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LISTE DES COLLABORATEURS

MM. ALPY (Henry), ancien magistrat, avocat à la Cour d'appel de Paris. BouchiÉ DE BELLE, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation.

BOULLAIRE (Jules), docteur en droit, ancien magistrat.

CHALLAMEL (Jules), docteur en droit, avocat à la Cour d'appel de
Paris.

CHOTARD (Maurice), avocat à la Cour d'appel de Paris.

FAUCHILLE (Paul), avocat, docteur en droit.

GOMEL (Charles), ancien maître des requêtes au Conseil d'État.

RENAULT (Louis), professeur à la Faculté de droit de Paris.

ROUSSEL (Félix), docteur en droit, avocat à la Cour d'appel de
Paris.

ROBIQUET (Paul), avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation,
docteur és lettres.

TRANCHANT (Charles), ancien conseiller d'État, vice-président de la section économique et sociale du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Rec. Mar. 5, 1900.

De graves événements politiques se sont accomplis en 1887. Sous la pression de l'opinion publique, le chef du pouvoir exécutif a dû résigner ses fonctions, et les Chambres, réunies en Congrès, ont été appelées à donner à la République un nouveau président. La transmission des pouvoirs, du reste, s'est effectuée sans incidents fâcheux.

Au point de vue législatif, l'année n'a fourni qu'un petit nombre de documents intéressants. Parmi ceux-ci, il convient de citer en première ligne une loi ayant pour cbjet de prévenir la destruction ou la dégradation des monuments ou objets mobiliers ayant une valeur historique ou artistique, et une loi sur la liberté des funérailles, rédigée en vue surtout de faciliter les enterrements civils.

Depuis longtemps des plaintes étaient formulées au sujet de la faiblesse des effectifs de paix des compagnies d'infanterie, et de l'insuffisance numérique de la cavalerie. La situation, à cet égard, a été améliorée par deux lois; l'une d'elles a créé treize régiments nouveaux de cavalerie ; l'autre a supprimé les compagnies de dépôt des régiments d'infanterie et des bataillons de chasseurs et, en temps de paix, les quatrièmes bataillons des régiments d'infanterie, ce qui permettra de renforcer les compagnies conservées, malgré la création de dix-huit nouveaux régiments d'infanterie, dits régionaux.

La nécessité de défendre l'agriculture nationale aux abois contre la concurrence étrangère, a déterminé le Parlement à relever les droits dont sont frappés, à leur entrée en France, les céréales et les bestiaux. Le système de la protection paraît donc définitivement admis en ce qui concerne les produits agricoles.

Nous croyons de voir signaler encore un décret promulguant la convention signée à Berne, le 9 septembre 1886, et relative

VI

à la création d'une union internationale pour la protection des œuvres littéraires et artistiques. Cette convention, à laquelle dix États ont adhéré, a paru assez importante pour mériter d'être reproduite intégralement.

De nombreuses dispositions sont intervenues en matière de législation coloniale. Une loi a renouvelé, en les modifiant, les accords qui assurent les grands services postaux de la Méditerranée, de l'extrême Orient et de l'Amérique du Sud, services dont on sait la haute importance au point de vue national.

La préparation de la loi de finances a été plus laborieuse encore que l'année précédente. Non seulement cette loi n'a pu être votée avant le 31 décembre, ce qui a forcé le gouvernement à recourir à l'expédient des douzièmes provisoires, mais encore son adoption s'est fait attendre jusqu'à la fin du mois de mars de l'année en cours; par suite, le budget de 1888 n'a pu être étudié dans le présent Annuaire; son examen a été renvoyé au volume suivant.

TABLE DES

MATIÈRES

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ALGÉRIE

COLONIES FRANÇAISES ET PAYS DE PROTECTORAT

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