J. Barbey d'Aurevilly: impressions et souvenirsA. Savine, 1891 - 468 páginas |
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... faisait son droit avec Jules . Tous deux fré- quentaient les salons royalistes ; ils avaient pour amis tous les jeunes gens de la noblesse et de la haute bourgeoisie . Ce fut là qu'ils ébauchèrent cette amitié si profonde qui , durant ...
... faisait son droit avec Jules . Tous deux fré- quentaient les salons royalistes ; ils avaient pour amis tous les jeunes gens de la noblesse et de la haute bourgeoisie . Ce fut là qu'ils ébauchèrent cette amitié si profonde qui , durant ...
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... faisait volontiers présent de ses livres à quelques femmes dont la société lui plaisait , mais il voulait que l'enveloppe fût digne du récit qu'elle renferme . C'est pourquoi il faisait relier tel de ses romans en moire couleur mauve ...
... faisait volontiers présent de ses livres à quelques femmes dont la société lui plaisait , mais il voulait que l'enveloppe fût digne du récit qu'elle renferme . C'est pourquoi il faisait relier tel de ses romans en moire couleur mauve ...
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... faisait valoir , par la grâce de ses manières , l'aisance de ses allures , le charme de son sourire et la justesse de son geste , un costume com biné avec un goût aussi bizarre qu'artistique . Rien n'était plus désagréable à M. d ...
... faisait valoir , par la grâce de ses manières , l'aisance de ses allures , le charme de son sourire et la justesse de son geste , un costume com biné avec un goût aussi bizarre qu'artistique . Rien n'était plus désagréable à M. d ...
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... faisait dire à lord Byron , avec sa mélancolique ironie : « Quand j'étais un beau aux cheveux bouclés ... » , et , à ce moment - là , la gloire elle - même ne pèserait pas une de ces boucles ! > Et peut - être pour excuser ses propres ...
... faisait dire à lord Byron , avec sa mélancolique ironie : « Quand j'étais un beau aux cheveux bouclés ... » , et , à ce moment - là , la gloire elle - même ne pèserait pas une de ces boucles ! > Et peut - être pour excuser ses propres ...
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... faisait citer les auteurs les plus oubliés et lui fournissait toujours à propos , le mot topique , effroyablement juste . Sa phrase et sa prose n'avaient jamais rien de vulgaire : l'une ou l'autre était à la fois violente et parée ...
... faisait citer les auteurs les plus oubliés et lui fournissait toujours à propos , le mot topique , effroyablement juste . Sa phrase et sa prose n'avaient jamais rien de vulgaire : l'une ou l'autre était à la fois violente et parée ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 393 - Avec sa grande taille, la blancheur flamboyante de sa chasuble lamée d'or, que le soleil, tombant par une des fenêtres du chœur, sembla tout à coup embraser, il ne paraissait plus un homme, mais la colonne de flammes qui marchait en avant d'Israël et qui le guidait au désert.
Página 11 - Barbey, écuyer, un écu d'azur à deux bars adossés d'argent, et au chef de gueules, chargés de trois besans d'or; cet écu timbré d'un casque de profil orné de ses lambrequins d'or, d'azur, d'argent et de gueules, et.
Página 140 - Après les Fleurs du mal, il n'ya plus que deux partis à prendre pour le poète qui les fit éclore : ou se brûler la cervelle... ou se faire chrétien ! j.
Página 397 - PaterJiunilUix antique, maître chez vous, dans un loisir plein de dignité, fidèle à des opinions qui ne triomphaient pas, le chien du fusil abattu sur le bassinet, parce que la guerre des Chouans s'était éteinte dans la splendeur militaire de l'Empire et sous la gloire de Napoléon. Je n'ai pas eu cette calme et forte destinée. Au lieu de rester, ainsi que Vous, planté et solide comme un chêne dans la terre natale, je m'en suis allé au loin, tête inquiète, courant follement après ce...
Página 193 - Seigneur, prenez pitié du chrétien qui doute, de l'incrédule qui voudrait croire, du forçat de la vie qui s'embarque seul, dans la nuit, sous un firmament que n'éclairent plus les consolants fanaux du vieil espoir ! (J.-K.
Página 389 - Ce culte de la vérité, exprimé avec une effroyable ardeur, ne pouvait que déplaire à la foule. D'Aurevilly, vrai catholique, évoquant la passion pour la vaincre, chantant, pleurant et criant au milieu de l'orage, planté comme Ajax sur un rocher de désolation...
Página 390 - L'histoire, en effet, manque aux Chouans. Elle leur manque comme la gloire, et même comme la justice. Pendant que les Vendéens, ces hommes de la guerre de grande ligne, dorment, tranquilles et immortels, sous le mot que Napoléon a dit d'eux, et peuvent attendre...
Página 140 - Gœthe, on va quelque temps ainsi, — misérable et superbe, — comédien à l'aise dans le masque réussi de ses traits grimés ; — mais il arrive que, tout à coup, au bas d'une de ses poésies le plus amèrement calmes ou le plus cruellement sauvages, on se retouve chrétien dans une demi-teinte inattendue, dans un dernier mot qui détonne, — mais qui détonne pour nous délicieusement dans le cœur : Ah!
Página 126 - Qutsnoy) est comblé ! On y coupe des saules et de l'osier, et mon aride falaise de Carteret est ignoblement couverte de pommes de terre, avec des clôtures de place en place. Ils disent que c'est de bon rapport. Comme ils ne peuvent pas faire tenir la mer dans un pot de chambre, ni l'empêcher de se moquer d'eux dans le rire de ses vagues, au moins ils ne l'ont ni souillée ni changée, et je l'ai revue, — belle, immaculée, identique à ce qu'elle était dans mon enfance.
Página 221 - Obsédé par cette croyance absolue qu'il n'existe qu'une manière d'exprimer une chose, un mot pour la dire, un adjectif pour la qualifier et un verbe pour l'animer, il se livrait à un labeur surhumain pour découvrir, à chaque phrase, ce mot, cette épithète et ce verbe.