Jeanne d'ArcHachette, 1853 - 147 páginas |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 26
Página iv
... guerre ; et dans les camps qu'elle n'a jamais vus , dans les combats rien ne l'étonne ; elle plonge intré- pide au milieu des épées ; blessée toujours , décou- ragée jamais , elle rassure les vieux soldats , entraîne tout le peuple qui ...
... guerre ; et dans les camps qu'elle n'a jamais vus , dans les combats rien ne l'étonne ; elle plonge intré- pide au milieu des épées ; blessée toujours , décou- ragée jamais , elle rassure les vieux soldats , entraîne tout le peuple qui ...
Página vi
... guerre sans fin , sans but et sans idée ? Lorsque , des nobles historiens du xive siècle , on tombe au barbare et grossier chroniqueur qui ouvre le xve ( le Bourgeois de Paris ) , la chute est lourde ; on entre dans la pesante ...
... guerre sans fin , sans but et sans idée ? Lorsque , des nobles historiens du xive siècle , on tombe au barbare et grossier chroniqueur qui ouvre le xve ( le Bourgeois de Paris ) , la chute est lourde ; on entre dans la pesante ...
Página 2
... guerres des hussites 3 . 3 L'originalité de la Pucelle , je le répète , ne fut pas non plus dans ses visions . Qui n'en avait au moyen âge ? Même dans ce prosaïque xve siècle , l'excès des souffrances avait singulièrement exalté les ...
... guerres des hussites 3 . 3 L'originalité de la Pucelle , je le répète , ne fut pas non plus dans ses visions . Qui n'en avait au moyen âge ? Même dans ce prosaïque xve siècle , l'excès des souffrances avait singulièrement exalté les ...
Página 6
... guerre ; longue guerre entre l'est et l'ouest , entre le roi et le duc , pour la possession de Neufchâteau et des places voisines ; puis guerre du nord au sud , entre les bourguignons et les armagnacs . Le sou- venir de ces guerres sans ...
... guerre ; longue guerre entre l'est et l'ouest , entre le roi et le duc , pour la possession de Neufchâteau et des places voisines ; puis guerre du nord au sud , entre les bourguignons et les armagnacs . Le sou- venir de ces guerres sans ...
Página 11
... guerre .... La guerre ! ce mot seul dit toutes les émotions ; ce n'est pas tous les jours sans doute l'assaut et le pillage , mais bien plutôt l'attente , le tocsin , le réveil en sursaut , et dans la plaine au loin le rouge sombre de l ...
... guerre .... La guerre ! ce mot seul dit toutes les émotions ; ce n'est pas tous les jours sans doute l'assaut et le pillage , mais bien plutôt l'attente , le tocsin , le réveil en sursaut , et dans la plaine au loin le rouge sombre de l ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
14 mars 22 février anges Anglais armagnacs assesseurs avaient bastilles bâtards Beauvais Bedford Bourguignons brûlée Buchon c'était capitaine cardinal Cauchon Charles VII chose chrétienne cœur conseil croyait d'Orléans délivrance demanda déposition devait diable Dieu dire disait dit-elle docteurs donner doute duc de Bourgogne Dunois envoya eût évêque fallait Falstoff femme fille Flandre foule gens d'armes glais guerre Hire homme Ibidem Interrogatoire j'ai Jean de Ligny Jeanne d'Arc jeune jour Journal du Bourgeois juges l'accusée l'évêque l'habit d'homme l'inquisiteur l'Université Lebrun Lorraine mains mars ment monde Monstrelet mort mourir n'avait n'en n'était Notices des mss Notre-Seigneur Orléans pape pauvre peuple Philippe le Bon pleurait pouvait prêtres prison prisonnière Pucelle quod Reiffenberg Reims réponse reste rien Rouen royaume s'était sacre sainte Seigneur semble serait seulement siége siége d'Orléans soldats Talbot témoin tion Toison trouva vait Vaucouleurs venir Vierge vint voix voulait Warwick Winchester
Pasajes populares
Página 94 - N'avez-vous pas dit que ces étendards leur porteraient bonheur? — Non, je disais seulement : Entrez hardiment parmi les Anglais, et j'y entrais moi-même.
