Collection des meilleurs dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l'histoire de France, par C. Leber, Volumen1

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1838
 

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Página 402 - Au sujet de mon nouveau système , il ya eu des gens qui se sont imaginé que je retranchais quatre de nos rois de la première race; savoir ; Pharamond, Clodion , Mérovée et Childéric , et ils ont presque regardé ce retranchement comme un attentat. C'est ainsi que l'on prononce , quand on juge sans avoir donné la moindre attention aux choses dont on entreprend de juger. Je n'ai point ôté à la première race les quatre rois dont il s'agit; mais je les fais régner dans la France au-delà...
Página 360 - DISSERTATIONS SUR L'ORIGINE DE LA MONARCHIE FRANÇAISE ET LA PRÉTENDUE DÉPOSITION DE CHILDÉRIC. PAR LE PÈREADANIEL (i). LES paradoxes en matière d'histoire ne furent jamais de mon goût, mais je crois que l'on peut pro(i) Voici les premières pièces relatives à l'histoire générale de France, que le Père Daniel publia pour pressentir le goût du public, et préparer le succès de son opinion sur le commencement de la monarchie. Elles parurent d'abord à Paris, chez Simon Benard, en 1696,...
Página 83 - ... lent combattre à pied jusqu'à outrance, par telles « conditions que ceux de notre part qui seront outrez, « seront quittes chascun pour un bracelet d'or aux « chevaliers, et un. d'argent aux équiers, pour donner « lk où bon leur semblera.
Página 456 - Barbares, ils prétendaient, au« tant qu'on en peut juger par l'histoire, ne la leur « donner que comme à des sujets, pour y habiter « avec les naturels du pays, en partager les terres « avec eux, et fournir des soldats à l'empereur. Ainsi « ils s'y réservaient toujours quelque autorité, sur« tout sur les villes, où ils pouvaient permettre aux « Barbares de demeurer, mais sans souffrir, autant « qu'ils le pouvaient, qu'ils en fussent maîtres. » Ces conditions, acceptées d'abord avec...
Página 58 - Pacis, et ingenia, scelerumque cupidine fratres. Ces peuples belliqueux , accoutumés , à l'exemple des Germains , à une guerre utile , ne connaissaient guère d'autres récoltes que celles qu'ils faisaient l'épée à la main , et sur les terres des Romains. Claudien , que je viens de citer, prétend cependant , dans l'éloge qu'il fait des grandes qualités de Stilicon, que ce général des Romains réduisit à la fin les Français , par la terreur de ses armes , à cultiver leurs terres , et...
Página 66 - Français, parmi lesquels, quand un homme , suivant ce que rapportent les anciennes formules, ne pouvait pas payer à son créancier les sommes qu'il lui devait, il se rendait volontairement son esclave jusqu'à l'entier paiement de sa dette ; et pour...
Página 217 - Qu'il me soit donc perhtis d'en proposer une autre , que je crois mieux fondée et plus sûre : elle fait remonter l'origine et le nom de la famille Mérovingienne à un prince qui fonda un royaume du temps d'Auguste , et dont la famille , célèbre et chérie par les Germains, donna long-temps des rois à ces peuples. C'est cette opinion dont j'entreprends aujourd'hui d'exposer les preuves ; et je dois d'abord examiner si l'on sait en quel temps a commencé l'usage du nom de Mérovingiens. trouve...
Página 93 - Clovis, interdit le feu et l'eau à ceux qui violaient les sépultures ; il défend d'avoir aucun commerce avec eux, jusqu'à ce que, suivant la coutume de la nation, ils aient satisfait à la famille du défunt. Suivant Tacite , les Germains couvraient leurs...
Página 90 - Français , que l'on trouvera peut - être sauvages et féroces , mais dont la plupart ne laissoient pas d'enfermer les semences de grandes vertus. Ce fut en effet avec des mœurs si simples et si grossières que nos premiers Français conquirent la meilleure partie de l'Europe, que leurs successeurs, plus polis, perdirent depuis par leur luxe et par leur oisiveté. L'empereur Justinien, écrivant à Théodebert , roi d'Austrasie , et petit-fils de Clovis , et lui demandant, dans sa lettre, avec...
Página 227 - J'ai déjà observé qu'on citerait vainement tous nos anciens chroniqueurs en faveur de l'opinion' commune , qu'ils n'ont tous fait que se copier les uns les autres, sans examen et sans critique, qu'aucun n'a oublié la belle fable de la naissance de Mérouée, et qu'en un mot leur nombre, n'en doit pas imposer dans un siècle éclairé comme le nôtre. Ce...

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