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de curieux; il rapporte les inscriptions anciennes, les chansons populaires, quelques anecdotes intéressantes, et surtout, historien fidèle, il raconte des traits de courage, de bonté, d'affabilité de l'auguste voyageuse, et l'ivresse, le bonheur des bons montagnards Béarnais pressés sur ses pas.

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74. RÉCIT DE L'ÉVASION D'UN OFFICIER PRIS A QUIBERON, saivi d'une élégie; par M. J.-C. de MONTBRON, memb. de la Chambre des députés. 2o. édit. rev. et augm. de notes historiques et explicatives, avec 2 grav., in-8°., de 186 p. Paris, 1825; Maurice.

Ce récit intéressant des périls et des souffrances de l'auteur fait connaître quelques faits plus généraux, qui se lient à l'his toire de la déplorable expédition de Quiberon.

75. BOSQUEJO HISTORICO DE LOS PRINCIPALES ACONTECIMIENTOS DE LA REVOLUCION FRANCESA.- -Essai historique sur les principaux événemens de la révolution française; par M. DULAURE; trad. en espagn., par D. F. DE ANGULO; tom. 4 et 5. In-8. de 55 feuilles ; prix, 16 fr. Paris, 1826; Dupont.

76. Histoire de Napoléon et de la GRANDE ARMÉE pendant l'année 1812; par le génér. comte de SÉGUR. 8°. édition, 2 vol. in-8°. ensem. de 54 feuill., plus une carte et une pl. Prix, 15 fr. Paris, 1826; Lemoine.

77. Mémoires pour servir a l'histoiRE DE FRANCE Sous le gouvernement de Napoléon Bonaparte, et pendant l'absence de la maison de Bourbon, contenant des anecdotes particulières sur les principaux personnages de ce temps; par J. B. SALGUES. 37. 38. 39e. liv. (Fin du tome V, et commencement du tome VI). In-8°. Paris, 1826; Dentu.

L'ouvrage aura 8 volumes en 48 livr. Prix de la souscription, 60 francs.

78. NAPOLÉON DEVANT SES CONTEMPORAINS. In 80. de 29 feuill. prix, 7 fr. Paris, 1826; Baudouin frères.

Les journaux de la Belgique attribuent cet ouvrage à Lucien Bonaparte, prince de Canino.

79. ATLAS CONSTITUTIONNEL, ou Tableaux chronologiques, généalogiques et biographiques, pour servir à l'histoire de la monarchie représentative en France, depuis la rentrée des Boutbons; sur le plan de l'Atlas de A. J. Lesage (comte de Las, Cases). Par A. J. de MANCY, auteur de l'Atlas des littératures, des sciences et des beaux-arts. (Avant-prospectus) in-8°., de de feuille. Paris, rue de l'Odéon, no. 32. L'ouvrage se composera de 11 tableaux qu'on promet de mois en mois; chaque tableau col. et satiné coûte 4 fr.

80. Mémoires de G. J. OUVRARD, sur sa vie et ses diverses opérations financières, ornés d'un fac-simile d'une lettre de M. le duc de Richelieu. 2o. édit., 1o. partie. În-8°. de 23 feuill. ; prix, 6 fr. Paris, 1826; Moutardier.

81. Histoire DES ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE; par Arnold SCHEFFER. In-12 de 13 feuill. . Paris; Raymond. 82. A HISTORY OF BOSTON. Histoire de Boston, capitale de l'état de Massachussets, depuis son origine jusqu'à l'époque actuelle; avec une notice sur les environs de cette ville, par CALEB H. SNOW. In-8°. de 400 pag. avec figures. Boston, 1825; Bowen.

MÉLANGES.

83. MNEMOSYNE, MERGELINGEN VCOR WETENSCHAPPEN EN FRÁÁIJÉ LÉTTEREN.-Mnemosyne; mélanges pour les sciences et lés belleslettres, recueillis par H. W. et B. F. TIEDEMAN. Tom. I à V. In-8。. Dordrecht, 1822-1825; Blussé et Van Braam.

A part la poésie, ce recueil se compose en grande partie de morceaux relatifs aux belles-lettres. En voici l'indication d'après l'ordre des volumes.

