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titah meniourouh meng.himpoun.kan segala oulema' dan alim dan moufti dan segala mantri dan houloubalang. Satelah soudah hadlir samoua.nia maka baginda poun ber.angkat ka baleirong di.hadap olih segala mantri dan houloubalang. Maka titah baginda kapada saʼorang alim, iyalah moufti di nagri Bagdad; maka sembah.nia: « daulat chah alam sabaik.baik pekerdja.an chah alam, tetapi ada sadikit dlarourat touankou, karnadjalan sangat djaouh lagi poun tiada siapa yang dapat akan memerentah.kan pekerdja.an hadlirat touankou yang mahamoulia itou. Maka kata baginda itou « Adapoun yang kami harap dehoulou Allah kemoudian berkat rasoul.nia, kadli.lah kami tinggal.kan inchah' Allah taala kami poun sigra djouga kombali

ger le pays et veiller sur le palais? » Le Prince, après avoir entendu ces paroles de ses mantri et de ses houloubalang, dont pas un n'approuvait le pélerinage, garda le silence et contint sa colère, puis il partit et rentra dans son palais.

A quelques jours de là, par la volonté de Dieu le Très-Haut, le cœur du prince ressentit plus vivement encore le désir de faire le pélerinage; il donna ordre de rassembler les interprètes de la loi, les savants et les mouftis, ainsi que les mantri et les houloubalang. Lorsqu'ils furent tous présents, le Prince se rendit au baleirong', et là, devant les mantri et les houlouba

1. Le mot baleirong est le nom de la grande salle d'audience qui est reliée par une galerie couverte avec le palais (astana) des rois malais. C'est un grand pavillon à jour soutenu par des

apabila ber.olih sakala hadji poun baik.lah. » Maka radja itou poun berlangkap.lah deripada rayat yang meng.iring.kan baginda itou deripada segala bakal.bakalan pelbagai warna zouwadah. Satelah datang kotika yang baik maka radja itoupoun berangkat.lah serta dengan permaisouri dan bebrapa dayang.dayang yang prawan dan anakda baginda yang laki.laki yang ber.nama Minbah Chahaz itoupoun serta dengan ayahnda baginda. Maka ada sa’orang anakda baginda itou perampouan bernama touan poutri Djouher Manikam di.tinggal.kan baginda, maka ada sa'orang anakda baginda itou prawan menounggoh astana. Adapoun kata sahib el hikayat bhawa pada mas a itou tiada.lah siapa yang baik paras.nia deripada touan

lang, il interpella l'un des docteurs; c'était le moufti de la ville de Bagdad. Celui-ci, se prosternant, dit: « Le pélerinage de Sa Majesté serait une œuvre excellente, mais est-elle d'une absolue nécessité? car le voyage sera très long et il n'y a personne, Monseigneur, qui soit capable de gouverner en la place de Votre Sublime Majesté. » Le Prince répondit: Celui en qui tout d'abord Nous mettons notre confiance, c'est Dieu. Nous espérons ensuite en la bénédiction de son Envoyé. Nous colonnes. Dans l'intérieur s'élèvent des gradins où s'asseyent les ministres et les officiers d'État, chacun suivant son rang, et au sommet desquels s'élève le trône. Le Baleirong est séparé du palais, où habitent les femmes du radja et dont l'accès est interdit. Il sert pour les réceptions publiques, dans les cérémonies d'apparat et les réunions pour la discussion des affaires d'État (Dulaurier).

poutri itou dalam nagri Bagdad sa.bagai.lagi sangat iya takout Allah soubhanah wa taala santiasa malam dan siyang ber.bouat ibadat karna Allah soubhanah wa taala dan tiada maou ber.tcherai deripada ayer sembahyang. Satelah itou maka ayahnda baginda itou bebrapa lama.nia di djalan maka sampey.lah baginda itou ka Mekah lalou mendapat sakala hadji kalakian maka baginda poun meng.outchap El hamd lillah rabbi el aalemîn! arti.nia segala poudji bagai Allah touhan seroua segala alam choukour. lah kita ber.temou dengan hadji. Maka di.lihat olih baginda bakal.nia poun lagi baniak maka kata baginda kapada segala mantri dan houloubalang <<baïk.lah kita menanti barang sa.tahoun lagi karna bakal kita lagi baniak ». Maka sembah

laisserons ici le Kâdhi et, s'il plaît à Dieu le Très-Haut, Nous reviendrons promptement dès que Nous aurons accompli le pélerinage. » Le roi donc fit équiper et munir de toutes sortes de provisions ceux de ses sujets qui allaient l'accompagner, et lorsque le moment favorable fut arrivé, il partit avec la reine, quelques-unes des filles d'honneur et son fils nommé Minbah Châhaz. Il emmenait son fils, mais il laissait à la garde du palais sa fille nommée la princesse Djouher-Manikam.

