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ces derniers.-Effets de la taxe des pauvres en Angleterre. MALTHUS, son principe.-Les économistes italiens Ortes et Ricci l'avaient devancé. Ce qu'a produit le système Malthusien.

GODWIN adversaire de Malthus; ses théories.-EVERETT autre adversaire de Malthus.-Le système de Malthus réfuté par la statistique anglaise; par les banques de prévoyance et les efforts des socialistes modernes. 109 à 126

SEPTIÈME LEÇON.

HOPITAUX.- HOSPICES.— BUREAUX DE BIENFAISANCE. ENFANTS TROUVÉS. PRISONS.

-

La question du paupérisme est de tous les temps.-Paupérisme chez les Grecs.- Chez les Romains.― Sous le régime féodal.-Complications dues au christianisme, à CharlesQuint et à la réforme.-Édits pour encourager les mariages (en note).

Les premières tentatives de réforme datent du XVIIIe siècle: les philosophes français en prennent l'initiative. -La stérilité des essais qui ont été tentés, est due à l'esprit de système.- Il a nui aux réformes de Turgot, à celles de la Constituante, de la Convention et de l'Empire.-Une rigueur excessive, pas plus "qu'une générosité aveugle, ne peuvent résoudre la question du paupérisme.

HÔPITAUX, HOSPICES, BUREAUX DE BIENFAISANCE. Leur population, leurs revenus, en 1789 et en 1833.-Les hospices envahissent tout; nécessité de mettre un terme à leur multiplication.-Ceux qui les habitent ont moins de droits à la charité publique que les pauvres malades des hôpitaux.— Question des revenus des hospices et hôpitaux.-Immobilisation des revenus qu'ils possèdent; inconvénients qu'elle présente. Leur gérance coûte 22%. Ils ne rapportent que 2%. Avantages de la conversion des biens fonds en rentes

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sur l'état.

enfants trouvés. Histoire des enfants trouvés depuis 654 jusqu'en 1836; l'accroissement de leur nombre suit toujours les mesures prises pour assurer leur sort.-Réformes de 1833 :

suppression des tours.-Eloignement des enfants.-Réduction des lits.Secours accordés aux mères qui gardent leurs enfants.

PRISONS. Population et dépenses des prisons.- Ce sont les économies faites sur l'instruction publique qui ont conduit les ignorants au vol.-Les 718 des condamnés ne savent pas lire.Le dixième a moins de 20 ans, les 34 de ceux-ci sont des enfants trouvés.-Éducation donnée aux enfants trouvés en France, dans le royaume de Naples, en Espagne et en Russie (en note). CONCLUSION. Budget du paupérisme; il est le dixième du Budget général.-Son élévation a fait sentir la nécessité des réformes. Pour rendre celles-ci complètes, il faut tout prendre par la base, par l'éducation. 127 à 152

HUITIÈME LEÇON.

PAUPERISME (FIN).—INÉGALITÉS DES CONDITIONS.

Revue de la leçon précédente.-Erreur à éviter.-Si tout le monde a le droit de vivre, personne ne peut exiger une aisance égale à celle de son voisin, pas plus qu'il ne peut vouloir être aussi beau, ou aussi intelligent.-Ce que le gouvernement doit à tous, ce n'est donc pas la richesse, mais les

de l'acquérir.

moyens

DE L'IMPÔT. Défense de l'impôt; il sert à exécuter certains travaux qui profitent à la communauté, et que personne n'eût pu faire seul.-Les pauvres retirent autant que les riches des améliorations obtenues avec l'argent de l'impôt et par les entreprises des riches.

DES RICHESSES ET DES INÉGALITÉS. La richesse ne produit rien quand elle est trop divisée. L'intelligence doit recevoir un salaire supérieur à celui qui est réservé à la seule force physique.-Exemple du capitaine d'un navire et de son équipage. -Comparaison avec un entrepreneur d'industrie.

OWEN, ST.-SIMONIENS, FOURIER. Essais tentés pour améliorer le sort des classes pauvres.- Causes qui les ont fait échouer. New-Lanark, New-Harmony.- Ménilmontant. Phalanges passionnées et seraphiques. - Industrie at

trayante.

-

Indication de la route à suivre pour de nouvelles tentatives de réforme; il faut reprendre par la base, par l'enfance. REPRODUCTION DE LA PARABOLE DE ST.-SIMON.

NEUVIÈME LEÇON.

DE LA MONNAIE.

153 à 173

Définition du NUMÉRAIRE et de la MONNAIE; Fonctions qu'ils remplissent. Des MÉTAUX PRÉCIEUX; ils ne servent pas seulement d'intermédiaires dans les échanges, et sont aussi des marchandises dont le prix se forme en raison de la quantité offerte, et des besoins.- Les altérations des monnaies les déprécient parce qu'elles diminuent la quantité de métal précieux; on a été conduit à les commettre par l'idée l'or et l'argent n'étaient point des marchandises; c'est par la même raison qu'on a défendu à certaines époques l'exportation du numéraire.- Rapport de l'or à l'argent en différents pays.

que

DES MONNAIES. Avantages des pièces revêtus d'une empreinte qui en constate le titre et le poids, sur les lingots.—Effets désastreux des falsifications des monnaies en France. -Abus du papier-monnaie converti en monnaie de papier en France et en Angleterre.-Du BILLON au Brésil, en France et en Sardaigne; facilités qu'il offre aux contrefacteurs.