Tome I. De Caton l'ancien et du Songé de Scipion, de Ciceron par C. Groen. C'est en partie une analyse et en partie uné traduction des deux traités de l'orateur romain. - L'éloquence de Périclès appréciée, par M. Siegenbeek, d'après les assertions de Thucydide. De la propagation générale de la langue latine dans l'Europe occidentale, pendant le moyen âge ; par M. Temminek. Robertson attribué à l'imperfection des langues d'EuG. TOME VI.

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rope d'alors, l'avantage qu'eut la langue latine de devenir une langue universelle. M. Temminck croit plutôt que ce fut le clergé qui, pour maintenir le peuple dans l'ignorance et la servitude, choisit le latin afin de transmettre dans cet idiome, les connaissances qu'il voulait bien laisser répandre. — De la réforme politique de la Toscane, sous le règne de Léopold, par J. P. Kleyn. Tous les édits et ordonnances par lesquels Léopold remédia à la quantité d'abus qui s'étaient introduits dans le gouvernement, sont énumérés et commentés.

Tome II. Tableau de la révolution des Pays-Bas sous le règne de Philippe II, suivi d'une dissertation sur le pouvoir des villes sous les comtes de Hollande, et sur le caractère pieux de Guillaume I.; par M. Siegenbeek. Il n'y a point de faits nouveaux dans ces trois morceaux; mais le premier et le troisième sont des exposés intéressans. Une suite de ces morceaux se trouve dans les tomes III et IV. Traite de Plutarque sur la multitude d'amis, traduit en hollandais par C. Groen. - De la Sakontala du poëte indien Calidas, par le professeur Hamaker. L'auteur y jette un coup d'œil sur le drame des Indous, analyse celui de Sakontala et en traduit plusieurs scènes

Tome III. Essai d'une comparaison d'Homère et d'Herodote, par Pruys van der Hæven. C'est sous le rapport historique que l'auteur cherche des analogies entre ces deux écrivains de l'antiquité. Sur la différence entre la tragédie grecque et la tragédie hollandaise, par M. Terpstra. Des motifs religieux ont donné lieu au théâtre des Grecs et à celui des peuples modernes : mais ceux-ci ont modifié le leur d'après leurs sentimens chrétiens et d'après leurs mœurs nationales. C'est ce que l'auteur fait voir par l'analyse de quelques tragédies grecques et hollandaises. Satire d'Utrecht, du temps de la domination espagnole. Observations sur l'histoire et les journaux, pår D. J. Romer. Ces observations ne portent sur aucun fait particulier. Du chant populaire des Hollandais, comparé à celui d'autres peuples. Cet article se borne, comme le précédent, à des réflexions générales.

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Tome IV. Esquisse de la vie et du caractère de Livia Drusilla, dernière épouse de l'empereur Auguste; par M. Donckermann. Les sources ne sont pas indiquées, mais l'auteur avertit qu'il les fera connaître dans l'édition qu'il se propose de donner de la Consolatio ad Liviam Augustam de morte Drusi Neronis. ·

Discours sur Viglius Ayta Van Zuichem, par R. Van Ommeren. Ayta était, sous le règne de Philippe II, président du conseil d'état et du conseil intime à Bruxelles, et avait quelque influence sur les affaires de sa patrie.

Tome V. Dissertation sur les colonies des anciens Phéniciens, Grecs et Romains, par M. Terpstra. L'auteur fait voir quelle était la politique qui guidait chacun de ces peuples en établissant des colonies, et de quelle manière il procédait lorsqu'il s'agissait d'envoyer au dehors le superflu de sa population. Il avoue s'être beaucoup aidé des recherches de Heyne et Heeren. Le même sujet a récemment occupé plusieurs savans des Pays-Bas. Nous trouvons citées dans une note les dissertations suivantes : BRAND, De jure coloniarum, Leyde 1820; VAN WIERINGHEN BORSKI, De Phonicum coloniis, Utrecht 1825; WiCHERS, De colonis veterum, Groningue 1825. Des progrès et

