505 Numéro. 1or Janvier 1879. BULLETIN DU Bouquiniste FONDÉ PAR AUGUSTE AUBRY Avec la collaboration de Bibliophiles et d'Erudits Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois. JULES MARTIN, SUCCESSEUR 18, Rue Séguier-Saint-André-des-Arts, 18 Et chez les principaux libraires de la France et de l'Etranger. Jules MARTIN, Suceesseur VINGT-TROISIÈME ANNÉE BULLETIN DU BOUQUINISTE FONDÉ PAR A. AUBRY Avec la collaboration d'une Société de gens de lettres et d'érudits. Paraissant le for et le 18 de chaque mois PARIS, 3 francs. - PROVINCE, 4 francs. ÉTRANGER, 5 francs. Chaque numéro du Bulletin est composé de 32 pages in+8, irées sûr þapfer vërgé, et et formant 2 volumes par année. Il contiene is a curieux, l'annonce littéraires, un rares d'ouvrages Houtalogue à prix marqués de lou reproduction d'anciens ouvrages pouvant intéresser des bibliophiles, les artistes et les archéologues; l'état de 195 B (199 ventes de livres, etc. demol est arch of sort de la librairie suelle établie entre l'éditeur et ses clients a auxquels it fait P de ses trouvailles. augment Convenir qu'il a généralement la Or, il « Le Bulletin du Bouquiniste s'adresse comme tout ce qui Aubry, aux amateurs de curiosités bibliographiques. C'est une communication men chaque mols su litte de nombre et de valeur. Livres singuliers, édnions recherchées, brochures introuvables, exemplaires de luxe e no Bulletin du Bonquiniste, le tout constiansignés, reliures historiques, armoriées et chiffrées; cieusement de ce des the car notez que M, Aubry ne publie pas et pour : et n en rééditant, goût les millionpaires en pues est hui répandu parlout? Pourquoi ne pas le dire? le Bulletin du de petite et de me point est, de plus, rédigé de façon à épargner l à ceux qui ont perdre. Les notices en son détaillées et sincères. A des indications, que les bibliophiles ailment tant que l'état z souvent dés, rensei assez deur des marges, la conservation du papier, sc ABONNEMENTS POUR LAVASTO „zalono zal dezinstropjiteg Les abonnements au BULLETUQUINISTE part bonnés Janvier et étant toujours pour une entière, MM. les renouveler, s'ils ne veulent point éprouver d'interruption dans l'envoi des livraisons, morib Scarg Le prix se paye d'avance en envoyant soit un mandat sur la poste, soit des timbres-poste de 15 centimes, adressés à M. Jules Martin, directeur du Bulletin, Etranger; 5 f. 33 50 centimes. Le duel fut inconnu aux Hébreux. Dieu avait dit à son peuple: Ta ne tueras pas. ». On n'en rencontre non plus aucun vestige chez les Grecs et chez des Romains. Il faut l'attribuer, suivant Beccaria, à cette circonstance que les anciens ne se rassemblaient jamais en armes dans les temples, au théâtre et chez leurs amis; peut-être aussi, ajoute-t-il, le duel étant un spectacle assez commun que de vils esclaves donnaient au peuple, les hommes libres craignirent-ils que ces combats singuliers ne les fissent regarder comme des gladiateurs. Le duel (duellum, guerre à deux), prit naissance au temps de la féodalité; ce fut, dit l'abbé Bergier, un de ces usages cruels que les barbares du Nord introduisirent dans les contrées dont ils se rendirent les maîtres; on en voit, ajoute-t-il, les premiers vestiges dans la loi des Bourguignons, rédigée vers le vi siècle et dans celles des Lombards. Le duel n'avait pasators pour but de venger une injure, mais de rechercher les coupables d'un crime lorsqu'on ne croyait pas avoir un autre moyen de les découvrir, ou de statuer sur une question litigieuse, ainsi que M. Dupin en cite ce curieux exemple: L'empereur Othon, mort en 973, ayant vu les docteurs embarrassés sur la question de savoir si la représentation devait avoir lieu entre les petits enfants et les oncles, ordonna un duel, et, par l'événement, la représentation eut lieu (Dupin, requis, de 1837). Plus tard, l'autorisation du roi fut nécessaire: « il n'y a plus que le roi, dit Étienne Pasquier, qui puisse décerner les combats, et encore entre gentilshommes qui font profession expresse de l'honneur. Et, il ajoute, il n'est plus question de crime, mais seulement de se garantir d'un démenti quand il est donné. » (Recherches sur la France.) Le dernier duel qué les rois aient autorisé eut lieu, selon l'opiq nion qde M. Dupin, lë 40 juillet 1549, en présence d'Henri H entre Jarnac et la Chatoigneraie; ce dernier, favori du roi, fut a tué, et c'est peut-être à cause de cela dit-il, que, depuis ce temps les rois refasèrent de donner de semblables autorisations. M. Cou sin rapporte ce fait historique au règne d'Henri III Compromis à tortiou à raison, dit-il, dans l'affaire de La Mole et de Coconas, et offensé des propos que tenait à ce sujet un officier de la garde écossaise, célèbre par ses succès dans les combats s dans les combats particuliers; Honoré d'Albert de Lhuynes, qu'on appelait le capitaine Lhuytes, le provoqua, et c'est en cettes circonstance qu'eut lieuen champ clos, au bois de Vincennes, en présence de Henri III set de toute sa cour, le dernier duel quer des rois aieht autorisé. Lhuynes ien sortit vainqueur! » (M9Cousin, madame de Chevreuseiib £a ob 19 La présence de Henri III petodę i sa cour a toutes les apparences d'une autorisation et semble établiriau moins, une présomption en faveur de l'opinion qui rattache à cet événement la date du apudsepom $175019 10 dernier duel autorisé. simong sub nieogmotros elclans oriennoitsi au and Il ne m'a pas encore été donné de parcou -ir la dernière édition du Dictionnaire de l'Académie, et j'ignore si le verbe très-asuel que j'ai pris pour sujet le jeu de mots n'est pas prémédité y a a été inscrit ou non, s'il a reçu ou s'il n'a pas reçu son brevet d'admission à la tribune, aussi bien qu'il circule depuis fort longtemps sans brevet dans les couloirs parlementaires. A Mais je trouve le mot dans le Dictionnaire de Littré, et notre grand lexicographe, se demandant s'il faut le rattacher à filouter, semble solliciter l'indication d'une autre origine.92al Un livre peu connu fournit une réponse satisfaisante, selon moi, à la question posée par M. Littré. Il m'a paru naturel d'en |