ou Représentation des principaux ouvrages de l'art de l'ancienne Grèce, par J. Horner. Zurich, Orell, in-4.°, 12 livraisons, dont chacune est du prix de 1 fl. 48 kr., et contient six planches lithographiées. Alexandri Aphrodisiensis, Ammonii Hermiæ filii, Plotini, Bara et Georgii Gemisti Plethonis, de fato quæ supersunt, græcè. Ad co fidem recensuit, interpretationem latinam Hugonis Grotii et alic datiorem, varietatem lectionis et notas adjecit Joannes Conradı parochus ad templum Spiritûs sancti et collegii Carolini Turicensi Insertæ sunt animadversiones J. Casp. Orellii, professoris eloquer meneutices in Gymnasio Turicensi. Turici [Zurich ], Orell, in-8. Pr. 6 fr. Grotius a publié, en 1643, un recueil intitulé Philoso tentiæ de fato, c., è græco versæ, &c. Amst. Elzevir, in-12. ROYAUME DES PAYS-BAS. Description géographique, 1 commerciale de Java et des autres îles de l'Archipel indien; par MM Rafles et Crawfurd, traduite librement de l'anglais, par M. Ma de gravures lithographiées et de cartes coloriées. Bruxelles, 182 in-4., douze livraisons. Les dernières parties de l'ouvrage concer métique et le théâtre des Javans, la langue des Malais, et d'anciens gieux. On y a joint un supplément contenant la traduction du Br [guerre sacrée] et du poëme de Manek Maya, NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Wür rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Lond Soho-Square, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Savans. Il faut affranchir les lettres et le prix présumé des ouvrages. TABLE. Hoa-tsian: Chinese courtship in verse, to which is added an appen of the revenue in China, &c.; by P. Perring Thoms. (Article de M. Abel-Rémusat.)..... Dissertation sur le Périple de Scylax, par M. J. F. Gail fils. Sur un vase grec récemment découvert à Nola. (Article de M. Raoul- Annales Islamismi, sive Tabula synchronistico-chronologica chalifa- Euvres complètes de Descartes, publiées par M. Victor Cousin. (Article de M. Daunou.). Nouvelles littéraires... ..... FIN DE LA TABLE. Le prix de l'abonnement au Journal des Savans est de 36 francs par an, et de 40 fr. par la poste, hors de Paris. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, n.o 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent. Les livres nouvEAUX, les lettres, avis, mémoires, &c., qui peuvent concerner LA RÉDACTION de ce journal, doivent être adressés au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22. W JOURNAL DES SAVANS. MARS 1826. Histoire de la LÉGISLATION, par M. le marquis de Pastoret, vice-président de la Chambre des pairs, membre de l'Institut (Académie française et Académie des inscriptions), &c. &c.; tomes V, VI et VII. Paris, de l'imprimerie royale, chez J. Didot l'aîné, rue du Pont-de-Lodi, n.° 6, 1824, vol. in-8.° 3 SECOND EXTRAIT. LEGISLATION DES LACÉDÉMONIENS. EUPHORE, LUPHORE, cité par Strabon, pense que Lycurgue avoit emprunté à la législation des Crétois une partie des institutions qu'il donna aux Lacédémoniens; il seroit difficile de contester avec succès cette opinion: l'identité de plusieurs lois remarquables, qui furent communes aux deux peuples, suffiroit pour nous la faire adopter. Que sera-ce si nous considérons que Lycurgue avoit fait un voyage en Crète, et qu'il y avoit séjourné quelque temps? J'ai dit précédemment que Lycurgue ne voulut pas que ses lois fussent rédigées par écrit; il espéra que l'éducation commune, les repas communs, la présence continuelle des vieillards, dépositaires des traditions, les entretiens journaliers sur les institutions publiques et sur les devoirs des citoyens, parleroient à l'esprit et au cœur plus efficacement que l'écriture ne parleroit aux yeux. La défense d'écrire les lois fut portée par une de ces ordonnances que Lycurgue appela rhétres, pour les rendre plus vénérables; ce nom étoit donné aux lois promulguées d'après les réponses des oracles. M. le marquis de Pastoret avertit judicieusement que, pour connoître parfaitement la législation des Lacédémoniens, il faut distinguer avec soin les époques, parce que, dans le cours des temps, la plupart des lois subirent des changemens considérables. Ainsi les observations qu'Aristote a faites sur le gouvernement de Sparte, s'appliquent souvent à des institutions ou à des coutumes que Lycurgue n'avoit ni établies ni approuvées, et qui même supposent parfois l'oubli ou la dégénération des lois qu'il avoit données. Dans le premier article sur l'histoire de la législation, j'ai dit qu'on pouvoit réduire à des tableaux synoptiques le résultat des principales recherches de M. le marquis de Pastoret. Je crois convenable de présenter ici l'essai d'un pareil travail, auquel lui-même auroit, mieux que tout autre, donné toute la perfection desirable. Je choisis les principales institutions politiques des Lacédémoniens que je diviserai en deux époques: l'une ancienne, depuis Lycurgue jusqu'à l'établissement des éphores; et l'autre, depuis les éphores jusqu'à la fin de la république. J'avertis qu'à la rigueur il eût été convenable de faire des sous-divisions dans ces époques mêmes; je terminerai ces tableaux par quelques observations historiques que fournit l'ouvrage de M. le marquis de Pastoret. INSTITUTIONS DE LACÉDÉMONE CONCERNANT LA ROYAUTÉ. Législation de Lycurgue. Sparte a deux rois, chacun de l'une des deux branches de la famille des Héraclides. |