-- I. Chronique du siége de Paris, 1870-1871, par FRANCIS WEY. Paris, L. Hachette, 1871. In-18 j. de 448 p. Prix: 3 fr. 50. Tableaux de siége. Paris, 1870-1871, par THEOPHILE GAUTIER. Paris, Charpentier, 1871. Gr. in 18 de 376 p. Prix: 3 fr. 50. Histoire du siége de Paris, par un officier de marine ayant pris part au siége. 2o édit., Paris, E. Dentu, 1871. Gr. in-18 de 360 p., avec carte. Prix : 3 fr. 50. Combats et batailles du siége de Paris, septembre 1870 à janvier 1871, par LOUIS JEZIERSKI. Paris, Garnier frères, 1871. In-18 j. de 462 p. Prix : 3 fr. 50. Le siége de Paris, journal d'un officier de marine attaché au **** secteur; accompagné de pièces justificatives et de documents inédits. Paris, Delagrave, 1872. In-12 de 203 p. Prix: 3 fr. Journal du siége, par un bourgeois de Paris. 1870-1871. Paris, Dentu, 1872. In-18 j. de xvm-915 p. Prix 5 fr. Par ballon monté. Lettres envoyées de Paris pendant le siége. Septembre 1870-10 février 1871, par LOUIS MOLAND. Paris, Garnier frères, 1872. In-18 j. de XIV-333 p. Prix: 3 fr. 50. Mobiles et Volontaires de la Seine pendant la guerre et les deur siéges, par ARTHUR DE GRANDEFFE. Paris, Dentu, 1872. Gr. in-18 de 320 p. Prix: 3 fr. Souvenirs de la mobile (6o, 7° et 8 bataillons de la Seine), par AMBROISE RENDU. Paris, Didier, 1872. In-12 de xп-239 p. Prix: 3 fr. II. Rapport sur les opérations de l'armée de Versailles depuis le 11 avril, époque de sa JANVIER 1872. ou défenseurs de la Commune; le tout contrôlé par les dépêches, circulaires et avis du gouvernement et par des extraits du Journal officiel publié à Versailles. Paris, Garnier frères, 1872. 2 vol. in- 18 j. de xxIII-469 et 647 p. Prix: 7 fr. - Les mur La place Vendôme et la Roquette. Documents hist, sur le commencement et la fin de la Commune, par M. l'abbé LAMAZOU, précédés d'une lettre de Mgr DUPANLOUP, évêque d'Orléans 7 édit. Paris, Ch. Douniol, 1871. In-18 j. de 278 p. Prix: 1 fr. tyrs de Picpus, précédés (sic) d'une notice sur la Congrégation des Sacrés-Cours de Jésus et de Marie (dite de Picpus), par le P. BENOIT PERDEREAU. Paris, Ad. Josse, 1871. In-12 de 442 p. Prix: 3 fr. La Terreur et l'Eglise en 1871, récits historiques, par l'abbé DELMAS, vicaire Saint-Ambroise, l'un des otages de la Commune, avec Souvenirs d'un otage. La autogr. Paris, Dentu, 1871. In-18 j. de 177 p. Prix: 2 fr. Roquette, Mazas, les hommes de la Commune, l'archevêque de Paris, le président Bonjean, le banquier Jecker, les pères et les missionnaires, l'évasion, par FERDINAND EVRARD. Paris, librairie de l'Echo de la Sorbonne, 1871, In-18 de 108 p. Prix: 1 fr. Mémoires du R. P. de Bengy, de la Compagnie de Jésus, aumônier de la 8e ambulance pendant la guerre 1870-71, l'un des otages de la Commune, mis à mort le 26 mai 1871. Paris, Ad. Josse, 1871. In-12 de vi-179 p. Prix: 1 fr. 75 (et avec portr., 2 fr. 50). Notice sur l'abbé Henri Planchat, aumônier du patronage des apprentis et des jeunes ouvriers de Sainte-Anne, à Charonne, de la communauté des Frères de Saint-Vincent-de-Paul. l'un des otages de la Commune, assassiné à Belleville, le 26 mai 1871, en haine de la religion, par MAURICE MAIGNEN. Paris, rue Furstenberg, 6. In-12 de 119 p. Prix: 25 c. -- On nous convie à reprendre notre revue des ouvrages consacrés aux deux siéges de Paris, et à complèter les indications fournies dans nos livraisons de juillet et d'août. Ce n'est pas un mince labeur que de rechercher tout ce qui a paru sur la matière, de le réunir, de le coordonner et de l'apprécier. Malgré tous nos efforts, nous sommes loin d'avoir épuisé le sujet. Chaque jour d'ailleurs amène de nouveaux travaux qui, pour avoir perdu un peu du bénéfice de l'actualité, ne sont nullement inférieurs à leurs devanciers en valeur et en intérêt. Nous ne déposons donc pas notre plume et nous ne suspendons point nos investigations. Puisse la bienveillance du lecteur nous soutenir dans cette tâche laborieuse et un peu ingrate! I. M. Francis Wey a écrit sa Chronique du siège de Paris au fur et à mesure des événements. Ce n'est point un journal, quoique des éphémérides y aient place parfois, c'est un tableau de la physionomie de Paris pendant les différentes périodes du siége, et à travers les douloureux incidents qui le signalèrent. « Peintre fidèle, comme il le dit, des impressions changeantes d'un équipage isolé, sans boussole au milieu d'une tempête, » l'auteur suit d'un œil attentif et rapporte avec exactitude ces mille traits de patriotisme et d'énergie qui ont arraché à l'Europe entière un cri d'admiration, et qui nous révélèrent un Paris que, par malheur, nous n'avons plus retrouvé depuis. Un fait entre mille : « C'est une observation à noter, écrit M. Wey, que, surtout aux premiers temps du siége, les gens dans l'aisance affectérent de se mal vêtir, et que les femmes, intimidées, retrouvèrent des robes de laine qu'elles ne connaissaient plus. » Que de faits touchants ou sublimes, que d'observations fines et délicates, que d'appréciations justes et élevées j'aurais à relever dans ces pages. remarquables, sur lesquelles il me faut passer trop rapidement ! |