L'Angleterre au XVIIIe [i.e. dix-huitième] siècle: Bolingbroke, H. Walpole, Junius, Burke, Fox : études et portraits, Volumen1

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Didier, 1865 - 594 páginas

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Página 75 - Il est à croire qu'une Constitution qui a réglé les droits du roi, des nobles et du peuple, et dans laquelle chacun trouve sa sûreté, durera autant que les choses humaines peuvent durer. Il est à croire aussi que tous les États qui ne sont pas fondés sur de tels principes éprouveront des révolutions.
Página 65 - Les Anglais, pour favoriser la liberté, ont ôté toutes les puissances intermédiaires qui formaient leur monarchie. Ils ont bien raison de conserver cette liberté ; s'ils venaient à la perdre, ils seraient un des peuples les plus esclaves de la terre.
Página 95 - ... héritière de tous les souvenirs dont la France s'enorgueillit. Il lui appartenait sans doute, à cette monarchie qui la première a rallié toutes les forces et concilié tous les vœux de la révolution française, d'élever et d'honorer sans crainte la statue et la tombe d'un héros populaire. Car il ya une chose, une seule qui ne redoute pas la comparaison avec la gloire : c'est la liberté!
Página 74 - Je sais que c'est un pays où les arts sont tous honorés et récompensés, où il ya de la différence entre les conditions, mais point d'autre entre les hommes que celle du mérite. C'est un pays où on pense librement et noblement, sans être retenu par aucune crainte servile.
Página 67 - en cela seul que l'Angleterre pouvait trouver son salut « et son repos; et je tiens les peuples des trois royaumes « dans le comble de leur bonheur de voir maintenant « leurs biens et leurs vies confiés à la conduite d'un si « grand homme. Pour moi, je supplie Votre Altesse « de croire que je me tiendrais fort heureux si je pou« vais la servir en quelque occasion 2.
Página 56 - L'idée de liberté, qu'une telle conduite inspirait, était admirable : car la liberté que se figuraient les Grecs , était une liberté soumise à la loi, c'est-à-dire à la raison même reconnue par tout le peuple. Ils ne voulaient pas que les hommes eussent du pouvoir parmi eux.
Página 67 - Paris, dans de petites brochures, l'histoire de la révolution d'Angleterre, pour s'étonner ensuite tout haut des progrès que faisait, au dire des confesseurs, l'esprit républicain dans son troupeau. Le temps n'était pas loin cependant où le régicide et le protestantisme qui embarrassèrent le coadjuteur, n'arrêteraient pas le ministre, d'après cette maxime que les lois de l'honneur et de la justice ne doivent jamais rien faire faire qui soit contraire à celles de la prudence. 11 fallait...
Página 228 - Hollandais, indignes des bontés du roi et de l'honneur qu'il leur a fait tant de fois de s'adresser à eux pour pacifier l'Europe. » « Interroger alors un ministre de Sa Majesté s'il souhaitait la paix, dit Torcy, c'était demander à un malade attaqué d'une longue et dangereuse maladie s'il en veut guérir.
Página viii - Depuis plus de treize siècles la France en contenait deux, un peuple vainqueur et un peuple vaincu. Depuis plus de treize siècles le peuple vaincu luttait pour secouer le joug du peuple vainqueur. Notre histoire est l'histoire de cette lutte. De nos jours une bataille décisive a été livrée. Elle s'appelle la révolution.
Página 339 - Bolingbrocke, contre qui la chambre basse venoit d'intenter procès pour crime de haute trahison, en même temps que contre le duc d'Ormond et le comte d'Oxford, jugea à propos de ne pas s'exposer à l'animosité du parti , et se sauva en France. A son arrivée à Paris, je le vis en secret , et il me confirma la bonne disposition des affaires en Angleterre -, mais , ne croyant pas qu'il convînt encore qu'il se mêlât publiquement des affaires du jeune Roi, il se retira à Lyon, d'où, après...

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