Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volumen5

Portada

Dentro del libro

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 188 - Et vous prie et vous requiers à jointes mains que ne fassiez nulle bataille , ni ne guerroyiez contre nous , vous, vos gens et vos sujets. Croyez sûrement , quelque nombre de gens que vous ameniez contre nous , qu'ils n'y gagneront mie ; et sera grand pitié de la grande bataille et du sang qui sera répandu de ceux qui y viendront contre nous.
Página 302 - Anglais, sauf quelques gens de guerre qui continuaient à rire, étaient attendris : les Français murmuraient que cette mort était cruelle et injuste. " Elle meurt martyre pour son vrai Seigneur. Ah ! nous sommes perdus, on a brûlé une sainte ! Plût à Dieu que mon âme fût où est la sienne.
Página 121 - ... seigneurs de sa suite et de la garnison. Le peuple , les gens de guerre , les femmes , les enfans , se pressaient autour d'elle , tous se tenaient pour délivrés et arrivés à la fin de leurs maux et de leurs périls ; ils se sentaient tout réconfortés et comme désassiégés par la vertu divine qu'on leur avait dit être en cette simple pucelle. Il semblait qu'ils vissent un ange de Dieu , ou Dieu lui-même descendu parmi eux...
Página 105 - Si vous ne donnez pas d'autre signe pour faire croire à vos paroles, ajouta-t-il , le roi ne pourra point vous prêter d'hommes d'armes, car vous les mettriez en péril. — Par mon Dieu...
Página 132 - Hire, d'HIiers et d'autres chevaliers, s'en alla au-devant du bâtard d'Orléans , du sire de Raiz, du maréchal de Boussac. Les uns et les autres passèrent entre les bastilles des Anglais, qui ne bougèrent point. Le comte de Suffolk, inquiet de voir ses gens troublés par l'idée du miracle de la Pucelle, ne voulait point se risquer2.
Página 250 - Jeanne-d'Arc, et la distinguaient à sa huque' d'écarlate, brodée d'or et d'argent; enfin ils poussèrent jusqu'à elle. La foule se pressait sur le pont. De crainte que l'ennemi n'entrât dans la ville à la faveur de ce désordre, la barrière n'était point grande ouverte ; Jeanne se trouva environnée des ennemis ; elle se défendit courageusement avec une forte épée qu'elle avait conquise à Lagny sur un Bourguignon. Enfin...
Página 104 - Pour mieux éclaircir des doutes si graves , le roi s'en alla à Poitiers, et y fit conduire Jeanne. L'Université de cette ville était célèbre ; le parlement de Paris y siégeait. C'était un lieu où l'on ne pouvait manquer d'avoir de grandes lumières et de sages conseils. Aussi Jeanne disait-elle en chevauchant pour s'y rendre: « Je sais bien que j'aurai fort à faire » à Poitiers, où l'on me mène; mais Mes
Página 108 - C'était un mystère, sans doute; mais Dieu a souvent dit à des vierges des secrets qu'il a cachés aux hommes, témoin la sainte Vierge et les savantes sibylles. Quant à la crainte de tomber dans un artifice du démon, le prélat convenait qu'on ne peut juger d'où vient le pouvoir d'une personne, que par sa conduite, par ses œuvres et par le bien qu'elle fait. Enfin il ajoutait qu'en ceci il était à propos d'employer toutes les...
Página 166 - Lord Talbot, lord Scales , lord Hungerford , et la plupart des capitaines anglais, se rendirent prisonniers. « Hé « bien, seigneur Talbot, lui dit le duc d'Alençon, « vous ne vous attendiez pas à cela ce matin? — « C'est la fortune de la guerre, » répondit l'Anglais sans s'émouvoir.
Página 101 - Je te dis , de la part de Messire , que « tu es vrai héritier de France et fils de roi '. » Et il se trouvait précisément que peu auparavant le roi, accablé de ses chagrins et presque sans espérance, s'était retiré en son oratoire; là il avait, au fond de son cœur et sans prononcer de paroles , prié Dieu que s'il était véritable héritier descendu de la noble maison de France , et que le royaume dût justement lui appartenir, il plût à sa divine bonté de le lui garder et défendre...

Información bibliográfica