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(13) T. IK. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 21, et Voy. aussi le récit de Monstrelet,

les autres chroniqueurs.

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ch. LXVI, p. 386. Ce récit, très favorable aux Anglais, n'en laisse pas moins apercevoir l'intention formelle de Bedford de ne pas livrer bataille.

(14) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 23-24.

(15) T. IV. CHRONIQUES. Le hérault Berry, p. 47.

(16) T. IV. CHRONIQUES. Monstrelet, ch. LXIII, p. 377, et ch. LXX, p. 391.

(17) T. V. LETTRES, ACTES, ETC. Lettre de la Pucelle aux habitants de Reims, 5 août 1429, p. 139. Et est vray que le roy a faict trèves au duc de Bourgoigne, quinze jours durant, par ainsi qu'il ly doibt rendre la cité de Paris paisiblement, au chief de quinze jours.... Des trèves qui ainsi sont faictes, je ne suis point contente, et ne sçay si je les tendroy; mais, si je les tiens, ce sera seulement pour garder l'honneur du roy. Je vous requiers, mes très chers, que vous faictes bon guet, et gardez la bonne cité du roy.

(18) T. II. Procès de réhabilit. Déposition de Gérardin d'Epinal, p. 423. Vidit eam Catalaunis, cum quatuor dictæ villæ, et dicebat « quod non timebat nisi proditionem.

«

(19) T. III. Procès de réhabilit. Déposition de Dunois, p. 14. Rege veniente apud Laferté et apud Crespy en Valois, veniebat populus obviam regi exsultans et clamans: Noël! Tunc ipsa Puella, equitando inter archiepiscopum Remensem et dictum dominum deponentem, dixit verba quæ sequuntur: « Ecce bonus populus; nec vidi quemcumque alium populum qui tantum lætaretur de adventu tam nobilis regis. Et utinam ego essem ita felix, dum ego finirem dies meos, quod ego possem inhumari in ista terra! »> Quo audito, præfatus dominus archiepiscopus dixit: «O Johanna, in quo loco habetis vos spem moriendi ? Ad quod respondit : « Ubi placebit Deo! quia ego non sum secura, neque de tempore, neque de loco, amplius quam vos scitis;

et utinam placeret Deo, creatori meo, quod ego nunc recederem, dimittendo arma, et irem ad serviendum patri et matri, in custodiendo oves ipsorum, cum sorore et fratribus meis, qui multum gauderent videre me! » — Ces paroles, qui décèlent une profonde tristesse, ne sauraient être invoquées par ceux qui prétendent que Jeanne avait été retenue malgré elle à l'armée. Elle avait déjà donné de vifs regrets à sa famille et à son village en d'autres circonstances, et notamment avant Jargeau, à une époque où sa volonté ne pouvait être douteuse. Il est vrai que l'auteur du Journal du siége, postérieur à Dunois de quelques années, ajoute à la réponse de Jeanne, qu'il reproduit d'ailleurs assez fidèlement, cette phrase: « J'ay accomply ce que Messire me avoit commandé, qui estoit lever le siége d'Orléans et faire sacrer le roy; je vouldraye qu'il luy pleust me faire remener à mon père, etc... » Telle est l'unique citation sur laquelle s'appuie l'opinion commune, qui explique les mauvais succès à venir par la cessation de l'intervention divine, et non par les fautes du roi et de ses favoris. Cette explication convient aux courtisans, mais non pas à l'historien.

(20) T. III. Procès de réhabilit. Déposition de Pasquerel, p. 104. Cum parvis pueris Mendicantium recipiebat sacramentum eucharistiæ.

(21) T. III. Procès de réhabilit. Déposition de Dunois, p. 14. Congregabat religiosos mendicantes, qui sequebantur exercitum regis, et, illa hora, se ponebat in oratione, et faciebat decantari per illos fratres mendicantes unam antiphonam de beata virgine matre Dei.

(22) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 24. (3) T. IV. CHRONIQUES. Clément de Fauquemberque, p. 454-455. Il s'agit ici du traité de Troyes.

(24) T. IV. CHRONIQUES. Clément de Fauquemberque,

P. 456.

(25) T. IV. CHRONIQUES. Le Bourgeois de l'aris, p. 463.

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La première sepmaine de septembre l'an mil quatre cens vingtneuf, les quarteniers, chascun en son endroit, commencèrent à fortiffier Paris aux portes de boulevarts, ès maisons qui estoient sur les murs, affuster canons et queues (tonnes) pleines de pierres, redresser les fossés dehors la ville, et faire barrières dehors la ville et dedans.

