La vie littéraireCalmann-Lévy, 1888 - 372 páginas Analyse : (t. 1, p. 59-72 : "Le Journal de Benjamin Constant") Résumé approximatif de la vie de Constant en qui l'auteur voit plusieurs hommes, d'où ses contradictions. |
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... soldats . « Si Hamlet avait vécu , s'écria - t - il , il se serait montré un généreux roi . » Pourtant , je ne pense pas que votre mélancolie fùt tout à fait celle de M. Émile de Laveleye . Je crois qu'elle était plus haute encore et ...
... soldats . « Si Hamlet avait vécu , s'écria - t - il , il se serait montré un généreux roi . » Pourtant , je ne pense pas que votre mélancolie fùt tout à fait celle de M. Émile de Laveleye . Je crois qu'elle était plus haute encore et ...
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... soldats , fils d'un honnête publicain , montrait dans l'administration militaire des talents qu'il avait précédemment exercés dans l'administration civile . Il était laborieux et sage , mais il dormait au théâtre . Il n'en parvint pas ...
... soldats , fils d'un honnête publicain , montrait dans l'administration militaire des talents qu'il avait précédemment exercés dans l'administration civile . Il était laborieux et sage , mais il dormait au théâtre . Il n'en parvint pas ...
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... se mêlait chez ce vieillard à la bonhomie . Les braves gens ressemblent presque tous en quelque sorte à des soldats . Sandeau , avec ses yeux limpides , son gros nez rouge , sa rude moustache blanche , 20 LA VIE LITTÉRAIRE .
... se mêlait chez ce vieillard à la bonhomie . Les braves gens ressemblent presque tous en quelque sorte à des soldats . Sandeau , avec ses yeux limpides , son gros nez rouge , sa rude moustache blanche , 20 LA VIE LITTÉRAIRE .
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... soldats . Cela passe tout le reste . Je dois vous le dire , monsieur Alexandre Dumas : il y a quelqu'un dans votre famille que j'estime plus haut que vous , et ce n'est point votre père . Certes , votre père fut un homme prodi- gieux ...
... soldats . Cela passe tout le reste . Je dois vous le dire , monsieur Alexandre Dumas : il y a quelqu'un dans votre famille que j'estime plus haut que vous , et ce n'est point votre père . Certes , votre père fut un homme prodi- gieux ...
Página 60
... soldats du Seigneur , dans les batailles . Sa mère , douce et maladive , mourut en lui donnant la vie . Son père , d'un caractère ironi- que et timide , ne lui inspira jamais de confiance . Il fut soumis jusqu'à l'âge de quatorze ans à ...
... soldats du Seigneur , dans les batailles . Sa mère , douce et maladive , mourut en lui donnant la vie . Son père , d'un caractère ironi- que et timide , ne lui inspira jamais de confiance . Il fut soumis jusqu'à l'âge de quatorze ans à ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 59 - Je le dis aujourd'hui, sans crainte d'être méconnu : j'ai voulu la liberté sous diverses formes. J'ai vu qu'elle était possible sous la monarchie. J'ai vu le Roi se rallier à la Nation ; je n'irai pas, misérable transfuge, me traîner d'un pouvoir à l'autre, couvrir l'infamie par le sophisme et balbutier des mots profanés pour racheter une vie honteuse.
Página ii - Je crois avoir déjà tenté de le dire, il n'ya pas plus de critique objective qu'il n'ya d'art objectif, et tous ceux qui se flattent de mettre autre chose qu'eux-mêmes dans leur œuvre sont dupes de la plus fallacieuse philosophie.
Página 208 - Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.
Página 322 - SAINT-GERMAIN, 79, A PARIS LES GRANDS ÉCRIVAINS FRANÇAIS ÉTUDES SUR LA VIE LES ŒUVRES ET L'INFLUENCE DES PRINCIPAUX AUTEURS DE NOTRE LITTÉRATURE Notre siècle a eu, dès son début, et léguera au siècle prochain un goût profond pour les recherches historiques.
Página 218 - Son œuvre est mauvaise et il est un de ces malheureux dont on peut dire qu'il vaudrait mieux qu'ils ne fussent pas nés.
Página 317 - C'est sur elle que l'humanité est fondée comme sur un roc inébranlable. Hors d'elle, tout est incertitude. Elle est l'unique témoignage d'une réalité qui nous échappe. Nous savons que nous souffrons et nous ne savons pas autre chose. Là est la base sur laquelle l'homme a tout édifié. Oui, c'est sur le granit brûlant de la douleur que l'homme a établi solidement l'amour et le courage, l'héroïsme et la pitié, et le chœur des lois augustes et le cortège des vertus terribles ou charmantes....
Página 235 - C'est encore un beau lot quand, avec cela, on a d'importantes vérités à dire. Le style de Laplace dans l'Exposition du système du monde, de Napoléon dans ses Mémoires, voilà les modèles du langage simple et réfléchi propre à notre âge.
Página 269 - Toutes les langues sont obscures à côté de celle-là. La littérature latine est plus propre que toute autre à former les esprits. En parlant ainsi, je ne m'abuse pas, croyez-le bien, sur l'étendue du génie des compatriotes de Cicéron; j'en vois les limites. Rome eut des idées simples, fortes, peu nombreuses. Mais c'est par cela même qu'elle est une incomparable éducatrice. Depuis elle, l'humanité conçut des idées plus profondes; le monde eut un frisson nouveau au contact des choses,...
Página 248 - J'en ai donc été très affligée, et, quoiqu'on doive être heureux qu'il ait fini son existence malheureuse d'une manière chrétienne, je lui aurais cependant désiré encore des années de bonheur et de vie, — pourvu que ce fût loin de moi. Elle...
Página 226 - France de l'invasion, a trop arrêté sa plume prête à les flétrir; il s'est trop répété que le plus énergique alors était aussi le plus digne du pouvoir; et je souffre qu'il ait dit, en déplorant la mort des Girondins : « On ne pourrait mettre au-dessus » d'eux que celui des Montagnards qui se serait décidé » pour les moyens révolutionnaires par politique seule » et non par l'entraînement de la haine...