La vie littéraireCalmann-Lévy, 1891 |
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... regard attire le mien , voici qu'il y a un charme subitement jeté sur l'auberge misérable où elle vit : je m'y attarderais pres- que ; je ne m'y sens plus seul ni dépaysé ; un alanguis- sement me vient , qui sera oublié dans une heure ...
... regard attire le mien , voici qu'il y a un charme subitement jeté sur l'auberge misérable où elle vit : je m'y attarderais pres- que ; je ne m'y sens plus seul ni dépaysé ; un alanguis- sement me vient , qui sera oublié dans une heure ...
Página 24
... regard et la fraîcheur de sa bouche donnent d'indicibles dé- lices ; mais elle va la nuit dans les cimetières dévorer la chair des cadavres . C'est la poésie de Baudelaire . Il peut être fâcheux qu'elle soit belle ; mais elle est belle ...
... regard et la fraîcheur de sa bouche donnent d'indicibles dé- lices ; mais elle va la nuit dans les cimetières dévorer la chair des cadavres . C'est la poésie de Baudelaire . Il peut être fâcheux qu'elle soit belle ; mais elle est belle ...
Página 38
... car mon penchant naturel était de ne point rechercher les causes des choses . Je regardais et aucune pensée ne troublait la limpidité de mon regard . J'étais content seulement qu'il y eût des personnes aisé- ment 38 LA VIE LITTÉRAIRE .
... car mon penchant naturel était de ne point rechercher les causes des choses . Je regardais et aucune pensée ne troublait la limpidité de mon regard . J'étais content seulement qu'il y eût des personnes aisé- ment 38 LA VIE LITTÉRAIRE .
Página 72
... regards . Mais que seraient les déserts de la vie sans les mirages éclatants de nos pensées ? Il y a pourtant des doctrines funestes , dit M. Brune- tière , et sans le Vicaire savoyard nous n'aurions pas eu Robespierre . Ce n'est pas l ...
... regards . Mais que seraient les déserts de la vie sans les mirages éclatants de nos pensées ? Il y a pourtant des doctrines funestes , dit M. Brune- tière , et sans le Vicaire savoyard nous n'aurions pas eu Robespierre . Ce n'est pas l ...
Página 78
... regards audacieux ; toutes les raisons des raisonneurs ne nous guériront point , par bonheur , de cette grande inquiétude qui nous agite devant l'inconnu . CONTES CHINOIS J'avoue que je suis peu versé dans la 78 LA VIE LITTÉRAIRE .
... regards audacieux ; toutes les raisons des raisonneurs ne nous guériront point , par bonheur , de cette grande inquiétude qui nous agite devant l'inconnu . CONTES CHINOIS J'avoue que je suis peu versé dans la 78 LA VIE LITTÉRAIRE .
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 311 - L'amour vainqueur et la vie opportune, Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d'extase les jets d'eau, Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
Página 312 - LE ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. — Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse?
Página 311 - Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques, Jouant du luth, et dansant, et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Página 26 - Souvent, à la clarté rouge d'un réverbère Dont le vent bat la flamme et tourmente le verre, Au cœur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeux, Où l'humanité grouille en ferments orageux, On voit un chiffonnier qui vient, hochant la tête...
Página 36 - ... n'est * : elle prie Dieu pour nous, elle est bien heureuse, elle ne se soucie plus de nos misères et calamités : autant nous en pend à l'œil. Dieu gard le demeurant!
Página 26 - II prête des serments, dicte des lois sublimes, Terrasse les méchants, relève les victimes, Et sous le firmament comme un dais suspendu S'enivre des splendeurs de sa propre vertu.
Página 24 - De ses yeux amortis les paresseuses larmes, L'air brisé, la stupeur, la morne volupté, Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Página 154 - ... dans l'air et, non loin, dans ce pays aimé de nos anciens rois, quelque château ciselé comme un bijou qui me rappelle la vieille France, ce qu'elle a fait et ce qu'elle a été dans le monde : alors je me sens pris d'une infinie tendresse pour cette terre maternelle où j'ai partout des racines si délicates et si fortes...
Página 310 - Coppée donnait son Reliquaire, n'annonçaient point le poète le plus singulier, le plus monstrueux et le plus mystique, le plus compliqué et le plus simple, le plus troublé, le plus fou, mais à coup sûr le plus inspiré et le plus vrai des poètes contemporains. Pourtant, à travers les morceaux de facture, et malgré le faire de l'école, on y devinait une espèce de génie étrange, malheureux et tourmenté. Les connaisseurs y avaient pris garde et M. Emile Zola se demandait, dit-on, lequel...
Página xii - La duperie, s'il faut qu'il y en ait une, c'est de croire et d'enseigner que nous ne pouvons pas sortir de nous-mêmes, quand au contraire la vie ne s'emploie qu'à cela. Et la raison, sans doute, en paraîtra assez forte, si l'on se rend compte qu'il n'y aurait autrement ni société, ni langage, ni littérature, ni art.