Europe, en Asie et sur les côtes de la mer Noire, par un tacticien, auteur de plusieurs ouvrages militaires. Ouvrage rédigé sur les documents officiels. — 10° fascicule. — Un vol. gr. in-8° de 265 pages avec 1 carte, 2 planches et 9 croquis. Prix : 5 francs.

Les événements dont l'Afghanistan a failli être le théâtre donnent un regain d'actualité à la période de la dernière guerre d'Orient, qui s'est accomplie en Arménie, dans une région d'un caractère géographique à peu près analogue, et que vient d'aborder, dans son 10 fascicule, l'officier supérieur dissimulé sous le pseudonyme du tacticien. Les neuf premières livraisons de cet important ouvrage ont été, comme on le sait, consacrées aux opérations en Europe et sur la mer Noire.

Dans le volume qui paraît aujourd'hui, l'auteur s'engage sur un terrain bien moins frayé; peu d'historiens ont jusqu'ici relaté avec quelques détails cette partie très sérieuse de la campagne dans la

quelle le général en chef ottoman a pu mériter le surnom de Ghazi (victorieux).

Quoique bientôt huit années nous séparent de ces événements, la façon complète dont l'auteur a traité les opérations militaires, la masse considérable des documents de toute nature qu'il a utilisés dans ce travail gigantesque, les considérations stratégiques dont il fait suivre le récit de chaque affaire, tous ces éléments donnent à cette partie de l'ouvrage une grande valeur et lui assureront auprès du public militaire le succès qu'a déjà obtenu le récit de la guerre de 1877 en Europe.

Le 10 fascicule comprend les opérations en Arménie, depuis l'ouverture des hostilités jusqu'à la retraite de l'armée russe. On sait que le mouvement offensif de cette dernière fut arrêté à la suite des combats de Hallias et de Zewin. Engagées en trop petit nombre dans la direction d'Erzeroum, les troupes russes, qui se flattaient de masquer Kars, ne purent continuer leur mouvement offensif, et l'état-major, après les avoir fait battre en retraite, dut attendre des renforts et organiser un nouveau plan de campagne qui sera développé dans le fascicule suivant.

C. M.

LIBER

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Sommaire. INSTITUT. SOCIÉTÉS SAVANTES: Nouvelles académiques.

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BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES ET PRI

VÉES, FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES. - PUBLICATIONS NOUVELLES (Bibliographie du mois. - Ouvrages signalés de l'étranger). - PUBLICATIONS ANNONCÉES OU EN PRÉPARATION, TANT EN FRANCE QU'EN EUROPE. NOUVELLES LITTÉRAIRES DIVERSES; Miscellanées. NECROLOGIE des hommes de lettres et de sciences récemment décédés. - DOCUMENTS BIBLIOGRAPHIQUES DU MOIS : Sommaire des périodiques français. Principaux articles littéraires parus dans la presse quotidienne de Paris et de la province. - Catalogue des nouveaux journaux parus à Paris. LE LIVRE DEVANT LES TRIBUNAUX: Procès de presse et de librairie.

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