De la FABRICATION DES MONNAIES en Angleterre, en France et en Russie.-Détails sur le système monétaire de la France. DE L'ALTÉRATION DES MONNAIES D'OR EN BELGIQUE.-Résultats qu'elle doit produire. 174 à 192

DIXIÈME LEÇON.

MONNAIE. CRÉDIT.—BANQUES.

Lettre de M. Ch. de Brouckère directeur de la monnaie en Belgique à M. le professeur Blanqui.

Système de Sismondi sur la monnaie, opposé à celui de Ricardo.-Milieu à garder.

La circulation du papier a fait augmenter les salaires et le prix de toutes choses. Les rentiers et les employés publics sont devenus plus pauvres.- - Facilité apportée dans les transactions commerciales.-Clearing house à Londres.

Organisation d'une banque de circulation,-Proportion dans laquelle doit se trouver son capital et l'émission de ses billets.- Banque de France, services qu'une banque peut rendre. Comment la banque de France ne les rend pas. Inconvéniens d'une émission trop forte; des petits billets.— Folie des banques américaines. - Résumé.

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193 à 210

FABRICATION DES PIÈCES D'OR EN BELGIQUE (suite).-La discussion repose sur une erreur.

REPRISE DE LA QUESTION DES MONNAIES.- Résumé des leçons précédentes. Opinion de sir T. Tooke contre les banques.

Il la fonde sur ce qui est arrivé à la banque d'Angleterre. -Historique de la crise de 1797.-Sur quoi Ricardo fait reposer ses arguments en faveur des banques. - Proposition émise par lui de créer des billets payables en lingots.- Avantages et inconvénients de cette mesure : elle n'a pas été adop

tée.

Exagérations de la plupart des économistes qui ont traité la question du CRÉDIT; le crédit n'est utile que lorsqu'il facilite les échanges; il doit toujours reposer sur des bases réelles; lorsqu'on le fait servir à des opérations fictives, il ne double pas les capitaux. Il ne convient pas non plus aux entreprises dont les revenus sont incertains ou éloignés, tels que les routes, les canaux, les travaux publics, les constructions, etc.- Emploi du crédit en Angleterre, aux affaires de commerce ; ex. des warrants délivrés par les entrepôts.

DU PAPIER MONNAIE: distinction avec la MONNAIE DE PAPIER. - Comment celle-ci peut devenir celui-là. -Histoire du système de Law. — Des assignats de la révolution française. Comment et pourquoi l'Angleterre a évité la banqueroute.Résultats de la suspension et de la reprise des paiements en espèce.

211 à 233

DOUZIÈME LECON.

COMPARAISON DES BANQUES DE DÉPOT AVEC CELLES D'ESCOMPTE OU DE CIRCULATION. - CAISSE GÉNÉRALE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

Banques de dépôts. Ancienneté des banques de dépôts; (Note sur le crédit en Chine et en Turquie).—Leur création est provoquée par la diversité des monnaies.-Comment cette création a eu lieu.-Services rendus par ces banques.-Profits qu'elles font. Confiance inspirée par la banque d'Amsterdam. Comment elle la perdit. Note sur les banques de

Venise, de Gênes, d'Amsterdam et de Hambourg.

COMPARAISON DES BANQUES DE DÉPÔT AVEC CELLES DE CIRCULATION.-Les banques de dépôt deviennent insuffisantes; elles sont remplacées par celles de circulation. Garanties de ces banques. Elles sont plus exposées au sinistres.-Le crédit ne se soutient qu'avec des capitaux circulants.—Il ne faut pas non plus que les banques de circulation poussent trop loin la prudence. C'est ce que fait la banque de France.

CAISSE GÉNÉRALE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. Ses succès en quelques mois.-Chiffres officiels du 31 décembre 1837.-Elle n'a éprouvé aucune perte sur 11500 effets.— Petits billets de crédit.-Appréciations diverses.

CONCLUSION.

TREIZIÈME LEÇON.

234 à 249

QUESTION DE LA MONNAIE BELGE (FIN). AGRICULTURE.

Rappel des faits qui ont amené la discussion avec M. de Brouckère.-Discussion.-Conclusion.

AGRICULTURE. Position spéciale de l'agriculture.-Ses besoins. - Qu'a-t-on fait pour elle? Rien.-Ses représentants ne se sont servis du pouvoir que pour eux, et ils en ont fait un mauvais usage.

Des ROUTES et de l'INSTRUCTION par rapport à l'agriculture. Tout ce que l'on fera pour cette branche de la production, réagira sur les deux autres.

250 à 278

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