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Dans un des chapitres se trouve traitée la question du chauffage domestique et du chauffage industriel. La fabrication du gaz fait l'objet d'une remarquable étude basée sur les renseignements les plus nouveaux; les auteurs, pour terminer, ont passé en revue les produits dérivés de l'industrie du gaz, qui sont aujourd'hui d'une si grande importance. Mais si, dans un nombre de pages relativement restreint, les auteurs n'ont pu donner aux différents chapitres tous les développements dont ils étaient susceptibles, ils ont complété leur œuvre par un appendice contenant des notes et une bibliographie très complète qui renvoie le lecteur aux mémoires originaux et aux traités spéciaux. La richesse des illustrations de cet intéressant volume va de pair ayec leur parfaite exactitude.

Cet ouvrage fait partie, ainsi que les Chemins de fer, de la Bibliothèque des Sciences et de l'Industre, qui vient de paraître chez Quantin.

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sont destinés aux ingénieurs et aux agents supérieurs des compagnies ; les autres, ouvrages de simple vulgarisation sont à l'usage exclusif de la jeunesse. Entre ces deux termes extrêmes, il y avait place pour un livre qui présentât les choses de manière à être compris de tous les lec- . teurs; les Chemins de fer contiennent en effet des renseignements assez détaillés pour intéresser les personnes qui désirent faire une étude d'ensemble de l'organisation des voies ferrées

Le livre de MM. Lefèvre et Cerbelaud traite sous une forme claire et concise tout ce qui a rapport à cette grande industrie des transports par rails qui depuis environ un demi-siècle a si profondément modifié la vie sociale des nations. De magnifiques illustrations éclairent le texte et mettent les choses mêmes sous les yeux du lec

teur.

Les auteurs ont pensé que, sans sortir de notre pays, on pouvait trouver sur nos lignes françaises tous les types désirables pour la description des nombreux rouages qui constituent un chemin de fer; leur œuvre forme par suite une monographie très complète des chemins de fer français, au début de l'année 1889.

De nombreux exemples comparatifs font voir sur quels points et de quelle manière les railways étrangers diffèrent des nôtres.

Cet ouvrage fait partie, ainsi que la Houille et ses dérivés, de la Bibliothèque des Sciences et de l'Industrie, qui vient de paraître chez Quantin.

LIVRES DE BIBLIOPHILES

DERNIERS OUVRAGES PARUS

Chez Launette le tome IX des Confessions de J.-J. Rousseau, illustré par Leloir, avec des eaux-fortes de Teyssonnières. On ne cesse d'admirer cet ouvrage modèle, bien conçu, bien conduit, parfait sous tous points. Nous avons eu à dire à chaque livraison ce que nous pensions de cette remarquable publication, qui est vraiment une merveille en son genre. Il faut espérer que tous les amis des livres d'art distingué seront de notre sentiment, car ce serait à désespérer du bon goût des amateurs, si cet ouvrage si superbement illustré ne trouvait pas un large succès dans le monde des Bibliophiles français et étrangers.

Chez Émile Testard a paru enfin un livre depuis longtemps annoncé et attendu la Chronique du règne de Charles IX, par Prosper Mérimée, avec des illustrations nombreuses d'Édouard Toudouze, ancien prix de Rome, peintre historique des xvi et xviie siècles, et illustrateur de Mademoiselle de Maupin, publiée chez Conquet.

Ce volume est de format grand in-8° jésus, imprimé à mille exemplaires, non numérotés (ce qui est un tort). L'impression est faite par Chamerot, sur vélin, et les cent dix compositions de M. Toudouze ont été gravées sur bois par six graveurs divers: MM. Charpentié, Dutheil, Froment, Méaulle, Rousseau et Thomas. Prix de l'exemplaire vélin 40 francs. Le tirage de grand luxe comprend vingt-cinq exemplaires sur chine (n° 76 à 100), au prix de 100 francs, et soixantequinze exemplaires sur japon (1 à 75), au prix de 125 francs.

Cette publication d'art est la première d'une séTie d'ouvrages que M. Testard compte nous donner successivement, et qui comprendra les Chouans de Balzac, illustrés par Julien Le Blant, et les Beaux Messieurs de Bois-Doré, avec illustrations

d'Adrien Moreau. Il paraît que ces deux belles œuvres paraîtront dans le courant de 1889.

Nous ne pouvons nous occuper en ce moment que de la Chronique de Charles IX, dont nous. possédons sous les yeux un exemplaire sur vélin.

