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Crânes de Rhétie et des Alpes. - p. 100-101 c. r. Laumonier. La nationalité française.- p. 139. Varia: Crânes de S. Maur-les-Fossés. p. 160 166 (avec G. HERVÉ). Le crâne Morvandeau. — p. 195-198 Rapport annuel pour 18921893. p. 386-388 (avec G. HERVÉ): Crânes berrichons. Chambre des députés. N° 2631. Session de 1893. Proposition de loi tendant à la diminution du nombre des députés, présentée par MM. HOVELACQUE et CHASSAING.

Chambre des députés. N° 2630. Proposition de loi relative à la réduction de la durée du mandat législatif, présentée par MM. HOVELACQUE et CHASSAING.

Chambre des députés. N° 2607. Session de 1893. Proposition de loi tendant à ouvrir au Ministre de l'Intérieur un crédit de 30,000 francs en faveur des ouvriers de l'usine d'équipements militaires de la Glacière. Présentée par MM. HOVELACQUE, JACQUES et BASLY.

Recherches ethnologiques sur le Morvan, par Abel HoveLACQUE et G. HERVÉ. Paris, 1894, in-8°, 256 p. (Mémoires de la Société d'Anthropologie, 2e série, tome V, fasc. 2.)

Revue de l'École d'anthropologie, IV, 1894, p. 103-108: c. r. Mémoires de la Société dauphinoise d'ethnologie et d'anthropologie. p. 135-136: L'indice frontal. p. 163-166 (avec G. HERVÉ): Crânes de Puiseux-lès-Louvres. -p. 188200 (avec G. HERVÉ) : Étude de 35 crânes dauphinois.

Revue de Linguistique, t. XXVIII, 1895, p. 185-199: Quelques notes sur les contes de Perrault (Signé O. K.). Revue de l'École d'anthropologie, t. V. 1895, p. 96-102 : c. r. Meyer. Philippines et Négritos. - p. 117-122 (avec G. HERVÉ) Notes sur l'ethnologie du Morvan. — p. 133135. Ethnologie de l'Italie ancienne. p. 225-226 : c. 1'. Ferd. Oloriz. L'indice céphalique en Espagne. - p. 323324 Crânes de Toulon-sur-Arroux. Sergé. Races méditerranéennes. - VI, 1896, p. 51-56: La taille dans un canton ligure.

p. 418-489 c. r.

ÉTUDES DE SYNTAXE COMPARÉE

II. La relation locative dans les langues italiques'.

La morphologie se borne habituellement à constater les énallages casuelles qui se sont produites dans un domaine linguistique donné. « Le latin, dira-t-elle, emploie le locatif de 2o déclinaison en fonction de génitif. » Comment il en est venu à cette confusion, elle l'ignore et ne s'en soucie. Rarement elle pousse plus avant, et il faut convenir que rarement elle en a les moyens. Parfois, lorsque deux formes casuelles se ressemblaient extérieurement, la morphologie à elle seule parvient à s'expliquer comment l'une a absorbé l'autre: c'est le cas, en grec, de nos et inno, qui devant voyelle revenaient au même. Parfois encore, l'emploi d'une forme pour une autre dans un système de déclinaison a entraîné postérieurement leur assimilation dans un autre système: il n'est pas douteux, par exemple, que la disparition graduelle du vocatif singulier, remplacé à peu près partout par le nominatif, ne soit due en grande partie, sinon même en totalité, à l'iden

1. La sigle Zw. renvoie aux Inscript. Italiae Inferioris de M. Zwetaieff (Moscou 1886).

tité primitive de ces deux cas au pluriel. Mais, après élimination de ces menus problèmes solubles à première vue, il demeure encore un résidu considérable d'énallages qui ne s'éclaireront que si l'on essaie de franchir les limites étroites de la pure morphologie et de restituer dans les grandes lignes le mécanisme de la construction indo-européenne.