Dans ce temps-là, il n'y avait personne dans le pays de Bagdad qui surpassât en beauté la princesse Djouher-Manikam; de plus, elle avait la crainte de Dieu le Très-Haut et digne de louanges, et ne voulait pas se séparer de l'eau des ablutions'. Après avoir voyagé

1. «O croyants! quand vous vous disposez à faire la prière,

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segala mantri dan houloubalang « poula itou baik.lah touankou chah alam mana perentah touankou hamba djoundjong ». Maka kata baginda « djikalau demikian baiklah kita ber.kirim sourat demikian bounyi.nia salam doa hamba kapada kadli adapoun dehoulou Allah harap.lah akan kadli yang memelihara.kan nagri hamba dan astana hamba dan anak hamba poutri Djouher Manikam itou pelihara.kan baik.baik djangan taksir touanhamba pada memelihara.kan nagri hamba itou karna hamba menanti hadji akbar sa.tahoun lagi ». Hatta kalakian maka sourat baginda itoupoun sampey.lah kapada kadli maka kadli poun memelihara.kan nagri baginda itoupoun tiada.lah iya taksir lagi saperti kata baginda. Hatta pada souatou malam maka ķadli poun ber.kawal pagar astana radja

pendant quelque temps, le Prince son père arriva à la Mecque et s'acquitta de ses devoirs de pélerin. Il récita El hamd lillahi rabbi el aalemîn, ce qui signifie: « Louanges à Dieu, le Seigneur des mondes! Grâces lui soient rendues de ce que Nous avons terminé le pélerinage! » Mais ayant vu qu'il y avait encore une grande quantité de provisions, le Prince dit aux mantri et aux houloubalang: « Il est bon que nous attendions une année environ, car nos provisions sont encore considérables. » Les mantri et les houloubalang répondirent: « C'est bien, Seigneur roi du monde ! quels que soient les ordres de Votre Majesté, nous les pla

lavez-vous le visage et les mains jusqu'aux coudes: essuyez-vous la tête et les pieds jusqu'aux talons. »(Koran, sourate V, vers. 8.)

maka datang.lah cheiṭan membri was. was kadalam hati kadli demikian fikir.nia dalam hati.nia : « anak radja ini terlalou sakali indah-indah roupa.nia. Chahadan nama.nia poun terlalou baik touan poutri Djouher Manikam dan roupa.nia poun terlalou baik djika demikian baik akou menawari dia akan anak radja ini. » Maka kadli poun ber.serou-serou kapada orang yang menounggouh pintou itou kata.nia: «< Hey penounggouh pintou bouka.ï akou pintou ini! » Maka kata penounggouh pintou : « Siapa yang di louar pintou itou?» maka sahout kadli « Akou ķadli. » Maka penounggouh pintou itoupoun sigra.lah membouka.kan pintou itou maka kadli poun masouk.lah iya kadalam pagar astana radja itou lalou iya naik

çons au-dessus de nos têtes1». « Puisqu'il en est ainsi, reprit le Prince, il convient que Nous envoyions une lettre ainsi conçue: « Paix et bénédiction sur le Kâdhi! » Je mets ma confiance en Dieu d'abord et dans le » Kadhi pour la garde de mon royaume, de mon pa>> lais et de mon enfant la princesse Djouher-Manikam. » Sois un gardien vigilant, ne néglige rien dans les >> soins à donner à mon royaume, car je vais rester >> encore une année pour le grand pélerinage. »

La lettre du Prince parvint au Kâdhi. Celui-ci mit tous ses soins à la bonne administration du pays et, conformément aux paroles du Prince, il se garda de

1. Lorsque les Malais reçoivent un ordre de leur souverain, ils élèvent leurs mains jointes au-dessus de leur tête, en signe d'obéis

sance.

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