de la décadence du gout d'un peuple, qui se manifestent par l'état de ses médailles et monnaies; traduit de l'allemand par Struchtmeyer. On ne nomme pas l'auteur de cette dissertation intéressante, qui contient des rapprochemens piquans entre les médailles anciennes et modernes. Le goût et les sentimens dominans d'un siècle se font connaître souvent dans les médailles. Dans le moyen âge, lorsque le clergé était tout-puissant, les médailles étaient couvertes de croix, de clefs, de thiares, de mitres. Une noble simplicité est le cachet du goût antique. Les modernés se sont long-temps empressés de mettre dans leurs médailles autant de choses que l'espace en comportait. Une médaille de la ville de Dantzick frappée en 1659, sur la prise d'un retranchement des Suédois, contient d'un côté une longue légende, et de l'autre côté une carte topographique. Plusieurs médailles de Saxe et de Lunebourg sont presque méconnaissables, à cause de la quantité d'armoiries qu'on a voulu y figurer. Sur une médaille frappée à Magdebourg en 1622, Vénus et les trois Grâces se tiennent sur un chariot de poste allemand. Une médaille de Chrétien V, roi de Danemark, de l'an 1686, avec la légende Arbiter maris baltici, représente Neptune avec un manteau chargé d'armoiries. Les médailles allemandes et hollandaises ne contiennent pas des idées moins absurdes. Ce fut en France, sous le règne de Louis XIV, que le goût s'épura dans l'art de faire des médailles. Depuis ce temps les autres peuples réformèrent aussi leurs empreintes. L'auteur cite trois.

médailles anglaises sur les succès de la marine de l'Angleterre à Gorée, Quebec et au Canada en général, ainsi que la médaille, frappée à Vienne en 1762, sur la mort de la princesse Jeanne Gabrielle. En parlant d'une médaille de l'électrice Élisabeth Charlotte, médaille dont les deux côtés sont chargés 'd'écritures, l'auteur rappelle ou assure que Philippe II, roi d'Espagne, ayant aboli par ordonnance les longs titres que ini donnait le protocole espagnol, le pape Pie V regarda cette réforme comme un si mauvais exemple, qu'il mit l'ordonnance de Philippe à l'index; et Jean Casimir, roi de Pologne, ayant mis trois et cetera après son nom dans une lettre au roi de Suède, Charles Gustave, à qui il ne donna que deux et cetera, fournit par là un motif de plus à la guerre sanglante entre les deux rois. L'auteur fait remarquer que lorsque les princes ont de pareilles faiblesses, il n'est pas étonnant que les artistes s'y conforment dans leurs médailles. Aux dix-septième et dix-huitième siècles, il était d'usage de mettre sur les médailles un chrono-distichon, ce qui en défigure un bon nombre. Dans quelques pays le gouvernement s'est réservé le privilége de frapper des médailles; dans d'autres cette faculté appartient à certaines classes ou bien à tout le monde. Dans les anciennes villes impériales d'Allemagne, chaque citoyen pouvait faire des médailles sur les patriciens, conseillers, pasteurs et professeurs dont il voulait honorer la mémoire. Mémoire sur Louis de Nassau, par Siegenbeek; bonne biographie d'un prince qui, dès l'année 1530, introduisit la réforme religieuse dans son état, signa le traité de fédération de Smalkalde, et aida les Pays-Bas à recouvrer leur indépendance et à pratiquer le culte réformé.

D-G.

84. BIBLIOTHECA CRITICA NOVA, edentibus I. BAKE, I. GEEL, H. A. HAMAKER, P. HOFMAN PEERLKAMP. Vol. 1. Lugd. Batav., 1825; Luchtmans.

Ce recueil, consacré à la philologie, à l'archéologie, et à la littérature orientale, s'annonce sous les auspices de plusieurs noms célèbres en Allemagne, et renferme plusieurs articles remplis d'une saine érudition. En tête, on trouve un examen de l'OEdipe à Colonne de Sophocle, publié à Leipzig, en 1825 par le célèbre Hermann. M. Bake y discute le mérite de plusieurs leçons admises ou rejetées par les derniers éditeurs Reisig,

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