supplice aussi prompt que terrible. Dans une niche de la salle du tribunal était placée une statue de fer. Le coupable une fois condamné, on lui ordonnait d'aller embrasser cette statue. Il s'approchait, touchait la fatale statue, et aussitôt par un ingénieux mécanisme, cette dernière écartait les bras, qui étaient garnis au dedans de lames très-tranchantes, puis, comme pour étreindre le criminel, elle les ramenait violentment sur eux-mêmes, et coupait ainsi le corps en deux morceaux. De cette manière le coupable mourait tout-à-coup sans pressentir son sort; c'est pourquoi on appelait cette statue eysere juffrouw, dame de fer! FIN DU TOME Cinquième. TABLE DES MATIÈRES DU TOME CINQUIÈME. Pages. 5 Biographie Belge; N. H. J. De Fassin.-F. A. Van Hulst. - Ed. Assassinat de Charles-le-Bon, comte de Flandre, scène du 29 Promenade historique sur les bords de la Vesdre et de l'Ourthe. Excursion à Spa. - Un club en 1830. Félix Rey. - B... Législation. D'une loi sur le duel. - Lettres sur l'histoire de la Belgique, pendant les années 1791 à 1795; quatrième lettre. - A. Borgnet. La Belgique en 1577 et Marguerite de Navarre. — (Pre- mier fragment.) — Ch. Faider. |