La vie littéraireCalmann-Lévy, 1891 |
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... amour , tendresse , affection , et que nous voudrions tâcher de croire grandes et nobles . Et il emporte un regret d'une heure . Comment ne serait - il pas mortellement triste ? Avec une exquise déli- catesse d'épiderme , il ne sent ...
... amour , tendresse , affection , et que nous voudrions tâcher de croire grandes et nobles . Et il emporte un regret d'une heure . Comment ne serait - il pas mortellement triste ? Avec une exquise déli- catesse d'épiderme , il ne sent ...
Página 5
... amour ? Parce que c'est le printemps . Pourquoi Allouma s'en est - elle allée avec un berger du Sud ? Parce que le sircco souf- flait . Cela suffit ! un souffle ! Sait - elle , savent - elles , le plus souvent , même les plus fines et ...
... amour ? Parce que c'est le printemps . Pourquoi Allouma s'en est - elle allée avec un berger du Sud ? Parce que le sircco souf- flait . Cela suffit ! un souffle ! Sait - elle , savent - elles , le plus souvent , même les plus fines et ...
Página 14
... amour plus puissant que la mort . Le héros de la tra- gédie , Callimaque , aime avec violence Drusiana , la plus belle et la plus vertueuse des dames d'Éphèse . Drusiana est chrétienne prête à succomber , elle demande au Christ qu'il la ...
... amour plus puissant que la mort . Le héros de la tra- gédie , Callimaque , aime avec violence Drusiana , la plus belle et la plus vertueuse des dames d'Éphèse . Drusiana est chrétienne prête à succomber , elle demande au Christ qu'il la ...
Página 17
... cavalier comme il en avait pris l'habit : Ma fille , dit - il , je viens ici non pour pleurer tes péchés , mais pour partager ton amour . Mais , quand l'hôtelier l'eut laissé seul avec Marie , HROTSWITHA AUX MARIONNETTES . 17.
... cavalier comme il en avait pris l'habit : Ma fille , dit - il , je viens ici non pour pleurer tes péchés , mais pour partager ton amour . Mais , quand l'hôtelier l'eut laissé seul avec Marie , HROTSWITHA AUX MARIONNETTES . 17.
Página 23
... cet état chrétien , si je puis dire , dans lequel se trouvait la pensée de Baudelaire , est l'asso- ciation constante chez lui de l'amour et de la mort . Mais là encore c'est un mauvais chrétien , et toutes CHARLES BAUDELAIRE . 23.
... cet état chrétien , si je puis dire , dans lequel se trouvait la pensée de Baudelaire , est l'asso- ciation constante chez lui de l'amour et de la mort . Mais là encore c'est un mauvais chrétien , et toutes CHARLES BAUDELAIRE . 23.
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 311 - L'amour vainqueur et la vie opportune, Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d'extase les jets d'eau, Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
Página 312 - LE ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. — Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse?
Página 311 - Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques, Jouant du luth, et dansant, et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Página 26 - Souvent, à la clarté rouge d'un réverbère Dont le vent bat la flamme et tourmente le verre, Au cœur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeux, Où l'humanité grouille en ferments orageux, On voit un chiffonnier qui vient, hochant la tête...
Página 36 - ... n'est * : elle prie Dieu pour nous, elle est bien heureuse, elle ne se soucie plus de nos misères et calamités : autant nous en pend à l'œil. Dieu gard le demeurant!
Página 26 - II prête des serments, dicte des lois sublimes, Terrasse les méchants, relève les victimes, Et sous le firmament comme un dais suspendu S'enivre des splendeurs de sa propre vertu.
Página 24 - De ses yeux amortis les paresseuses larmes, L'air brisé, la stupeur, la morne volupté, Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Página 154 - ... dans l'air et, non loin, dans ce pays aimé de nos anciens rois, quelque château ciselé comme un bijou qui me rappelle la vieille France, ce qu'elle a fait et ce qu'elle a été dans le monde : alors je me sens pris d'une infinie tendresse pour cette terre maternelle où j'ai partout des racines si délicates et si fortes...
Página 310 - Coppée donnait son Reliquaire, n'annonçaient point le poète le plus singulier, le plus monstrueux et le plus mystique, le plus compliqué et le plus simple, le plus troublé, le plus fou, mais à coup sûr le plus inspiré et le plus vrai des poètes contemporains. Pourtant, à travers les morceaux de facture, et malgré le faire de l'école, on y devinait une espèce de génie étrange, malheureux et tourmenté. Les connaisseurs y avaient pris garde et M. Emile Zola se demandait, dit-on, lequel...
Página xii - La duperie, s'il faut qu'il y en ait une, c'est de croire et d'enseigner que nous ne pouvons pas sortir de nous-mêmes, quand au contraire la vie ne s'emploie qu'à cela. Et la raison, sans doute, en paraîtra assez forte, si l'on se rend compte qu'il n'y aurait autrement ni société, ni langage, ni littérature, ni art.