Imágenes de páginas
PDF
EPUB

ce volume, sont si différentes de la doctrine que l'on professe aujourd'hui en Physique, qu'elles éprouveront sans doute beaucoup de difficulté à être admises, seulement à l'examen. Cependant, comment repousser des faits évidents, que tout expérimentateur dont les organes des sens seront dans l'état normal, reconnaîtra comme nous, s'il est sans prévention? Et ce sont de tels faits qui servent de base à nos théories, lesquelles pourront être plus développées par la suite, et enchaînées les unes aux autres de manière à former un corps de science homogène et complet, dont le résultat serait la démonstration évidente des procédés qu'emploie la Nature, pour produire le mouvement et la vie chez tous les êtres qui composent son domaine.

C'est ainsi que nous pensons que le temps sanctionnera ces théories, dont nous ne faisons que présenter une bien faible ébauche. Puissent des physiciens vraiment philosophes, abandonnant une fausse direction donnée à la science, ne pas travailler à augmenter une multitude de petits faits sous lesquels la mémoire est accablée,

et qui ne mènent à rien d'essentiel; mais cherchant plutôt à vérifier l'exactitude des bases sur lesquelles reposent les principes que nous venons d'énoncer, y trouver la source des lois primordiales que suit la Nature dans ses œuvres, où nous la voyons toujours la même. Plus de vingt années d'études assidues nous ont donné la conviction qu'il en serait ainsi, et qu'en entrant dans cette voie, ils se trouveraient dans la route des grandes découvertes.

PREMIÈRE ÉTUDE

DE

PHYSIOLOGIE UNIVERSELLE,

POUR SERVIR DE prolégomènes a celle des FACULTÉS INTELLECTUELLES DE L'HOMME, ET A CELLE DE TOUTE SCIENCE PHYSIQUE, ACCOMPAGNÉE DE CONSIDÉRATIONS SUR LA VIE.

DEUXIÈME ÉDITION.

On peut être de bonne foi et ne pas affirmer qu'il y ait une providence ;

mais ne pas souhaiter que Dieu existe, n'être pas occupé journellement d'une si forte probabilite; ne pas chercher Dieu dans les signes visibles de sa pensée impénétrable; c'est le plus grand témoignage de la misère des hommes.

Mais nous savons qu'un art sublime dispose de la Matière, nous voyons qu'une haute sagesse maintient le monde. Ou fa raison humaine n'est que délire, ou la Divinité règne.

(M. DE SENANCOUR: Libres Méditations d'un Solitaire inconnu; onzième soirée. )

« AnteriorContinuar »