Les contemporains: sér. Stendhal. Baudelaire. Mérimée. Barbey d'Aurevilly. Paul Verlaine. Victor Hugo. Lamartine. George Sand. Taine et Napoléon. Sully-Prudhomme. Alphonse Daudet. Renan. Zola. Paul Bourget. Jean Lahor. GrosclaudeH. Lecéne et H. Oudin, 1889 |
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... n'en reviens pas ! - Cet orgueil s'accompagnait , comme il arrive sou- vent , d'une extrême timidité , qui n'en était que la conséquence , timidité qu'exaspéraient encore sa sensibilité d'artiste et sa sagacité d'observateur ...
... n'en reviens pas ! - Cet orgueil s'accompagnait , comme il arrive sou- vent , d'une extrême timidité , qui n'en était que la conséquence , timidité qu'exaspéraient encore sa sensibilité d'artiste et sa sagacité d'observateur ...
Página 20
... n'en attendais , et j'ai été contraint de reconnaître , quoi qu'en aient dit d'habiles gens , la réelle , l'irréductible originalité de cet esprit si incomplet J'ouvre les deux petits recueils de « Pensées » de Baudelaire , Fusées et ...
... n'en attendais , et j'ai été contraint de reconnaître , quoi qu'en aient dit d'habiles gens , la réelle , l'irréductible originalité de cet esprit si incomplet J'ouvre les deux petits recueils de « Pensées » de Baudelaire , Fusées et ...
Página 40
... n'en a que plus de prix . Elle est l'effort d'une volonté très hau- taine et d'un très délicat orgueil . Observer ( comme fit Mérimée ) les règles de la plus élégante honnê- teté , et cela sans croire à rien d'absolu en morale , c'est ...
... n'en a que plus de prix . Elle est l'effort d'une volonté très hau- taine et d'un très délicat orgueil . Observer ( comme fit Mérimée ) les règles de la plus élégante honnê- teté , et cela sans croire à rien d'absolu en morale , c'est ...
Página 41
... n'en sera pas moins distinguée pour les raisons que j'ai dites , et l'homme en sera plus ai- mable . Croyons - le donc . BARBEY D'AUREVILLY Vous vous rappelez les propos mélancoliques de Fantasio PROSPER MÉRIMÉE . 41.
... n'en sera pas moins distinguée pour les raisons que j'ai dites , et l'homme en sera plus ai- mable . Croyons - le donc . BARBEY D'AUREVILLY Vous vous rappelez les propos mélancoliques de Fantasio PROSPER MÉRIMÉE . 41.
Página 66
... ne distinguait pas très bien , voyait du moins quelque chose . Je n'ai pu prendre mon parti de ces séries de vocables qui , étant enchainés selon les lois d'une syntaxe , semblent avoir un sens , et qui n'en ont point 66 LES CONTEMPORAINS .
... ne distinguait pas très bien , voyait du moins quelque chose . Je n'ai pu prendre mon parti de ces séries de vocables qui , étant enchainés selon les lois d'une syntaxe , semblent avoir un sens , et qui n'en ont point 66 LES CONTEMPORAINS .
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Términos y frases comunes
aime Alphonse Daudet âme amour Antistius artiste assez Astier-Réhu Baudelaire beau beauté belle bonheur Buteau chanson chante charme chose Christine Claude cœur conte bleu CONTEMP crois d'Aurevilly Dieu dire drame écrit écrivains enfin esprit façon Faustus et Stella femme fille Fleurs du mal génie George Sand goût Grosclaude hommes humaine idées images impressions j'ai jamais Jean Lahor jeune joie l'Académie l'âme l'amour l'auteur l'empereur l'esprit l'histoire l'homme Lamartine Légende des Siècles littérature livre Lyre Méniquette ment Mérimée Mme de Rémusat monde morale mort mots Napoléon Bonaparte œuvre passé passion Paul Bourget Paul Verlaine paysage pensée petite peut-être philosophie plaisir poème poésie poète première presque prince Napoléon qu'un raison réalité REESE LIBRARY Renan reste rêve rien roman romancier Rougon-Macquart s'il saint sais Sandoz semble sens sentiments sera seul siècle sincérité sion songe souvent Stendhal Sully-Prudhomme symbole Taine Tamango tion triste trouve Victor Hugo vision voici voilà vrai yeux Zola
Pasajes populares
Página 109 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Página 83 - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Página 92 - Quand Maintenon jetait sur la France ravie L'ombre douce et la paix de ses coiffes de lin, Et royale abritait la veuve et l'orphelin, Quand l'étude de la prière était suivie, Quand...
Página 81 - Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore. Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Página 24 - Faire tous les matins ma prière à Dieu, réservoir de toute force et de toute justice, à mon père, à Mariette et à Poe, comme intercesseurs...
Página 103 - Quand retentit un affreux coup de tonnerre, Et c'est la fin de l'allégresse et du chant. On n'avait pas agréé le sacrifice : Quelqu'un de fort et de juste assurément Sans peine avait su démêler la malice Et l'artifice en un orgueil qui se ment.
Página 21 - Moi, je dis : la volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l'homme et la femme savent, de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté.
Página 41 - Dans le monde, il obtint la triste réputation d'insensible et d'insouciant; et, dans la solitude, son imagination inquiète lui créait des tourments d'autant plus affreux qu'il n'aurait voulu en confier le secret à personne.
Página 100 - Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ? Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou. Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ? Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé, Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste, Et je dorloterai les rêves de ta sieste, Et tu chantonneras comme un enfant bercé. Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame. Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme Résonnent au cerveau des pauvres malheureux. Midi sonne. J'ai fait...
Página 39 - Le Fils de l'Homme ait dit ce qu'on voit rapporté Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.