Imágenes de páginas
PDF
EPUB

Si l'on change g en f, et réciproquement ƒ en g dans l'équation (a,),

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

et si l'on détermine les deux constantes arbitraires, de manière que l'on ait y=1 et dy = g(1 − ƒ) + h lorsque ◊ = o, en nommant □(0)

[ocr errors]

-

[merged small][merged small][merged small][ocr errors]

Les deux fonctions J(0) et □(0) ont entre elles une relation fort simple, au moyen de laquelle, lorsque l'une des deux sera connue, l'autre le sera pareillement en effet, si, dans l'équation (b,), on fait

[merged small][merged small][merged small][subsumed][ocr errors]

équation qui est la même que l'équation (a,). De plus, comme on doit

dy

avoir, relativement à l'équation (b,), y=1 et do lorsque 0 o, on aura, dans ce même cas, y, = 1 et

[merged small][ocr errors][merged small]

=g-fg+h

[merged small][merged small][ocr errors]

ainsi les deux constantes arbitraires de l'intégrale de l'équation en y, sont les mêmes que celles de l'intégrale de l'équation (a,), ce qui donne

partant

y1 = I(0),

□(9)=(19)S-8 J (9).

OEuvres de L. ~ X.

9

On a d'ailleurs, relativement à l'équation (b,),

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors]

la première integrale étant prise depuis ≈ = o jusqu'à ===s, et la seconde etant prise depuis = = - o jusqu'à = = §‚·

Si l'une ou l'autre des deux quantités J=;) et ^1—; ), celle-ci

[ocr errors]
[ocr errors]

$1

par exemple, Jį *—* ), est une fonction rationnelle et entière de z, alors l'expression de u, considerée relativement à la fonction arbitraire correspondante qui, dans ce cas, est ), sera exprimée par une suite finie de termes multiplies par les integrales successives de 5,5); car il est clair qu'alors [dz] =); =` sera composé de termes de la forme H /ads.), μ etant un nombre entier positif; or on a, en integrant par parties,

1

[ocr errors][ocr errors]

expression delivree da signe /, et dans laquelle on doit faire == s. On voit ainsi que la partie de l'expression de u relative à la fonction arbitraire) est independante, non seulement de toute integrale definie, mais encore de toute espèce d'integrale; or il resulte de ce que j'ai demontre, dans les Memoires cites de 1773, que l'expression complète de a est alors entièrement independante de toute integrale

définie, c'est-à-dire qu'elle peut être exprimée par des intégrales indéfinies, uniquement relatives aux variables s et s, de l'équation proposée. On peut s'en assurer encore très aisément au moyen de la formule (V), car il est visible que l'intégrale

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors]

sera dans ce cas réductible à des termes de cette forme

[ocr errors][merged small]

u étant un nombre entier positif ou zéro; or on peut, par des intégrations par parties, réduire l'intégrale

[ocr errors]

à des termes délivrés du signe et à des intégrales de cette forme

fdz (s + z)" 4; (3);

cette dernière intégrale, devant être prise depuis =o jusqu'à z = s1, est évidemment égale à celle-ci

[ocr errors]

et, par conséquent, indépendante de toute intégrale définie; on voit par là comment l'intégrale

[merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]

peut se réduire à des intégrales indéfinies, quoique le facteur

[blocks in formation]

puisse ne pas être une fonction rationnelle et entière de z.

J

Maintenant, la condition nécessaire pour que l'expression de

1(), réduite en série, se termine, est que l'on ait A®= o,

[blocks in formation]

Lorsque l'une ou l'autre de ces deux valeurs de μ est zéro ou un nombre entier positif, alors (3) est une fonction rationnelle et

S

entière de ; en changeant ƒ en g et réciproquement, on aura

[blocks in formation]

et, si l'une ou l'autre de ces valeurs de μ est zéro ou un nombre entier

positif, la valeur de □(1) sera une fonction rationnelle et entière

dez; dans tous ces cas, l'expression de u ne dépendra d'aucune intégrale définie; autrement elle en sera nécessairement dépendante.

Si l'on nomme a la distance d'une molécule d'air à l'origine du son dans l'état d'équilibre; x + u sa distance après le temps 1, on aura

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

a2 étant un coefficient constant dépendant de l'élasticité et de la densité de l'air, et m étant o, ou 1, ou 2, suivant que l'on considère l'air ou avec une seule, ou avec deux, ou avec trois dimensions (voir, sur cet objet, les savantes recherches de M. de la Grange sur le son, insérées dans le Tome II des Mémoires de la Société royale de Turin). Soient x + at = s, x — at = s,; l'équation précédente deviendra

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][subsumed][subsumed][merged small][subsumed][subsumed][subsumed][merged small][ocr errors][subsumed][subsumed]

la première intégrale étant prise depuis ≈ = o jusqu'à ≈ = x + at, et la seconde étant prise depuis zo jusqu'à ≈ = x al. La fonction

[blocks in formation]

est la valeur de y dans l'équation différentielle

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

x + at

[ocr errors]

dans laquelle =

2x

, les deux constantes arbitraires de son

intégrale devant se déterminer, en sorte que l'on ait

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

Si l'on a mo ou m = 2, la valeur de y ordonnée suivant les puissances de se termine, et alors la valeur de u est indépendante de toute intégrale définie; mais, lorsque m=1, ce qui a lieu quand on ne considère l'air qu'avec deux dimensions, l'expression de u est nécessairement dépendante d'une intégrale définie.

[ocr errors]
[ocr errors]

Si l'on change dans I (2 1, en x± at + 3,, on aura, par

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

x + at
2x

[subsumed][ocr errors][subsumed]

=

[ocr errors]

at +, est

l'intégrale étant prise depuis, o jusqu'à 3, = ∞. Il résulte évidemment de cette valeur de u que la molécule d'air dont elle exprime le dérangement ne commence à s'ébranler que lorsque égal ou moindre que le rayon de la petite sphère agitée au commencement; d'où il suit que, dans les trois cas où l'air a une, ou deux, ou trois dimensions, la vitesse du son est la même et se détermine par l'équation = ; on voit ainsi que les formes précédentes des intégrales des équations aux différences partielles ont le même avantage dans les questions physiques que les formes connues jusqu'à présent. Nous pourrions encore appliquer la méthode précédente à la recherche des vibrations des cordes inégalement épaisses, à la théorie du son dans des tuyaux d'une figure quelconque et à plusieurs autres

x

« AnteriorContinuar »