Página 23 - comme une pauvre petite bergerette," démêla au premier regard le roi, qui s'était mêlé exprès à la foule des seigneurs, et quoiqu'il soutînt d'abord qu'il n'était pas le roi, elle lui embrassa les genoux. Mais, comme il n'était pas sacré, elle ne l'appelait que Dauphin: "Gentil Dauphin, dit-elle, j'ai nom Jehanne la Pucelle. Le Roi des cieux vous mande par moi que vous serez sacré et couronné en la ville de Reims, et vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est roi de France.
Página 127 - Je ne me rappelle pas avoir vu le nom de Dieu dans Shakespeare : s'il y est, c'est bien rarement, par hasard et sans l'ombre d'un sentiment religieux.
Página 9 - Tout le monde connaissait sa charité, sa piété. Ils voyaient bien que c'était la meilleure fille du village. Ce qu'ils ignoraient, c'est qu'en elle la vie d'en haut absorba toujours l'autre et en supprima le développement vulgaire. Elle eut, d'âme et de corps, ce don divin de rester enfant.
Página 12 - Si, comme tout le monde disait, la perte du royaume était l'œuvre d'une femme, d'une mère dénaturée, le salut pouvait bien venir d'une fille. C'est justement ce qu'annonçait une prophétie de Merlin; cette prophétie, enrichie, modifiée selon les provinces, était devenue toute lorraine dans le pays de Jeanne Darc. C'était une pucelle des marches de Lorraine qui devait sauver le royaume.
Página 14 - J'aurais bien voulu, dit-elle, que les anges m'eussent emportée * ». Si elle pleurait dans un si grand bonheur, ce n'était pas sans raison. Quelque belles et glorieuses que fussent ces visions, sa vie dès lors avait changé. Elle qui n'avait entendu jusque-là qu'une voix, celle de sa mère, dont la sienne était l'écho, elle entendait maintenant la puissante voix des anges I...
Página 36 - Bastard, bastard, lui dit-elle, au nom de Dieu, je te commande que dès que tu sauras la venue de ce Falstoff, tu me le fasses savoir; car, s'il passe sans que je le sache, je te ferai couper la tête.
Página iii - J'entrai un jour chez un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup souffert. Il tenait à la main un livre qu'il venait de fermer, et semblait plongé dans un rêve ; je vis, non sans surprise, que ses yeux étaient pleins de larmes. Enfin, revenant à lui-même : ' Elle est donc morte ! dit-il. — Qui ? — La pauvre Jeanne d'Arc.' " Telle est la force de cette histoire, telle sa tyrannie sur le cœur, sa puissance pour arracher les larmes ! Bien dite ou mal contée, que le lecteur...
Página 18 - Car personne au monde, ni rois, ni ducs, ni fille du roi d'Ecosse, ne peuvent reprendre le royaume de France, et il n'ya pour lui de secours que moi-même, quoique j'aimasse mieux rester à filer près de ma pauvre mère; car ce n'est pas là mon ouvrage : mais il faut que j'aille, et que je le fasse, parce que mon Seigneur le veut. — Et quel est votre seigneur? — C'est Dieu !... > Le gentilhomme fut touché.
Página iv - ... ...L'histoire est telle : Une enfant de douze ans, une toute jeune fille, confondant la voix de son cœur avec la voix du ciel, conçoit l'idée étrange, improbable, absurde, si l'on veut, d'exécuter la chose que les hommes ne peuvent plus faire, de sauver son pays. Elle couve cette idée pendant six ans, sans la confier à personne ; elle n'en dit rien, même à sa mère, rien à nul confesseur. Sans nul appui de prêtre ou de parents, elle marche tout ce temps avec Dieu, dans la solitude...