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Second échantillon.

Produit bouillant entre 195 et 210 degrés. (1re expérience.)

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Ce qui donne pour le poids du litre..

Et par conséquent pour la densité cherchée.....

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8,57

6,63

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Dans la série éthylique, en faisant bouillir le bisulfure éthylique, le mercaptan (sulfhydrate de sulfure d'éthyle) ou le sulfocyanure d'éthyle, avec de l'acide nitrique pur étendu d'un peu d'eau, on obtient un acide qui se combine aux bases pour donner des sels parfaitement cristallisés : c'est l'acide sulfoétholique obtenu pour la première fois par MM. Kopp d'une part, et Loevig et Widmann de l'autre.

Son homologue, l'acide sulfométholique, dont l'existence a été reconnue à la fois par MM. Cahours et Muspratt, se prépare d'une manière identique en traitant par l'acide nitrique, soit le bisulfure, soit le mercaptan, soit le sulfocyanure de série méthylique.

Ce qui est à remarquer, c'est que ni le monosulfure éthylique, ni le monosulfure méthylique ne fournissent de résultats semblables avec l'acide nitrique, qui est sans action

sur eux.

Dans la série amylique, le monosulfure ne donne rien non plus; mais le mercaptan amylique fait, avec l'acide nitrique, un acide obtenu la première fois par Gerathewoll, qui le nomma acide sulfosulfamisique ou sulfoamilolique. Cet acide donne avec les bases des sels parfaitement cristallisés.

J'ai pensé que les deux corps que je viens d'obtenir devaient par analogie produire aussi ce même acide; c'est en effet ce que j'ai obtenu.

J'ai traité le bisulfure d'amyle par l'acide nitrique pur, étendu environ du tiers de son poids d'eau, j'ai fait bouillir jusqu'à séparation de l'huile et j'ai saturé par du carbonate de baryte, j'ai filtré et évaporé ma liqueur, qui par refroidissement m'a donué des cristaux blancs et brillants de sulfoamilolate de baryte. Pour les séparer du nitrate de baryte qu'ils auraient pu entraîner, je les ai repris par l'alcool qui a dissous seulement le sulfoamilolate de baryte.

L'équation suivante indique ce qui se produit dans cette opération :

CIO HS2+ AzO, HOCHS2O+ HO CH2S2O6. acide sulfoamilolique L'azote se dégage sous forme de vapeurs rutilantes et de gaz nitreux.

Avec le sulfocyanure d'amyle, la réaction est identique ; il se forme de l'acide sulfoamilolique, et le charbon en

excès et l'azote se dégagent sous forme d'acide carbonique et de produits oxygénés de l'azote:

C2H Az S2 + Az 05 HO Co H2 S206

Analyse.

acide sulfoamilolique

J'ai soumis à l'analyse le sulfoamilolate de baryte par la combustion avec l'oxyde de cuivre, et j'ai obtenu les résultats suivants :

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En terminant ce Mémoire, j'adresserai mes remercîments bien sincères à M. Regnault, qui a bien voulu me permettre d'exécuter ce travail dans son laboratoire de l'École Polytechnique, et à M. Cahours, dont les excellents conseils m'ont toujours été prodigués avec tant de bienveillance.

NOTE SUR LA CONVERSION DU MALATE DE CHAUX EN ACIDE SUCCINIQUE;

PAR M. DESSAIGNES.

L'asparagine, comme nous l'a appris M. Piria, peut être considérée comme l'amide de l'acide malique. Quand elle est impure et en solution aqueuse, elle ne tarde pas à fermenter et se convertir ainsi en succinate d'ammoniaque. J'ai pensé que si l'acide malique ou l'un de ses sels étaient susceptibles d'éprouver le même genre de fermentation, les rapports découverts par M. Piria, entre l'asparagine et l'a

cide malique, en recevraient une plus complète démons

tration.

Le malate de chaux neutre, tel qu'on l'obtient des baies de sorbier, par le procédé de M. Liebig, a été abandonné sous une couche d'eau un peu haute et dans un vase couvert d'un simple papier; c'était à l'automne de 1847. Au bout de trois mois, l'eau surnageante était en partie remplie d'une production mucilagineuse et sans doute organisée. Dans cette production et sur les parois du vase, on voyait une abondance de beaux cristaux de carbonate de chaux hydraté. L'eau filtrée précipitait faiblement par l'acétate plombique. La formation du carbonate de chaux et du mucilage s'est arrêtée, et à mesure que la température se relevait, c'est-à-dire pendant le printemps et l'été de cette année, j'ai vu, au-dessus du malate calcique, qui diminuait insensiblement, se produire une couche composée de cristaux prismatiques très-fins et serrés; cette couche était soulevée par quelques grosses bulles de gaz qui étaient sorties du malate de chaux.

Cette masse de cristaux a été dissoute dans l'eau chaude, précipitée par le carbonate sodique et filtrée. J'ai obtenu ainsi une dissolution très-peu colorée qui précipitait l'acétate de plomb, le nitrate d'argent, le chlorure ferrique neutre et le chlorure barytique additionné d'alcool et d'ammoniaque. La liqueur a été concentrée, traitée par l'acide chlorhydrique en faible excès, évaporée à siccité, et le résidu traité à plusieurs reprises par l'éther bouillant. La solution éthérée par l'évaporation spontanée a laissé de beaux prismes incolores d'un acide volatil sans décomposition, brûlant avec flamme et sans résidu sur la lame de platine; en un mot, de l'acide succinique.

En effet, le sel d'argent, bien lavé et séché à 100 degrés, a été calciné et a donné, pour or, 624 de matière, oo,405 d'argent, ou, pour 100, 64,80; le calcul donne 65, 06.

L'acide, purifié par une dissolution dans l'eau et séché à 100 degrés, a été brûlé avec de l'oxyde de cuivre.

I. 0,253,5 d'acide ont donné 0,120 d'eau et 0,380 d'acide carbonique.

II. 0,452,5 de matière ont donné 0,213 d'eau. L'acide carbonique a été perdu.

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L'acide succinique représenteune partie notable du poids du malate de chaux soumis à la fermentation. Dans une autre expérience, que j'abrégerai, sans doute, en maintenant autour du vase une température nniforme de 30 à 35 degrés, je compte déterminer approximativement la quantité d'acide succinique que l'on peut obtenir d'un poids donné de malate calcique.

L'asparagine paraît exister dans les jeunes pousses des plantes qui composent la nombreuse famille des Légumineuses. Je n'ai pas fait germer de graines appartenant à cette famille, qui ne m'en ait fourni en abondance. Je citerai les fèves, les haricots, les lentilles, les pois, le trèfle, la luzerne, le sainfoin, le cytise faux-ébénier. Quel est le principe commun à toutes ces graines et qui se métamorphose en asparagine, dans l'acte de la germination; est-ce la légumine? C'est une question que je m'efforcerai de résoudre au printemps prochain.

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