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e isto mesmo levou-me, em dado momento, a applicar como mais liberal aquella interpretação. Estudo mais demorado convenceu-me do contrario e a deducção ẻ logica. Ainda quando fosse possivel admittir que o art. 11 se referia ao transito para Estados estrangeiros, é claro que o não faria sinão como principio, cuja execução ficava dependente de accordos posteriores, como sejam os tratados de commercio, que seriam dispensaveis si se tratasse de um direito absoluto, o que tornaria impossivel a soberania que teem as nações de regular o seu commercio e defender os seus interesses fiscaes.

Isso é tanto verdade que a Bolivia concordou com o Brasil em incluir no referido tratado de 1896 o seguinte: « Art. 21. Serà livre de todo direito nacional, estadual ou municipal o transito de mercadorias, sem distincção de nacionalidade e origem pelos rios ou portos de cada uma das Altas Partes contractantes...» Quem póde conceder taes isenções, as pode tambem recusar.

Em these a Constituição tornou obrigatorio o recurso ao arbitramento; entretanto ninguem contestarà que semelhante principio constitucional ficaria dependente de um tratado para poder ser praticado.

Não existindo tratado de commercio com a Bolivia, só por favor, como acto provisorio em nota verbal de 22 de outubro de 1898, lhe foi concedido o livre transito.

Uma resolução de caracter provisorio não podia crear direito permanente, e o Governo Federal, em defeza de altos interesses nacionaes, resolveu applicar à Bolivia o regimen que vigorava até 1898.

Comprehendendo os embaraços do commercio legitimo, o Governo Federal, sem prejuizo dos seus direitos, está prompto a estudar o assumpto no proposito de encontrar uma providencia que possa corresponder aos seus interesses.

Aproveito esta opportunidade para ter a honra de reiterar ao Sr. Ministro as seguranças da minha alta consideração.

Ao Sr. J. Decrais.

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OLYNTHO DE MAGALHÃES.

N. 57

Nota da Legação da França ao Governo Brasileiro

Légation de la République Française au Brésil, Pétropolis, 18 septembre 1902.

Monsieur le Ministre,

J'ai reçu la lettre que Votre Excellence m'a fait l'honneur de m'écrire le 3 de ce mois au sujet de la suppression de la liberté du transit par le fleuve des Amazones. J'ai pris acte de la promesse que vous me faites, à savoir, que le Gouvernement Fédéral est prêt à rechercher les moyens de donner satisfaction aux intérêts du commerce autorisé, et à étudier la question sur laquelle j'ai appelé son attention. Bien que je n'aie pas le dessein de prolonger le débat qui s'est elevé entre nous au sujet de l'interprétation des textes, je ne puis cependant laisser passer, sans y opposer une réfutation, les arguments que contenait la lettre de Votre Excellence. Vous me dites, en premier lieu, que les stipulations relatives â la <navigation fluviale» dépendaient, comme les autres de l'approbation, par le Congrès, du Traité de 1896, et qu'à défaut de cette approbation, qui n'a pas été donnée, puis le projet a été retiré, le consentement du Gouvernement fédéral à l'établissement de la douane de Puerto Alonso disparaissait nécessairement. Je me permets de vous faire observer que le régime fluvial des affluents de l'Amazone n'est pas en cause à propos de la difficulté que j'ai eu l'honneur de vous soumettre. Le Gouvernement Fédéral est libre de donner ou de retirer son assentiment à l'installation de la douane en question, s'il croît être en droit de le faire, mais il ne peut porter atteinte aux intérêts des neutres et notamment à ceux des exportateurs français de caoutchouc bolivien. C'est pourtant ce qu'il a fait, très involontairement sans doute, en supprimant par une simple circulaire, la liberté du transit par le fleuve des Amazones.