(26) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 25. Pource que le roy n'estoit venu audit lieu de Saint-Denys, pour message que la Pucelle ne le duc d'Alençon lui eussent envoyé, ledit d'Alençon ala devers lui le 1er jour de septembre ensuivant, et lui fut dit que, le 2o jour dudit mois, le roy partiroit; et ledit d'Alençon revint à la compaignie, et, pour ce que le roy ne venoit point, le duc d'Alençon retourna devers lui le lundi, 5o jour ensuivant.

(27) T. I. Procès de condamn. 2o interrog., p. 57. Ulterius dicta Johanna confessa fuit quod vox dixit ei quod maneret apud villam Sancti-Dionysii in Francia; ipsaque Johanna ibi manere volebat; sed, contra ipsius voluntatem, Domini eduxerunt eam. Si tamen non fuisset læsa, non inde recessisset; et fuit læsa in fossatis parisiensibus, cum de dicta villa Sancti-Dionysii illuc perrexisset; sed in quinque diebus sanata exstitit.

(28) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 26-27; le Journal du siége, p. 197-199; — Monstrelet, ch. LXX, p. 391-394; Clément de Fauquemberque, p. 456-458; le Bourgeois de Paris, p. 464-466.

(29) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 27.

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(39) T. IV. CHRONIQUES. Journal du siége, p. 200. Et certes aucuns dirent depuis que, se les choses se feussent bien conduictes, qu'il y avoit bien grant apparence qu'elle en fust venue à son vouloir; car plusieurs notables personnes estans lors dedans Paris, lesquelz congnoissoient le roy Charles septiesme de ce nom estre leur souverain seigneur et le vray héritier du royaume

de France... se feussent mis et reduiz en son obéissance, et luy eussent faict pleinière ouverture de sa principalle cité de Paris.

Clément de Fauquemberque, p. 458. La Pucelle et les capitaines s'attendoient de plus grever Paris par la commocion (des gens du peuple) que par assault ou force d'armes; car, se, pour chascun homme qu'ilz avoient lors, ilz en eussent eu quatre ou plus aussi bien armez qu'ils estoient, ilz n'eussent mie pris la dicte ville de Paris par assault ne par siége...

(31) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 28. — Jean Chartier et Monstrelet placent la soumission de Montmorency avant l'assaut du 8 septembre; mais l'autorité de Perceval doit l'emporter sur l'autorité des deux chroniqueurs.

(32) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 28-29. Confirmé par les autres chroniques.

(33) T. IV. Jean Chartier, p. 88.

(34) Selon Jean Chartier (t. IV, p. 93), l'épée de Fierbois se brisa entre les mains de Jeanne, qui poursuivait des filles diffamées, peu de temps après la bataille de Patay.—Selon Louis de Contes (t. III, p. 73), le fait arriva à Château-Thierry, et, selon le duc d'Alençon (t. III, p. 99), seulement à SaintDenis. Les deux témoins et le chroniqueur sont d'accord sur le fait et sur les circonstances; ils ne sont en opposition que sur le lieu. Cette opposition ne nous paraît pas de nature à justifier le doute de l'historien. Nous croyons qu'en effet l'épée a été brisée. La déposition de Jeanne elle-même sur ce point (t. I, p. 77) n'est pas claire : elle dit n'avoir porté l'épée de Fierbois que jusqu'à Lagny; elle n'affirme pas qu'alors cette arme précieuse ait été perdue. On conçoit qu'il lui ait répugné de rappeler un acte d'emportement, que peut-être sa conscience lui avait plusieurs fois reproché.

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CHAPITRE VII.

(1) T. IV. CHRONIQUES. Jean Chartier, p. 88;

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Journal

T. V. Extrait d'un mémoire

a consulter sur Guillaume de Flavy, p. 174.

(2) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 29.

(3) T. IV. CHRONIQUES. Journal du siége, p. 201. Confirmé par les autres chroniques.

(4) T. IV. CHRONIQUES. Le hérault Berry, p. 48. Le roy vint à Gien, cuidant avoir accord avec le duc de Bourgongne; lequel duc luy avoit mandé qu'il luy feroit avoir Paris, par le sire de Charny, qui en avoit apporté les nouvelles, et qu'il viendroit à Paris pour parler à ceulx qui tenoient son party. Et, pour ceste cause, le roy luy envoya son sauf-conduit pour venir à Paris; mais, quant il fut à Paris, le duc de Betheford et luy firent leurs alliances plus fort que devant n'avoient fait, à l'encontre du roy. Et s'en retourna ledit duc, à tout son sauf conduit, par les pays de l'obéissance du roy, en ses pays de Picardie et de Flandre.

(5) T. IV. CHRONIQUES. Perceval de Cagny, p. 29-30,

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