Le commerce par terre ayant été de 357 millions pour la première année, et de 572 pour la dernière, l'accroissement a été de 245 millions ou 60 070. Quant au commerce de mer, les termes extrêmes étant 811 et 1295 millions, l'augmentation n'est que de 484 millions ou 59, 6 00: ce qui ne prouve pas en faveur de notre marine qui n'a pas, il est vrai, reçu les mêmes faveurs que le commerce de terre, dont un grand nombre d'entraves ont été levées par la loi de 1832, tandis que rien de semblable n'a été fait pour le commerce maritime. Comparant isolément l'importation par mer et celle par terre, nous voyons que de 200 à 328 pour celle-ci, le progrès est de 64 010, tandis que de 366 à 578 pour l'autre, et n'est plus que de 58 070. La proportion est différente pour les exportations. Celle qui s'effectue par mer s'est élevée de 445 à 717 ou 61 0,0, et celle de terre ne s'est accrue que de 157 à 244 ou 55 00. LE TONNAGE GÉNÉRAL des navires qui ont été employés de 1827 à 1836 au commerce de la France avec l'étranger, s'élève, pour les deux années, à 18,072,709 tonneaux, soit en moyenne 1,807,274 tonneaux. C'est ici que l'infériorité de la marine française se montre dans tout son jour, puisqu'elle n'est à la navigation étrangère que :: 2 : 3. En 1827, la différence n'était que de 31 020; elle a presque doublé en 1836. Quant au tonnage général, il s'est élevé pendant dix ans de 46 020. Voici la division du tonnage entre les diverses Les quatre grands ports de France, Marseille, le Havre, Bordeaux et Nantes, ont participé à ce mouvement de la navigation dans les proportions suivantes : L'année 1827 était inférieure de 91,000 tonn. à la moyenne, ou 17 p. 100 1836 est supérieure de 152,000 idem. - 28 et de 243,000 à l'année 1827 -54 POUR LE HAVRE. L'année 1827 était inférieure de 50,000 tonn. à la moyenne, ou 15 p. 100 1836 est supérieure de 110,000 idem.-33 L'année 1827 était supérieure de 9,000 tonn. à la moyenne, ou 4 p. 100 1831 était inférieure de 58,093 1836 était supérieure de 16,000 dito. POUR NANTES. L'année 1827 était supérieure de 7,000 tonn. à la moyenne, ou 8 p. 100 Le tonnage moyen de Marseille étant pris pour terme de comparaison, on obtient pour chacun des Divisant ensuite le tonnage de ces ports entre les navires français et étrangers, nous avons : Pour cent tonneaux, entrées et sorties réunies : Nav. franç. Nav. étrang. Marseille Le Havre Bordeaux Nantes 37 63 Comparant enfin le tonnage moyen de chacun des ports au tonnage général, on trouve : Pour avoir une idée complète de la navigation commerciale dans tous nos ports, il faut y joindre encore le CABOTAGE réservé aux bâtiments fran çais; voici les chiffres relatifs à cette partie de notre industrie maritime. CABOTAGE. Apnées. D'une mer dans l'autre. Dans la même mer. Total. Ainsi, l'année 1827 est inférieure de, 85,000 tonneaux ou 8, 4 0/0 à la moyenne, et 1836 est supérieure de 318,000 tonneaux ou 15, 7 070 à 4827, et de 133,000 tonneaux ou 6 00 à la moyenne. Ces chiffres nous montrent encore que la navigation d'une mer dans l'autre éait en 1827 à celle dans la même mer :: 7, 5: 00, et qu'en 1836 cette proportion s'élève à près de 10 070. Ils montrent également que le principal accroissement a eu lieu sur la navigation d'une mer dans l'autre, puisqu'elle s'est élevée en 10 ans de 442,000 tonneaux à 206,000 ou 45 p. 0/0, tandis que la navigation dans la méme mer ne s'est augmentée que de 1,876,000 tonneaux à 2,130,000, ou 13, 5 070. Le tableau général des mouvements de la navigation donne les résultats suivants : : Ang. Navires. Tonnage. Equipage. Ann. Navires Tonnage. Equ'page. Moy. 79,658 3,338,145 363,429 Moy. 1827 74,569 2,983,112 333,795 1827 1836 79,278 3,708,319 383,114 1836 77,150 3,060,765 347,255 72,850 2,850,822 325,024 78,996 3,412,144 371,301 |