La vie littéraire, Volumen2Calmann Lévy, 1890 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 60
Página 8
... saint François , se déroulaient sur nos têtes comme des menaces mêlées d'espérances . Je ne sais si vous avez été touché ainsi que moi jusqu'aux larmes de cette poésie empreinte de l'austère amour qui débordait de l'âme des premiers ...
... saint François , se déroulaient sur nos têtes comme des menaces mêlées d'espérances . Je ne sais si vous avez été touché ainsi que moi jusqu'aux larmes de cette poésie empreinte de l'austère amour qui débordait de l'âme des premiers ...
Página 13
... Saint François d'Assise avait deviné , dans sa belle âme mystique , la piété des animaux . Il ne faut pas observer un chien bien longtemps pour reconnaître que son âme est pleine de terreurs sacrées . La foi du chien est , comme celle ...
... Saint François d'Assise avait deviné , dans sa belle âme mystique , la piété des animaux . Il ne faut pas observer un chien bien longtemps pour reconnaître que son âme est pleine de terreurs sacrées . La foi du chien est , comme celle ...
Página 14
... Saint - Sulpice ne sont - elles pas pleines de poupées liturgiques ? Et qu'est - ce que les crè- ches qu'on met dans les églises , pendant les joyeuses féeries de Noël , sinon de pieux jouets ? Il n'y a pas huit jours , comme j'entrais ...
... Saint - Sulpice ne sont - elles pas pleines de poupées liturgiques ? Et qu'est - ce que les crè- ches qu'on met dans les églises , pendant les joyeuses féeries de Noël , sinon de pieux jouets ? Il n'y a pas huit jours , comme j'entrais ...
Página 20
... Saint- Marc Girardin . Il clouait aux quatre murs les membres palpitants de M. Thiers , coupable , je crois , d'avoir fait mordre la poussière à des grenadiers dans un terrain détrempé par les pluies . Puis , passant de la fureur à l ...
... Saint- Marc Girardin . Il clouait aux quatre murs les membres palpitants de M. Thiers , coupable , je crois , d'avoir fait mordre la poussière à des grenadiers dans un terrain détrempé par les pluies . Puis , passant de la fureur à l ...
Página 52
... Saint - Clair du Vase étrusque , c'est lui - même : « Saint - Clair était né avec un cœur tendre et aimant ; mais , à un âge où l'on prend trop facilement des impres- sions qui durent toute la vie , sa sensibilité trop expansive lui ...
... Saint - Clair du Vase étrusque , c'est lui - même : « Saint - Clair était né avec un cœur tendre et aimant ; mais , à un âge où l'on prend trop facilement des impres- sions qui durent toute la vie , sa sensibilité trop expansive lui ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
aime âme amour André Chénier Antoine Apulée beau beauté belle Bourdeau C'était Caliban Charles Morice charmante Chénier choses ciel Clémenceau cœur contes crois Custine Dieu dieux dire divin douce éditeur Émile Zola enfants esprit Euripide exquis Faustus femmes Fernand Calmettes fille Flaubert FRYLEUSE génie Georges Ohnet goût Grecs Guy de Maupassant Hector Malot Henry Houssaye heureux hommes humaine idée j'ai jamais jeune joie jour Jules Lemaître l'aime l'art l'esprit l'histoire l'homme Leconte de Lisle lettres littéraire littérature livre Loulou MADAME D'HOUBLY Madame de Custine madame de Sabran marionnettes ment Mérimée merveilleux monde montre morale mort Myrina nature naturel Octave Feuillet œuvre parfois parle passé pauvre pensée petite philosophie poème poésie poète poupées pourtant Prarond Prospero Pyrrhon qu'un raison rêve rien roman sagesse saint Saint-Cyr de Rayssac sais savant science semble sens sentiment serait Sétébos seulement siècle sorte Stella terre vérité vieille vierges vieux Voilà vrai Zola
Pasajes populares
Página 172 - Telle que je l'entends et que vous me la laissez faire, la critique est, comme la philosophie et l'histoire, une espèce de roman à l'usage des esprits avisés et curieux, et tout roman, à le bien prendre, est une autobiographie. Le bon critique est celui qui raconte les aventures de son âme au milieu des chefs-d'œuvre.
Página 207 - Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change, Le Poète suscite avec un glaive nu Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange! Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief! Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief Dont la tombe de Poe éblouissante s'orne...
Página 254 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Página 267 - L'antiquité, surtout dans les derniers siècles, est dominée par la croyance à une décadence continue ; les temps modernes, dès leur aurore, sont animés par la foi en un progrès indéfini ; le moyen âge n'a connu ni ce découragement ni cette espérance. Pour les hommes de ce temps, le monde avait toujours été tel qu'ils le voyaient (c'est pour cela que leurs peintures de l'antiquité nous paraissent grotesques), et le jugement dernier le trouverait tel encore.
Página 172 - Il n'ya pas plus de critique objective qu'il n'ya d'art objectif, et tous ceux qui se flattent de mettre autre chose qu'eux-mêmes dans leur œuvre sont dupes de la plus fallacieuse illusion. La vérité est qu'on ne sort jamais de soimême.
Página 207 - LE TOMBEAU D'EDGAR POE Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change, Le Poète suscite avec un glaive nu Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange! Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du...
Página 234 - Le philosophe consume sa vie à observer les hommes, et il use ses esprits à en démêler les vices et le ridicule : s'il donne quelque tour à ses pensées, c'est moins par une vanité...
Página 226 - C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du xvme siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Voilà précisément pourquoi il est exquis, pourquoi il est parfait.
Página 52 - Mérimée était à vingt ans, tel il restait à quarante, quand il écrivait à madame du Parquet : Mes amis m'ont dit bien souvent que je ne prenais pas assez de soin pour montrer ce qu'il peut y avoir de bon dans ma nature; mais je ne me suis jamais soucié que de l'opinion de quelques personnes. Cette attitude ne trompa pas madame Senior, qui écrivit à son ami qu'il était naturellement un bon homme.
Página 313 - C'est un genre de critique pour lequel, vous le savez, je n'ai que trop de penchant. Presque toujours, quand j'ai dit ce que j'ai senti, je ne sais plus que dire et tout mon art est de griffonner sur les marges des livres. Un feuillet que je tourne est comme un flambeau qu'on m'apporte et autour duquel aussitôt vingt papillons 1.