La vie littéraire, Volumen2Calmann Lévy, 1890 |
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Página viii
... goût de leur reprocher d'être des malades . J'aime mieux , me plaçant dans les plus hautes régions de la philosophie natu- relle , dire avec M. Jules Soury : « < Santé et maladie sont de vaines entités . >> Apprenons , avec le gracieux ...
... goût de leur reprocher d'être des malades . J'aime mieux , me plaçant dans les plus hautes régions de la philosophie natu- relle , dire avec M. Jules Soury : « < Santé et maladie sont de vaines entités . >> Apprenons , avec le gracieux ...
Página 10
... goût m'inspire pour lui de nou- velles sympathies . Je lui veux du bien , de ce qu'il inter- prète les joujoux en poète et de ce qu'il en possède le sens mystique . Il anime sans effort les pantins et les polichinelles . Il révèle la ...
... goût m'inspire pour lui de nou- velles sympathies . Je lui veux du bien , de ce qu'il inter- prète les joujoux en poète et de ce qu'il en possède le sens mystique . Il anime sans effort les pantins et les polichinelles . Il révèle la ...
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... goût du travail et l'horreur de la con- trainte . Ajoutez à cela que cet homme fut de tout temps incapable du moindre mensonge , et vous jugerez de son embarras à bien correspondre . Pourtant il fit d'abord de belles lettres ; il s ...
... goût du travail et l'horreur de la con- trainte . Ajoutez à cela que cet homme fut de tout temps incapable du moindre mensonge , et vous jugerez de son embarras à bien correspondre . Pourtant il fit d'abord de belles lettres ; il s ...
Página 40
... goût et l'odorat . Ces fleurs et ces fruits sont la seule nourriture des habitants de cette planète . Nul être n'y subsiste au détriment d'autrui . Le combat pour la vie y est inconnu . Le meurtre n'étant point la condition nécessaire ...
... goût et l'odorat . Ces fleurs et ces fruits sont la seule nourriture des habitants de cette planète . Nul être n'y subsiste au détriment d'autrui . Le combat pour la vie y est inconnu . Le meurtre n'étant point la condition nécessaire ...
Página 48
... bien que les corps . Mérimée le savait . Il eut de tout temps le goût et le sens de la femme . Son tort fut d'affecter parfois , à l'exemple de son maître Stendhal , l'immoralité systématique . Sten- dhal 48 LA VIE LITTÉRAIRE .
... bien que les corps . Mérimée le savait . Il eut de tout temps le goût et le sens de la femme . Son tort fut d'affecter parfois , à l'exemple de son maître Stendhal , l'immoralité systématique . Sten- dhal 48 LA VIE LITTÉRAIRE .
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 172 - Telle que je l'entends et que vous me la laissez faire, la critique est, comme la philosophie et l'histoire, une espèce de roman à l'usage des esprits avisés et curieux, et tout roman, à le bien prendre, est une autobiographie. Le bon critique est celui qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs-d'œuvre.
Página 207 - Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change, Le Poète suscite avec un glaive nu Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange! Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief! Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief Dont la tombe de Poe éblouissante s'orne...
Página 254 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Página 267 - L'antiquité, surtout dans les derniers siècles, est dominée par la croyance à une décadence continue ; les temps modernes, dès leur aurore, sont animés par la foi en un progrès indéfini ; le moyen âge n'a connu ni ce découragement ni cette espérance. Pour les hommes de ce temps, le monde avait toujours été tel qu'ils le voyaient (c'est pour cela que leurs peintures de l'antiquité nous paraissent grotesques), et le jugement dernier le trouverait tel encore.
Página 172 - Il n'ya pas plus de critique objective qu'il n'ya d'art objectif, et tous ceux qui se flattent de mettre autre chose qu'eux-mêmes dans leur œuvre sont dupes de la plus fallacieuse illusion. La vérité est qu'on ne sort jamais de soimême.
Página 207 - LE TOMBEAU D'EDGAR POE Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change, Le Poète suscite avec un glaive nu Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange! Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du...
Página 234 - Le philosophe consume sa vie à observer les hommes, et il use ses esprits à en démêler les vices et le ridicule : s'il donne quelque tour à ses pensées, c'est moins par une vanité...
Página 226 - C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du xvme siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Voilà précisément pourquoi il est exquis, pourquoi il est parfait.
Página 52 - Mérimée était à vingt ans, tel il restait à quarante, quand il écrivait à madame du Parquet : Mes amis m'ont dit bien souvent que je ne prenais pas assez de soin pour montrer ce qu'il peut y avoir de bon dans ma nature; mais je ne me suis jamais soucié que de l'opinion de quelques personnes. Cette attitude ne trompa pas madame Senior, qui écrivit à son ami qu'il était naturellement un bon homme.
Página 313 - C'est un genre de critique pour lequel, vous le savez, je n'ai que trop de penchant. Presque toujours, quand j'ai dit ce que j'ai senti, je ne sais plus que dire et tout mon art est de griffonner sur les marges des livres. Un feuillet que je tourne est comme un flambeau qu'on m'apporte et autour duquel aussitôt vingt papillons 1.