Historiques et Statistiques DU DÉPARTEMENT DU RHONE, Par trois des membres de la Commission de Et pius est, patriæ facta referre, labor. TOME I.er, DU 1.er NOVEMBRE 1824, AU 30 AVRIL 1825. A LYON, Chez J. M. BARRET, imprimeur-libraire, palais des Arts, A PARIS, Chez M. HUZARD, libraire, rue de l'Éperon, N.o 7, AVERTISSEMENT. Ex publiant les Archives historiques et statistiques du département du Rhône, nous nous sommes proposé, ainsi que l'annonçait notre Prospectus, le double but de faciliter l'exécution d'un travail qui nous a été confié par M. le Préfet, d'après une décision du conseil-général de ce département, et de contribuer en même temps de toutes nos forces à propager parmi nos concitoyens d'utiles et intéressantes connaissances. Une bonne statistique de nos contrées, ouvrage dont le besoin est senti et reconnu depuis long-temps, ne pouvait se faire tout d'un coup. Les matériaux que nous avions rassemblés pendant l'espace de deux années n'étaient point suffisans: il existait dans ces élémens de nombreuses lacunes; certaines parties manquaient tout-à-fait, et d'autres exigeaient de plus amples développemens, ou un examen plus approfondi. L'établissement d'un recueil périodique nous parut le moyen le plus naturel de remédier à ces inconvéniens, puisqu'il devait avoir pour résultats de compléter les recherches auxquelles nous nous étions livrés de concert avec nos collègues, d'empêcher que les notes et les renseignemens qui étaient en notre pouvoir ne vinssent à s'égarer, de provoquer toutes les communications qui pouvaient être nécessaires, et d'appeler la lumière de la discussion sur les points qui demandaient encore à être éclaircis. Nous pensâmes que dans tous les cas ce recueil fournirait au public une lecture variée et instructive. Ce n'est point à nous de juger jusqu'à quel point nous sommes parvenus à obtenir ces heureux résultats. Nous devons croire toutefois que nous ne sommes pas restés trop au-dessous de notre tâche, si nous considérons les encouragemens flatteurs qui nous ont été donnés. Parmi les suffrages glorieux que nous avons recueillis, nous pouvons citer celui que M. CoquebertMontbret a consigné dans l'excellent rapport qu'il a fait |