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porté ensuite au Journal, où l'on débitera Alexis par le crédit de Marchandises générales, attendu que c'est le premier compte qui reçoit, et le second qui remet.

Journal, art. 7.

En sortant les pièces, à chaque numéro on voit que la marchandise a gagné à la vente 20 cent. par mètre. Ce sont principalement ces bénéfices partiels qui, à la fin de l'année, se capitalisent, et, déduction faite des frais, font ceux de l'inventaire.

Du 10 janvier 1845.

156. M. AUBINEAU m'écrit de lui expédier 5 pièces de calicots.

J'inscris cet ordre au Livre de commission, à son numéro d'ordre.

Je cote la lettre, et je la mets avec celles qui sont à répondre. (V. art. 25.)

Du 10 dit.

157. Je remets à M. CORMENIN, mon banquier, 10,000 f. espèces pour être portés à mon compte, valeur 15 courant, c'est-à-dire pour commencer à n'en compter l'intérêt qu'à cette époque.

Créditer la Caisse de l'argent qui sort par le débit de Cormenin, qui le reçoit, et dire au Journal: Cormenin à Caisse.

Ce sortes de remises doivent se faire par correspondance, afin d'avoir un titre de part et d'autre. L'accusé de réception devra faire connaître si les conditions sont acceptées. Journal, art. 8.

Du 10 dit.

138. Pour utiliser l'argent que j'ai en caisse, je prends sur la place du papier à échéance, que je paie comptant, et

que l'on me cède au taux de 5 50% d'intérêts, et avec une bonification de 75 c. % ou perte de place, savoir :

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A la réception des effets, on doit les Copier sur le Copie des Titres à recevoir, à leur numéro d'ordre, que l'on inscrira ensuite sur le titre, avec la marque de la maison; de plus, en tête du billet, et au dessus de la date, on répétera avec de l'encre rouge, en écriture saillante, le nom de la ville, l'échéance et la somme, de manière que, le titre étant clas-sé dans le portefeuille, il puisse se rechercher plus facilement.

C'est ici un achat au comptant que je fais; dès lors, je n'ai pas besoin d'ouvrir de compte à la personne qui vend.

Il suffit donc de créditer la Caisse journalière de l'argent déboursé, et de porter sur le Brouillard, à Profits et Pertes, les bénéfices que je fais.

On réunira les articles sur le Journal, ou l'on débitera Titres à recevoir, qui reçoit par le crédit de Caisse et de Profits et Pertes. (V. le modèle no 3, chap. 30, et les art. 74, 85 et 86.)

Journal, art. 9.

Du 11 janvier 1845.

159. M. BAZILE m'écrit que, suivant nos conventions, il a acheté une partie d'indienne en compte à demi avec moi,

et qu'il me les envoie ce jour, afin d'en faire la vente, sa

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Ces marchandises, quoique ne m'appartenant pas entièrement, peuvent cependant entrer au compte de Marchandises générales, puisqu'elles doivent être vendues par moi, et que je ne dois de compte que sur le résultat; il suffira, en les inscrivant sur le livre de numéros, d'y mettre une indication, afin que l'on puisse les reconnaître facilement, et faire le compte de la perte ou des bénéfices lorsque la vente sera entièrement effectuée, pour y faire participer M. Bazile.

Porter la facture sur la Chemise d'achat, où on la laissera, et au Journal créditer Bazile, puisqu'il remet par le débit de Marchandises générales, qui reçoit.

Journal, art. 10. (V. art. 66.)

La vente étant faite, le surplus de la somme déboursée, déduction faite des frais, sera le bénéfice à partager, dont je devrai tenir compte, ainsi que de la somme totale de l'achat. Toutefois, M. Bazile aurait pu de suite me demander la moitié de ses déboursés, et, dans ce cas, je l'aurais débité de cette somme, pour que l'achat fût entièrement à son crédit, et qu'en même temps tous les renseignements de l'opération fussent consignés à son compte.

Pour les marchandises à tiers, les écritures se tiendront de la même manière, c'est-à-dire que l'on créditera celui qui remettra, en indiquant les conditions, et qu'on le débitera de tous les débours, paiements, etc., etc.

C'est pour distinguer ces opérations de celles résultant de la mutation des Marchandises générales que l'on ouvrira au livre de Détails des comptes généraux des colonnes formant subdivision pour les recevoir. (V. art. 16, 5o, et art. 253.)

Il est donc nécessaire de mettre des indications à chacune de ces marchandises, aux articles soit de l'achat, soit de la vente, afin de pouvoir les reconnaître et en faciliter le transport à ces subdivisions.

Du 12 janvier 1845.

140. J'expédie à M. AUBINEAU 5 pièces calicots écrus, n° 105, mesurant ensemble 500 mètres à 1 fr. 10 c., soit 550 fr., payables en ma traite à 120 jours, au comptant, escompte 3 %.

Débiter Aubineau par le crédit de Marchandises générales. Journal, art. 11.

Comme cette marchandise provient de celles qui m'ont été remises en consignation, j'écris une indication à l'article du Livre de vente, et, sur la lettre répondue, la date de celle que j'envoie, puis je la mets en liasse. (C. comm. 8.) Voir l'art. 135 pour le détail des écritures.

Du 12 dit.

M. AUBIN m'avise d'un envoi qu'il me fait en consignation aux mêmes conditions que le dernier. Savoir :

10 pièces soieries mesurant 500 mètres à 10 fr., 5,000 fr.

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Par contre il me demande une remise de pareille somme à valoir, ce que je fais en lui envoyant 4 billets de mon portefeuille, comme suit :

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Désirant disposer de cette somme dans le cas où la marchandise envoyée ne se vendrait pas, pour connaître l'époque

à laquelle elle me sera due, j'établis une échéance commune (art. 92 et suiv.), que je trouve être au 20 mai. Je dis donc dans les écritures que je passe au sujet de cette remise: Valeur 20 mai. Cette désignation est encore mise pour faire connaître que, si je ne dispose pas de la somme, l'intérêt commencera à courir à dater de cette époque.

Après avoir sorti les titres à chacun des numéros par l'inscription de la date et du nom de la personne à qui ils sont remis, je passe l'article au Brouillard, et enfin au Journal, ou je débite Aubin de cette remise par le crédit de Titres à recevoir.

Journal, art. 12.

Du 13 janvier 1845.

142. Sur les demandes qui ont été faites à mon voyageur, j'expédie, savoir :

A M. ADRIEN de Nantes.

Consig. 5 pièc. calic. écr., nos 6 à 10, m2 500 mèt. à 1 fr. 15

M. gén. 5 calic. bl.

11 à 15, 275

à 1 25

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Après avoir écrit ce qui est nécessaire aux livres auxiliaires (art. 135 et 140), ces trois expéditions, bien que faites à

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