La hollande musicale à Paris: Histoire d'un concert. Vendu au bénéfice de la Société de Bienfaisance hollandaise de Paris

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L. Sauvaitre, 1891 - 151 páginas

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Página 163 - VILLE MORTE Vague, perdue au fond des sables monotones, La ville d'autrefois, sans tours et sans remparts, Dort le sommeil dernier des vieilles Babylones, Sous le suaire blanc de ses marbres épars. Jadis elle régnait; sur ses murailles fortes La Victoire étendait ses deux ailes de fer. Tous les peuples d'Asie assiégeaient ses cent portes; Et ses grands escaliers descendaient vers la mer... Vide à présent, et pour jamais silencieuse, Pierre à pierre, elle meurt, sous la lune pieuse, Auprès...
Página 30 - La Haye plus de magnificence et plus de société par le concours des ambassadeurs. J'y passe ma vie entre le travail et le plaisir, et je vis ainsi à la hollandaise et à la française. Nous avons ici un opéra détestable ! Mais en revanche...
Página 31 - Nous avons ici un Opéra détestable; mais, en revanche, je vois des ministres calvinistes, des arméniens, des sociniens, des rabbins, des anabaptistes , qui parlent tous à merveille, et qui, en vérité, ont tous raison.
Página 224 - Je vins au monde au pied d'un figuier, il ya vingt-cinq ans, un jour que les cigales chantaient et que les figuesfleurs, distillant leur goutte de miel, s'ouvraient au soleil et faisaient la perle.
Página 224 - Aux cris que je poussais (ma mère ne se plaignit même pas, la sainte femme !), mon brave homme de père, qui moissonnait dans le haut du champ, accourut. Une source coulait là près, on me lava dans l'eau vive ; ma mère, faute de langes, me roula tout nu dans son fichu rouge ; mon père, afin que j'eusse plus chaud, prit, pour m'emmailloter, une paire de chausses terreuses qui séchaient pendues aux branches du figuier; et, comme le jour s'en allait avec le soleil, on mit sur le dos de notre...

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