Nous n'avons là que la quantité totale des aliments solides absorbés et une portion seulement des aliments liquides; comme il n'y a pas eu, dans cette expérience, de détermination directe de la boisson aqueuse, nous devons avoir recours aux diverses évaluations qui ont été faites sur la totalité des substances ingérées, de manière à obtenir par une soustraction la proportion de boisson que nous n'avons pas pu faire

(1) A cause de l'eau ayant servi à la panification, en admettant 8 gr. de sel pour 100 litres.

entrer en ligne de compte. Voici les détermi

nations qui nous sont connues :

Les différences que présentent ces résultats proviennent en partie des latitudes diverses sous lesquelles ils ont été obtenus, car si le climat influe d'une manière importante sur les excrétions et la respiration, c'est-à-dire sur les pertes du corps, il doit influer également sur la ration alimentaire destinée à les réparer.

Quoi qu'il en soit des variations de l'expérience, nous voyons qu'à la somme des aliments (2,312 grammes) que nous déjà trouvée pour la consommation quotidienne de chaque soldat de la garde de Hesse-Darmstadt, il faut ajouter moyennement 254 grammes d'eau, au plus 476 grammes. Dans cette dernière hypothèse, la

(1) Haller, t. V, p. 62.

(2) Edinb, new philos. journ., déjà cité.

(3) Lehrbuch der Physiologie des Menschen, également deja cité.

plus défavorable à la question de l'utilité de l'addition du sel aux aliments, en supposant en outre 8 grammes de sel pour 100 litres d'eau, ce qui est également, comme nous l'avons dit, le maximum de ce qu'on rencontre habituellement, il ne faut ajouter à la quantité de chlorure de sodium (0.717), déjà constatée, que 03.038.

Ainsi donc, nous arrivons à cette conclusion que, d'après l'expérience faite en Allemagne sur des soldats soumis à un régime relativement recherché, il y a au plus 0gг.755 de chlorure de sodium existant naturellement dans la ration alimentaire quotidienne de l'adulte.

Nous ne pouvons pas, pour la France, citer une détermination aussi complète que celle due à M. Liebig; toutefois, la ration du soldat y est fixée par des règlements d'où il résulte, en rapportant à 30 jours, pour rendre la comparaison facile :

entrer en ligne de compte. Voici les détermi

nations qui nous sont connues :

Les différences que présentent ces résultats proviennent en partie des latitudes diverses sous lesquelles ils ont été obtenus, car si le climat influe d'une manière importante sur les excrétions et la respiration, c'est-à-dire sur les pertes du corps, il doit influer également sur la ration alimentaire destinée à les réparer.

Quoi qu'il en soit des variations de l'expérience, nous voyons qu'à la somme des aliments (2,312 grammes) que nous déjà trouvée pour la consommation quotidienne de chaque soldat de la garde de Hesse-Darmstadt, il faut ajouter moyennement 254 grammes d'eau, au plus 476 grammes. Dans cette dernière hypothèse, la (1) Haller, t. V, p. 62.

(2) Edinb. new philos. journ., déjà cité.

(3) Lehrbuch der Physiologie des Menschen, également deja cité.

plus défavorable à la question de l'utilité de l'addition du sel aux aliments, en supposant en outre 8 grammes de sel pour 100 litres d'eau, ce qui est également, comme nous l'avons dit, le maximum de ce qu'on rencontre habituellement, il ne faut ajouter à la quantité de chlorure de sodium (0.717), déjà constatée, que 03.038.

Ainsi donc, nous arrivons à cette conclusion que, d'après l'expérience faite en Allemague sur des soldats soumis à un régime relativement recherché, il y a au plus 0gr.755 de chlorure de sodium existant naturellement dans la ration alimentaire quotidienne de l'adulte.

Nous ne pouvons pas, pour la France, citer une détermination aussi complète que celle due à M. Liebig; toutefois, la ration du soldat y est fixée par des règlements d'où il résulte, en rapportant à 30 jours, pour rendre la comparaison facile :