Histoire de France depuis les origines jusqu'à la révolution: ptie. I. Les premiers Valois et la guerre de cent ans (1328-1422) par A. Coville

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Hachette et cie, 1902

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Página 165 - Reims, et illec faisoient le charbon et le portoient vendre à Reims ». Quelques années après, un héritage les fit subitement riches. Leur fille Blanche, bien qu'elle n'eût encore que dix ans, fut aussitôt demandée par plusieurs gentilshommes ; Guillaume de Flavy obtint sa main. C'était un « notable écuyer » : il était capitaine de Compiègne, au moment où Jeanne d'Arc fut prise par les Anglais et ce fut lui qui fit lever le pont avant que l'héroïne eût pu regagner la porte. Ce fut...
Página 63 - Un Italien écrivait un an auparavant, le 20 novembre 1429 : « J'ai cru comprendre que l'Université de Paris, ou pour mieux dire les ennemis du roi, ont envoyé à Rome, près du pape, pour accuser la Pucelle d'hérésie, elle et ceux qui croient en elle. Ils prétendent qu'elle pèche contre la foi en voulant être crue et savoir dire les choses qui doivent advenir » Dès que l'événement de Compiègne fut connu, le 26 mai 1430, le greffier de l'Université somma le duc de Bourgogne, au nom...
Página 69 - ... et arracher les cheveux : « Hélas ! me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement, qu'il faille que mon corps, net en entier, qui ne fut jamais corrompu, soit aujourd'hui consumé et rendu en cendres!
Página 365 - ... l'eust gardée , pour entretenir gens pour s'en servir et aider : car il taschoit à tant de choses grandes, qu'il n'avoit point le temps à vivre, pour les mettre à fin ; et estoient choses quasi impossibles : car la moitié d'Europe ne l'eust sceu contenter.
Página 55 - Bedford expliquera ainsi cette panique dans une lettre adressée plus tard au roi Henry VI : « Le motif du désastre se trouve selon moi, en grande partie, dans les folles idées et la peur déraisonnable inspirées à votre peuple par un disciple et limier du diable, appelé la Pucelle, qui a usé de faux enchantements et de sorcellerie '. » Les Anglais se croyaient persécutés par le diable. Leur vanité de conquérants si longtemps heureux ne pouvait s'expliquer autrement un revers inouï....
Página 302 - En vérité , quand j'avise ses conditions , tant plus j'y trouve à redire : car c'est un homme endormi , lâche, morne, pesant, pensif, mérencolieux, avaricieux , chiche , craintif, qui se laisse plumer la barbe à chacun , sans revanger , variable , hypocrite , dissimulant , et à qui tout mauvais adjectif appartient , et vraiement indigne de l'honneur qu'il a.
Página 66 - Je suis venue au roi de France de par Dieu, de par la Vierge Marie et tous les benoîts saints et saintes du paradis et l'Église victorieuse de là-haut, et de leur commandement; et à cette Église-là je soumets tous mes bons faits, et tout ce que j'ai fait ou à faire.
Página 77 - ... bien jeune, et avoit, pour lors, petite cognoissance, et ne fut point si advisé que d'y pourveoir. Et priera à mondit seigneur de Bourgoigne que toute rancune ou haine qu'il peut avoir à rencontre de lui, à cause de ce, il oste de son cueur, et que entre eux ait bonne paix et amour. Charles promettait de poursuivre et de punir les auteurs du crime, de fonder des messes perpétuelles de requiem en l'église de Montereau et en l'église des Chartreux de Dijon, de construire et d'entretenir...
Página 441 - ... pour ledit art et industrie de l'impression, et au profit et utilité • ' * qui en vient et peut venir à toute la chose publique , tant pour l'augmentation de la science , que autrement , et combien que toute la valeur et estimation.
Página 433 - Étals, violées par l'ambition et convoitise de ceux qui entouroient le roi, et avoient débouté d'auprès de lui les princes et seigneurs de son sang, et semé la guerre entre lui et le roi des Romains ». Il s'agissait encore une fois de renverser les Beaujeu, ou tout au moins voulait-on les empêcher de mettre la main sur la Bretagne.

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