L'impression du livre est fort belle et fait honneur à Georges Chamerot. Rien à dire sur l'imposition du texte, sur les marges, sur l'ensemble du volume, qui est de fort bon goût. Les compositions d'Édouard Toudouze sont également très heureuses, d'une grande science de détails, d'une rare habileté de mise en scène, d'une véritable ingéniosité dans la recherche et dans la disposition de ses personnages. Les bois seuls sont un peu inquiétants, dans une tonalité grise; évidemment trop lâchés et surcoupés à la roùlette, ils n'ont pas la franche vigueur ni la hardiesse de taille des anciennes gravures sur bois et ils se rapprochent trop par la minutie et le fignolage des procédés de reproduction à grande réduction héliographique. Évidemment Toudouze, qui est un artiste précis, très documenté, très fouilleur de physionomies et très chercheur de petits détails, n'est pas facile à interpréter avec ampleur, et les burinistes du bois sont obligés de miniaturer leur buis à la loupe pour mettre en valeur ses jolis dessins; aussi il nous est permis de penser que peut-être le bois ne convenait point à Toudouze, et nous eussions peutêtre préféré un livre d'un prix plus élevé et entièrement aquafortisé, avec mélange de fins procédés sur cuivre, à cette « mise ligneuse » qui, pour être fort bien soignée, est certainement trop apprêtée et trop raffinée dans la délicatesse des tailles menues, menues, menues.

Quoi qu'il en soit c'est là un beau livre à tous égards et qui fera plus pour la renommée éditoriale artistique de M. Émile Testard que l'édition nationale de Victor Hugo, où l'on sent cepen

dant que tant de soins et d'efforts ont été dépensés. La Chronique de Charles IX d'Édouard Toudouze est certes plus conforme à la vérité historique que celle dont Ed. Morin se fit naguère l'illustrateur pour la Société des Amis des livres, mais Morin avait la plume amusante, et l'eau-forte a conservé ses jolis jeux de croquiste vibrant. M. Testard a monté la Chronique dans le livre, comme Claretie a monté Henri III au Théâtre-Français : c'est la même sûreté de goût, la même précision de détails, le même charme, ce n'est pas peu dire; et je souhaite que le succès soit aussi grand, car cette édition, malgré nos légères critiques, mérite d'être accueillie avec empressement par tous les bibliophiles Mériméistes, c'est-à-dire par les vrais lettrés.

La Maison Quantin a publié le mois dernier plusieurs volumes fringants d'allure, sous des couvertures printanières qui font plaisir à voir; il faut d'abord citer les Contes choisis de Champfleury, qui comprennent les Trouvailles de M. Bretoncel, la Sonnette de M. Berloquin, Monsieur Tringle. Cette édition de grand luxe est illustrée d'un portrait de Champfleury, de trois eaux-fortes et de nombreux dessins dans le texte par Evert Van Muyden. Un volume in-8° carré, tirage à mille exemplaires numérotés sur vélin du Marais. Prix: 15 francs. Quarante-cinq exemplaires sur grand japon. Prix: 30 francs. Cinq exemplaires sur japon avec aquarelles originales sur le faux-titre. Prix: 100 francs.

Champfleury, le père du Réalisme, le chef d'école des premières évolutions de notre littérature vers la vérité descriptive et l'observation, Champfleury, qui eut un si grand succès avec les Bourgeois de Molinchard et qui écrivit plus de vingt romans classés et appréciés du public, a surtout excellé dans le conte humoristique prestement enlevé, écrit d'une plume satirique avec une verve mordante et une ironie un peu bonhomme, qui ont donné à son œuvre un caractère si particulier. Qui ne connaît, par le souvenir. reconnaissant du rire provoqué, l'infortuné Monsieur Tringle? Qui ne se souvient de l'antiquaire Bretoncelle? Qui enfin n'a gardé mémoire des exploits de Monsieur Berloquin, mis en enfer par le carillon mystérieux et nocturne de sa sonnette.

Ces trois types de province sont restés à nos yeux bien vivants, bien accusés dans leur silhouette bouffonne; ils se maintiennent par la pondération même de leur nature caricaturale et font figure à part dans le bagage littéraire très considérable du peintre de Mademoiselle Marielte.

Les directeurs de la Maison Quantin ont voulu donner au public ces trois contes choisis en une édition délicatement illustrée et tirée à petit nombre. Ils ont trouvé en M. E. Van Muyden uu dessinateur original, un petit-cousin de Töpffer par l'ingéniosité de ses croquis et aussi par son rare talent d'aquafortiste. M. Van Muyden a semé près de cent dessins dans ce délicieux petit livre qui est combiné et exécuté avec le goût le plus sûr, dans une conception toute nouvelle de l'illustration. Les trois contes sont précédés de trois têtes de chapitre et lettres ornées à l'eauforte. A ce tirage en taille-douce se trouvent joints des dessins au lavis, à la plume, au fusain, heureusement répandus dans le texte et tirés typographiquement avec un grand éclat d'impres

sion.

