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Página 180 - Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Página 196 - Mon imitation n'est point un esclavage, Je ne prends que l'idée, et les tours et les lois, Que nos Maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit, plein chez eux d'excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité.
Página 463 - Je t'assure que le meilleur de tes amis n'a plus à compter sur quinze jours de vie*. Voilà deux mois que je ne sors point, si ce n'est pour aller un peu à l'Académie, afin que cela m'amuse. Hier, comme j'en...
Página 426 - Pour nouvelles de l'Italie, Le Pape empire tous les jours : Expliquez, Seigneur, ce discours Du côté de la maladie ; Car aucun saint-père autrement Ne doit empirer nullement. Celui-ci véritablement N'est envers nous ni saint ni père ; Nos soins, de l'erreur triomphants, Ne font qu'augmenter sa colère Contre l'aîné de ses enfants '. Sa santé toujours diminue ; L'avenir m'est chose inconnue, Et je n'en parle qu'à tâtons; Mais les gens de delà les monts Auront bientôt pleuré cet homme'...
Página 196 - Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue. J'en use d'autre sorte ; et , me laissant guider, Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit, plein chez eux d'excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux...
Página 387 - Encor que leurs leçons me semblent un peu tristes, Vous devez priser ces auteurs Pleins d'esprit, et bons disputeurs. Vous en savez goûter de plus d'une manière : Les Sophocles du temps, et l'illustre Molière Vous donnent toujours lieu d'agiter quelque point. Sur quoi ne disputez-vous point?
Página 179 - Si j'avais un esprit aussi réglé que vous, Je suivrais vos leçons, au moins en quelque chose : Les suivre en tout, c'est trop; il faut qu'on se propose Un plan moins difficile à bien exécuter, Un chemin dont sans crime on se puisse écarter.
Página 215 - Souvenez-vous aussi de ce bois qui paraît en l'enfoncement, avec la noirceur d'une forêt âgée de dix siècles : les arbres n'en sont pas si vieux, à la vérité ; mais toujours peuvent-ils passer pour les plus anciens du village, et je ne crois pas qu'il y en ait de plus vénérables sur la terre.
Página 198 - Je chéris l'Arioste et j'estime le Tasse; Plein de Machiavel, entêté de Boccace, J'en parle si souvent qu'on en est étourdi; J'en lis qui sont du Nord, et qui sont du Midi.
Página 197 - On me dit là-dessus : De quoi vous plaignez-vous? De quoi? Voilà mes gens aussitôt en courroux; Ils se moquent de moi, qui, plein de ma lecture, Vais partout prêchant l'art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m'attache à ce goût ancien. Qu'at-il sur nous, dit-on, soit en vers, soit en prose ? L'antiquité des noms ne fait rien à la chose, L'autorité non plus, ni tout Quintilien.

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