C'est ce que je me suis efforcé de faire une première fois, ici même, pour me rendre compte de la genèse de la proposition infinitive gréco-latine', et j'aurais renouvelé plus tôt la tentative, si le noir oubli qui en accueillit les débuts n'eût été de nature à m'en décourager. Quoi qu'on doive penser de cette étude, que je n'ai jamais vue citée nulle part et qui aujourd'hui encore me paraît mériter moins d'indifférence, on me permettra d'en revendiquer la méthode et de me référer sans plus au postulat qui la domine tout entière: à savoir, que la langue primitive indo-européenne ne connaissait point de semblables énallages; ou, en d'autres termes, que les formes casuelles y étaient employées strictement et rigoureusement dans l'unique fonction respective que leur assigne leur désignation dans notre nomenclature grammaticale. Je sais que c'est là une supposition de pure logique, toute gratuite, et probablement assez éloignée de la vérité; car, si l'indo-européen fut une langue vivante et non une algèbre théorique, il est inévitable qu'il s'y soit glissé des confusions d'emploi analogues à celles que l'on constate dans ses descendants. Mais gratuite, la supposition inverse

1. Revue de Ling., XXII (1889), p. 33.

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ne le serait pas moins, et, en l'absence de toute documentation, nul ne saurait dire dans quelle mesure elle se rapprocherait davantage de la vérité préhistorique. Chacun serait libre d'attribuer à la langue-mère toutes les énallages qu'il lui plairait, moyen sûr et commode de les retrouver sans étonnement ni embarras dans les langues-filles; mais ce n'est pas résoudre une question que de la supprimer pour en soulever une autre. Si l'on imagine pour l'indo-européen une sorte de déclinaison à l'état pâteux, où l'instrumental, le locatif et le datif se remplaçaient l'un l'autre et pêle-mêle, on n'explique pas la fixité et l'identité, dans les domaines linguistiques les plus différents et les plus éloignés, de la fonction attribuée à certaines formes, telles que l'accusatif, l'ablatif, et tout spécialement le datif, dont les nouveaux travaux de M. H. Winkler' viennent encore de confirmer la remarquable immutabilité fonctionnelle. Si donc les différences peuvent s'être produites au cours des âges, tandis que les identités doivent remonter à un état plus ancien, on conviendra qu'il est de logique élémentaire de placer aux origines la fixité théorique, encore qu'on soit assuré que dans la pratique du langage elle subissait nécessairement d'importantes mais indéterminables infractions.

Cela posé, le caractère même de cette étude impose les divisions suivantes:

A) Le locatif italique en fonction locative;

1. German. Casussyntax, I (Berlin, Dümmler, 1896), notamment p. 541 sq., et cf. Revue critique, XLII (1896), p: 380.

B) Le locatif italique en fonction de tout autre cas; C) Tout autre cas italique en fonction de locatif'.

A. Le locatif en fonction locative.

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La construction est

a) Locatif sans préposition. essentiellement primitive; car l'indo-européen disait couramment *wóykoi ou (mieux sans doute) wóykei esti, <«< il est à la maison ». On sait que le latin ne l'a conservée que pour les noms propres de lieux et dans certaines locutions consacrées par l'usage.

a) Thèmes en -o-. Au singulier domi = *domoi ou *domei, et, par voie d'analogie symétrique, bellī, peregri. Hors cadre: humi, qui est probablement un datif (*ghmm-ay', cf. xau-ai). mais qui, pris pour un locatif par analogie de domī, a donné naissance à une flexion tout entière sur un faux nominatif humus fm. Noms propres de lieux: Cypri, Rhodi, Lugdūnī, etc. Dans les pronoms hic illic, etc.; sur les doublets hūc, etc., Baa. L'osque et l'ombrien, à la latin, opposent très nettement leur locatif en -ei (-oi?) à leur génitif en -eis, v. g. sakarakleis « du temple » mais teret « dans le pays », popler « du peuple » mais onse « sur l'épaule ». Cette survivance nous permettra de pénétrer le secret de la formation du génitif latin infra B a ß.

hei-c, istic, voir plus bas différence du

1. Il va de soi que l'osque et l'ombrien ne sauraient apparaître ici qu'à titre tout accessoire.

2. Par y et non i, car le grec accentue 'Io0μo-ó-i, mais yauai.

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