Cette publication, qui s'épuisera vivement, fait partie de cette petite série d'ouvrages contemporains entreprise par la Maison Quantin et qui a débuté l'an dernier par le Rosier de Mme Husson, de Guy de Maupassant, illustré page à page par Habert-Dys et qui a obtenu un très grand succès auprès des bibliophiles friands de nouveautés artistiques.

La seconde publication de la Maison Quantin nous ramène enfin à cette ancienne Petite Collection antique qui eut tant de succès.

Le volume qui clôt la série, c'est Catulle, Odes à Lesbie et Épithalame de Thétis et Pélée, avec notices par A.-J. Pons. Un volume in-32 colombier, illustré par Poirson de trois en-têtes et onze gravures formant pages, imprimés en aquarelles typographiques, avec encadrement bistre. Prix: 10 francs.

La Petite Collection antique, fondée il y a quelques années par la librairie Quantin, est demeurée sans rivale par le choix raffiné des ou vrages et le goût exquis qui a présidé aux illustrations: Apulée, Ovide, Anacréon, Théocrite, Properce, Lucien, Horace, Virgile, pour n'en citer que quelques-uns, sont entrés de plein droit dans cette collection. Les genres étrusque, grisaille, pompéien, etc., les tons vert bronze, bleu clair, bleu faïence, carmin, etc., ont été employés à tour de rôle dans les premiers volumes; pour le quatorzième, Catulle, que nous avons sous les yeux, l'artiste, M. Poirson, a imaginé un encadrement bistre qui est d'une véritable élégance, avec des aquarelles typographiques faisant l'effet de miniatures. Les caractères sont d'une netteté remarquable, l'impression est une caresse pour l'oeil ; l'ensemble forme un bijou typographique, composé de séductions aux

quelles nous ne savons quel bibliophile serait capable de résister.

Ce volume clôt définitivement la Petite Collection antique, mais il la clôt dignement. Tous les amateurs voudront relire dans cette coquette édition le poète qui a mérité d'être appelé l'André Chénier des Romains, le chantre passionné d'Ariane, l'aimable auteur du Moineau de Lesbie. Les fidèles traductions de Guinguené et de MM. Collet et Joguet, les savantes notices biographique et artistique de A.-J. Pons donnent à cet ouvrage, irréprochable au point de vue de la forme, un cachet de haute science qui en double la valeur et l'intérêt.

Les quatorze volumes de la Petite Collection antique forment un monument unique et bien hom ogène.

La Librairie des Bibliophiles a entrepris, dans sa Nouvelle Bibliothèque classique à 3 francs le volume (cartonné, 4 francs), la publication des Œuvres choisies de Voltaire. On n'achète plus aujourd'hui de Voltaire complet, et un choix judicieux de ses oeuvres, très élégamment imprimé dans un format commode et portatif, et accessible à tous par la modicité de son prix,

est un véritable service rendu aux lecteurs.

Cette nouvelle édition est due aux soins de M. Georges Bengesco. La pureté du texte, réimprimé sur la dernière édition publiée du vivant de Voltaire; la science et l'agrément répandus dans les Préfaces placées en tête de chaque volume; l'abondance des variantes, l'intérêt des notes, tout concourt à faire de cette publication une véritable œuvre d'érudition digne du savant diplomate à qui l'on doit la Bibliographie voltairienne.

Le tome V, qui paraît aujourd'hui, est le quatrième et dernier volume des Romans et Contes. Outre le tirage ordinaire, il est fait un tirage d'amateurs à petit nombre sur papier de Hollande, papier de Chine et papier Whatman.

Nous avons parlé il y a quelque temps, dans cette revue, d'un Livre de prières tissé en soie entièrement. Cette publication surprenante, faite par M. Antoine Roux, libraire à Lyon, est aujourd'hui terminée, et nous sommes heureux de pouvoir citer un article de M. Charles Comte relatif à cette œuvre unique en son genre:

«Il y a quelques années, dit M. Comte, Egger, le savant helléniste de l'Institut, contait à l'un de ses anciens élèves de l'École normale, M. Heinrich, alors doyen de la Faculté des lettres à

Lyon, qu'il écrivait un ouvrage intitulé: le Livre, c'est-à-dire une étude sur les divers systèrnes par lesquels l'homme a fixé et transmis sa pensée. Le doyen lui répondit que sûrement il pourrait lui citer un livre fait par un procédé qu'il ne connaissait pas; et, pour appuyer son dire, lui annonça qu'il venait de se produire à Lyon un vrai livre non imprimé, mais avec des caractères tissés dans la soie.

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Egger s'informa, et, dans un rapport communiqué à l'Institut, dit qu'un disciple de Jacquard (ce fut son expression), M. J.-A. Henry, fabricant à Lyon, venait d'inventer le livre tissé en soie, c'est-à-dire le livre aux caractères inaltérables, dont la matière pourrait défier le temps par sa solidité.