Je ne parlerai pas de l'art. 11 de la Constitution puisqu'aussi bien nous ne sommes pas d'accord sur l'interprétation qu'il faut donner à ce texte. Vous me dites que lors même qu'il serait possible d'admettre que cet article se référât au transit à destination de l'étranger, il ne pourrait y avoir là que l'énoncé d'un principe qui devrait être suivi, dans la pratique, d'un accord postérieur tel qu'un traité de commerce. Vous ajoutez qu'il eût été bien inutile de conclure avec la Bolivie une convention commerciale si le droit au transit figurait dans la Constitution,

et vous vous appuyez, pour défendre cette manière de voir, sur l'article 21 qu'il a été, selon vous, nécessaire d'insérer au projet de 1896, pour que les marchandises d'origine et de nationalité quelconques, transitant par les rivières ou les ports des deux Parties, fussent affranchies de tout droit national, d'Etat, on municipal.

Il existe, Monsieur le Ministre, dans la Constitution brésilienne, un certain nombre des principes primordiaux dont l'application n'est pas nécessairement subordonnée à la conclusion d'un arrangement ultérieur. C'est ainsi que l'art. 72 de cette Constitution garantit aux étrangers résidant au Brésil l'inviolabilité des droits relatifs à la liberté, à la sécureté individuelle, et à la propriété.

Il est clair que cette garantie continuerait de subsister, alors même qu'elle ne serait inscrite dans aucun traité consulaire ou d'établissement. Mais il y a mieux. J'estime, comme vous, mais pour d'autres raisons, que l'art. 21 du projet de traité bolivo-brésilien, n'était pas inutile. En effet, il n'affranchit pas seulement les marchandises en transit d'un droit national (selon moi l'art. 11 de la Constitution et l'art. 541 de la Nova Consolidação, dont je parlerai tout à l'heure, y eussent suffi), mais il les exempte aussi de tout droit d'Etat ou municipal, circonstance qu'il importait de spécifier. Enfin, le Gouvernement brésilien de 1896 avait également intérêt à réclamer l'insertion de cet article dans le projet de traité, afin d'obtenir, comme il était naturel, les avantages de la réciprocitė.

Il n'est donc pas possible de déduire de cet exemple qu'un traité était indispensable à la Bolivie, pour lui conférer les droits à la liberté du transit. Cette nation le tenait aussi bien de l'art. 11 de la Constitution que de l'art. 541 (chapitre IV, titre VIII) de la Nova Consolidação das Leis das Alfandegas e Mesas de Rendas da Republica, qui est ainsi conçu ; « as mercadorias reexportadas ou baldeadas e as que com destino a portos estrangeiros transitarem pela Republica não são sujeitas a direito algum de reexportação ou de transito».

Tous ces documents, qu'ils s'appellent règlement douanier ou Constitution Fédérale (art. 11, d'abord, et art. 9, cn outre qui ne permet aux Etats de frapper d'un droit de sortie que les marchandises de leur propre production) s'accordent et se complètent l'un par l'autre, de façon à ne laisser subsister aucun doute sur l'interprétation dont ils sont susceptibles..

...

Un dernier mot: Votre Excellence me dit à la fin de sa lettre : qu'en conséquence, pour défendre les intérêts dont il a la charge, le Gouvernement fédéral a résolu d'appliquer à la Bolivie le régime qui était en vigueur jusqu'en 1898 ».

En réponse à cette déclaration je ne puis que vous rappeler les termes de la correspondance qu'ont échangée votre prédécesseur et le Ministre de Bolivie au Brésil. Ce dernier s'étant plaint le 19 septembre 1896 que l'Inspecteur des douanes du Parȧ eût invoqué l'absence de traité entre les deux pays pour taxer les produits boliviens transi tant par l'Amazone, M. Carlos de Carvalho a fait donner, le 25 du même mois, par le télégraphe, à l'Inspecteur en question, l'ordre de laisser passer librement les marchandises à destination de la Bolivie. Votre Excellence ne peut donc pas dire que le régime actuellement appliqué à la Bolivie avait été en vigueur jusqu'en 1898.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma très haute considération.

