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LA STENOGRAPIHE DES GENS DU MONDE

APPRISE SANS MAITRE,

DÉDIÉE AUX ENFANTS DE FRANCE,

Et honorée des Souscriptions de S M. la Reine des Français et des Princes de la Famille Royale.

Méthode moderne exprimant les voyelles (réduite à neuf signes), avec laquelle on peut, en une heure, être certain de connaître la théorie de cet art. 1 vol. in-18 avec 225 pages d'exercices.

Prix : 3 fr. 50 c., et 4 fr.¡sur vélin,

Lettre de MM. Carré et Tollu,

NÉGOCIANTS, RUE SAINT-MARTIN, 147.

15 octobre 1846.

Monsieur Pottier-Gruson,

C'est avec un véritable plaisir que nous venons, Monsieur, vous témoigner toute notre satisfaction pour la bonne tenue de livres que vous avez établie dans notre maison; la facilité, l'exactitude et la rapidité avec lesquelles nous obtenons nos balances mensuelles, ainsi que la vérification des écritures de chaque jour, nous la rendent précieuse, et nous croyons qu'il est impossible d'obtenir par aucune autre méthode des résultats plus prompts et plus positifs. La discrétion que l'on peut obtenir dans les écritures ajoute encore à son mérite.

Agréez, Monsieur, avec nos remercîments, nos bien sincères salutations.

CARRE et TOLLU.

MEMBRE DE L'Institut, directeur de l'écolE SPÉCIALE DU COMMERCE.

Monsieur,

J'ai fait examiner par les professeurs de l'École spéciale du commerce l'ouvrage que vous vous proposez de publier sous le titre de Partie double perfectionnée, et je suis heureux de vous informer que leur suffrage est acquis à la méthode simple et facile dont vous êtes l'auteur. Je ne saurais donc trop vous inviter à donner suite au projet de publication que vous m'avez annoncé, et je vous félicite, pour ma part, de la manière ingé– nieuse et habile avec laquelle vous avez rattaché la législation commerciale à votre système de comptabilité. C'est un véritable service rendu aux études pratiques, et sous ce point de vue votre ouvrage me semble destiné à obtenir un grand et durable

succès.

Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments les plus distingués.

BLANQUI.

Lettre de M. Gouin.

BANQUIER, SUCCESSEUR DE M. J. LAFFITTE.

Monsieur,

J'ai reçu l'Ouvrage que vous avez bien voulu m'adresser: je l'ai examiné avec beaucoup d'intérêt. Son utilité me semble incontestable, non seulement pour les jeunes gens qui se destinent au commerce, mais encore pour un grand nombre de chefs de maisons, qui trouveront fort commode d'avoir, dans un seul recueil, divers documents dont ils ont journellement besoin. Vous mettez à la portée de tout le monde l'application des règles de la tenue des livres; vous les présentez avec clarté et simplicité, ce qui est toujours nécessaire pour être bien compris.

Vous avez eu une heureuse idée, en rattachant à la tenue des livres la législation commerciale, en y joignant des modèles d'actes de diverses sociétés, des tableaux de change sur les principales places de l'Europe. C'est surtout par eet ensemble et par

votre Ouvrage doit être bien accueilli. Je ne doute pas de son

succès.

Permettez-moi de joindre mes félicitations à celles adresseront toutes les personnes qui vous liront.

que vous

Agréez, Monsieur, mes civilités emprsesées,
A. GOUIN, député.

Lettre de M. Ganneron,

BANQUIER, Directeur du COMPTOIR DU COMMERCE.

Monsieur,

J'ai examiné avec beaucoup d'intérêt votre ouvrage.

C'est, selon moi, un livre élémentaire de comptabilité commerciale très supérieur à tous ceux publiés jusqu'à ce jour.

Il a le mérite d'une classification parfaite, et d'une concision qui permet de saisir à la fois les parties et l'ensemble de ce genre de science.

Les modèles d'actes qu'il contient, leur explication par les articles de nos codes qui les régissent, le choix des sujets de correspondance, les diverses formes de comptes courants, de bordereaux d'escompte, d'avals, et le mode de balance du GrandLivre et d'Inventaire, en font un ouvrage complet et nouveau. Mais ce qui ajoute essentiellement au mérite d'un livre destiné aux méditations des élèves, c'est le côté moral de l'ouvrage : partout l'influence de la loyauté dans les opérations, de la vérité dans leur inscription sur les registres, est exaltée de manière à faire concevoir qu'indépendamment d'un devoir, la probité, chez un négociant, est une des conditions les plus nécessaires de succès.

Je regarde donc cet ouvrage comme très propre à former aisément de bons et loyaux sujets pour le commerce, la fabrique et l'industrie, et je vous félicite de l'avoir fait.

Agréez, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.
H. GANNERON, député.

Quelle que soit la confiance que l'on ait dans son œuvre, c'est toujours avec un sentiment de timidité, et même de crainte, que l'on met au jour ses premiers essais.

Cependant, les ouvrages nouveaux qui ont paru sur la tenue des livres, ayant pour but de dénaturer le principe de la partie double, m'ont enhardi à venir offrir au public les fruits de mon expérience et de mon travail.

En publiant cet ouvrage j'ai pour but non seulement de conserver au système de la partie double l’intérêt qu'il mérite, mais encore de faire tous mes efforts pour rendre son emploi général à l'aide d'améliorations qui ont pour objet non seulement d'abréger le travail, mais encore de lui donner plus de clarté, de manière à forcer les esprits les plus antipathiques à se soumettre et à profiter des avantages que les principes de cette comptabilité renferment. En effet, quoi de plus facile pour l'esprit que cette représentation de toutes les parties d'une gestion par des comptes généraux que l'on personnifie en les faisant agir comme

s'ils étaient autant de comptables chargés chacun d'une partie des mêmes intérêts; et quoi de plus satisfaisant en même temps que la certitude de ne pouvoir laisser subsister des erreurs ou des omissions souvent préjudiciables et de se garantir contre l'infidélité !

Oh! oui, sans doute, il faut être bien indifférent à la tenue d'une bonne comptabilité, pour ne pas apprécier tous ces avantages; et méconnaître ce système, c'est ne pas vouloir obtenir de comptes elairs et faciles.

S'il est vrai de dire que cette manière de régler les écritures offre une sécurité que les autres méthodes sont loin de donner, il est vrai aussi que le travail qu'elle nécessite est plus considérable; comme compensation, cependant, nous dirons qu'aucune autre comptabilité ne peut remplacer les renseignements et l'exactitude que l'on obtient par la partie double.

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Pour rendre la tâche aux négociants plus facile et plus légèré, il ne fallait donc pas toucher au fond mais bien modifier le principe dans les endroits susceptibles de changements, et chercher une nouvelle manière de l'employer.

La découverte du Journal-Grand-Livre est déjà un grand pas fait comme amélioration: car par lui on obtient, comme par ma méthode, une balance générale toujours faite, et le moyen d'avoir, aux bénéfices près,

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