« Ce livre était le poème des laboureurs de Lamartine. C'était une recherche de tissage dont les rares exemplaires 'n'ont jamais été dans le commerce. L'un d'eux est à la Bibliothèque nationale; un autre, plus riche, édition unique, fut commandé tout spécialement et sous condition qu'il n'en serait plus tissé d'autres, pour être offert au comte de Paris.

« L'ouvrage actuel, dont le premier exemplaire a été offert à Sa Sainteté Léon XIII, le Livre de

prières, est le résultat des précédentes recher

ches et peut être considéré comme le vrai prototype du livre tissé.

« Nous savons que celui qui l'a fait n'a pas eu la prétention de faire mieux que ses prédécesseurs," auteurs de tableaux tissés, tels que le Testament de Louis XVI, par Maisiat, le Jacquard de Bonnefond, par Didier Petit, une Vierge de Raphaël, par Furnion, l'Appel à la civilisation, par Verzier, le magnifique portrait de Washington, par Mathevon et Bouvard, et celui de Humboldt, par Lamy et Giraud. Il a voulu faire autre chose et nous ne voulons nous-même établir aucune comparaison. Dans le livre tissé, en effet, neuve est l'idée, nouvelle est la manière.

« Le plus précieux des concours fut acquis à M. J.-A. Henry, celui d'un artiste aussi distingué que modeste, le R. Père Hervier, de la Société de Marie; c'est lui qui, à titre gracieux, s'est plu à faire le choix des prières et à dessiner ensuite d'une main savante, délicate, ingénieuse, les pages toutes différentes dans les styles gothiques du XIV au XVIe siècle.

« M. Roux, libraire-éditeur bien connu, vint joindre sa compétence spéciale, sa collaboration effective dans les frais, et se charger d'être l'intermédiaire auprès du public. Ce fut avec une joyeuse ardeur que M. J.-A. Henry entreprit le tissage des charmants dessins du R. P. Hervier. « Les feuillets du livre sont tissés avec les plus

qui lui est dû. »>

belles soies cévenoles de la marque privilégiée de rétablir la vérité et d'attribuer à chacun ce de l'Argentière de MM. Palluat et Testenoire. L'armure qui sert de fond est un satin si serré qu'il prend l'aspect d'une armure particulière. Contrairement à ce qui s'est fait jusqu'à ce jour, le livre présente la chaîne horizontalement, tandis que la trame produit les caractères dans le sens vertical.

« Les mouvements de mécanisme sont d'un dixième de millimètre. Une des grandes difficultés vaincues est celle de la finesse du tissu, qui compte 400 passées de trame; mais tout se réalise avec l'ouvrier de Lyon auquel on peut tout demander, avec lequel on peut tout oser.

« Le R. Père Hervier, M. Henry et M. Roux ont désiré que le premier exemplaire de cet ouvrage, unique en son genre, fût déposé aux pieds de Sa Sainteté Léon XIII pendant ses fêtes jubilaires. Sa Grandeur Mgr l'archevêque de Lyon a bien voulu leur témoigner l'intérêt qu'il prenait à cette œuvre, en se chargeant de la présenter; et ils ont eu la joie d'apprendre que le Saint-Père a parcouru le Livre de prières page à page et a déclaré se le réserver après l'Exposition pour sa bibliothèque particulière.

« C'est la plus belle récompense que les auteurs aient pu souhaiter pour cet ouvrage d'un petit volume, il est vrai, mais fruit de beaucoup d'études, de dépenses et de labeur.

« On avait écrit sur ce livre avec plus ou moins d'exactitude et de précision. Nous nous sommes permis de le faire connaître, dans l'unique but

Le prix de l'ouvrage a été fixé à 200 francs complet en carton. L'éditeur se charge des reliures depuis 100 francs jusqu'à 1,000 francs. Il réserve des gardes tissées spécialement au prix de 80 francs les quatre gardes.

Passons du sacré au profane.

Notre ami le libraire-éditeur Isidore Liseux ne fait plus gémir les presses que pour nos voisins d'outre-Manche; il réserve aux puritains de la Grande-Bretagne la traduction de ses plus rares éditions de naguère. Nous signalons à nos lecteurs insulaires deux livres qui ne sont pas précisément réservés au Drawing-Room, le premier est l'Opus sadicum, qui cache sous cette latinité transparente la Justine du marquis de Sade. (Tirage à petit nombre, 2 guinées. Un vol. grand in-8° de 400 pp.)

L'autre est intitulé Proverbs in Jests or the tales of Cornazano, petit volume elzévirien in-16 de 240 pages, prix 10 schellings, qui est la traduction fidèle des fameux proverbes de Cornazano, publiées il y a quelques années par le zèle érudit de M. Lizeux.

Fermons les yeux.

Ne gênous pas monsieur Lizeux!...

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