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Legação da Republica Franceza no Brasil, Petropolis, 18 de setembro de 1902.

Senhor Ministro Recebi a nota que V. Ex. me fez a honra de escrever em 3 deste mez a respeito da suppressão da liberdade de transito pelo rio Amazonas. Fiquei sciente da promessa que V. Ex. me faz, a saber que o Governo Federal està prompto a procurar os meios de dar satisfação aos interesses do commercio autorisado, e a estudar a questão sobre a qual chamei a sua attenção. Si bem que eu não tenha o proposito de prolongar o debate que se travou entre nós a respeito da interpretação dos textos, não posso entretanto deixar passar, sem Thes oppor uma refutação, os argumentos que continha a nota de V. Ex.

V. Ex. me diz, em primeiro logar, que as estipulações relativas à navegação fluvial dependiam, como as outras, da approvação, pelo Congresso, do tratado de 1896 e que na falta desta approvação, que não foi dada, porquanto o projecto foi retirado, o consentimento do Governo federal para o estabelecimiento da alfandega de Puerto Alonso desapparecia necessariamente. Peço permissão para observar que o

regimen fluvial dos affluentes do Amazonas não está em discussão a proposito da duvida que tive a honra de submetter a V. Ex. O Governo Federal tem a liberdade de dar ou retirar seu assentimento à installação da alfandega em questão, si julgar estar no direito de fazel-o, mas elle não pode offender os interesses dos neutros e principalmente o dos exportadores francezes de borracha boliviana. Foi comtudo o que elle fez, muito involuntariamente sem duvida, supprimindo por uma simples circular a liberdade do transito pelo rio Amazonas.

Não fallarei do art. 11 da Constituição, porquanto tambem não estamos de accordo sobre a interpretação que é necessario dar a este texto. V. Ex. me diz que mesmo quando fosse possivel admittir que este artigo se referisse ao transito com destino ao estrangeiro, elle não poderia ter ahi sinão o enunciado de um principio que deveria ser seguido, na pratica de um accordo posterior, tal como um tratado de commercio.

V. Ex. accrescenta que seria inutil concluir com a Bolivia uma convenção commercial si o direito de transito figurasse na Constituição e baseia-se, para defender esta maneira de vêr, no art. 21 que foi, segundo V. Ex., necessario inserir no projecto de 1896, para que as mercadorias de origem e nacionalidade quaesquer, transitando pelos rios ou portos das duas partes, fossem isentas de todo o direito nacional, estadoal ou municipal.

Existe, Senhor Ministro, na Constituição Brasileira, um certo numero de principios primordiaes cuja applicação não está necessariamente subordinada à conclusão de um accordo ulterior. E' assim que o art. 72 desta Constituição garante aos estrangeiros residentes no Brasil a inviolabilidade dos direitos relativos à liberdade, à segurança individual e à propriedade. E' claro que esta garantia continuaria a subsistir, ainda mesmo quando ella não estivesse inscripta em nenhum tratado consular ou de estabelecimento. Mas ha melhor. Eu julgo como V. Ex., mas por outras razões, que o art. 21 do projecto do tratado bolivio-brasileiro, não era inutil. Com effeito elle não isenta somente as mercadorias em transito de um direito nacional (quanto a mim para isto bastaria o art. 11 da Constituição e o art. 541 da Nova Consolidação, de que fallarei em breve), mast as isenta tambem de todo o direito estadoal ou municipal, circumstancia que era conveniente especificar. Finalmente, o Governo Brasileiro de 1896 tinha igualmente interesse em reclamar a inserção deste artigo no projecto de tratado, afim de obter, como era natural, as vantagens de reciprocidade.

Não é pois possivel deduzir deste exemplo que um tratado fosse indispensavel & Bolivia para lhe conferir o direito de liberdade de transito.

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