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rieur, vue perspective de l'intérieur et coupe.

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Tombeaux

- Cénotaphes de MaCenotaphes, pierres

des familles de Baner et de Torstenson. gnus Ladulas et de Charles Knutson. sépulcrales et autres monumens remarquables. Dessins des® décorations funéraires de Charles X, de Charles XI et de son épouse Ulrique Éléonore, de la reine Ulrique Éléonore, d'Adolphe Frédric, de Gustave III, de Sophie Madelaine, de Charles Auguste, de Charles XIII et de Hedvige Élisabeth Charlotte.

» Chaque livraison coûtera 10 rikd. de banque. Aussitôt qu'il y`aura un nombre suffisant de souscripteurs, on commencera l'ouvrage, qui sera continué avec promptitude, de manière que, dans l'espace d'un an, il sera livré complet.

>>> La souscription est ouverte, jusqu'au rer. juin 1826, à la librairie de Walter à Stockholm, Storkyrkobrinken, quartier Minotaure, maison No. 4. »

280. MONUMENS DU ROYAUME DES PAYS-BAS.-Le Choix des monumens les plus remarquables du royaume des Pays-Bas, qui paraît à Bruxelles, intéresse à la fois par les monumens qu'il représente, sous le rapport de l'histoire et de l'art, et par les belles gravures à l'aqua-tinta; le texte en est concis et entremêlé de remarques judicieuses et de notes historiques inédites, imprimé in-folio sur grand et beau papier; il peut être classé parmi les, ouvrages recueillis par les amateurs pour former une bibliothéque de luxe. Le 15. cahier, rendu public depuis quelques jours, contient la porte Guillaume, érigée à Bruxelles en i 1820 sur les dessins de M. Suys, prof. à l'Acad. royale d'Amsterdam, le château de Juslenville près de Spa, et le nouveau théâtre de Liége, construit en 1820 sur les plans de Dukers fils. (Messag. des sc. et arts, fév. 1825, p. 476.)

281. MEMORIA STORICA SUL CASTELLO DI MONTORIO. Mémoires historiques sur le château de Montorio; par Gio. GIOR. Orti, In 80., p. 34, Vérone, 1824, Soc. typogr. (Giorn: dell' ital. letter., janv. et fév. 1825, p. 53.)

Ce mémoire renferme la description du site sur lequel est bâti le château de Montorio, l'origine de son nom, son antiquité qu'on croit romaine, les médailles et les inscriptions qu'on y a trouvées, et les changemens qui s'y sont opérés par la succession des propriétaires.

282. DESCRIPTION HISTORIQUE ET MONUMENTALE DE LA CATHÉDRALE de BOURGES; par M. ROMELOT, chanoine. In-8°. avec 4 pl., Paris, Johanneau.

La cathédrale de Bourges est un des monumens les plus remarquables que nous ait légués l'architecture du moyen âge; elle surpasse de beaucoup d'autres cathédrales plus fameuses, qu'elle; jusqu'ici pourtant elle n'a point toute la renommée, dont elle est digne, d'abord parce que la ville où elle est placée n'a, avec le reste de la France, que des communications peu, nombreuses, et languit depuis long-temps dans un état d'inaction que son importance passée et sa situation centrale rendent presque inexplicable; ensuite, parce que nous avons en général trop d'indifférence pour nos monumens de provinces.

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Le livre que nous annonçons n'est qu'un inventaire fort circonstancié de tous les détails de cet admirable édifice. Il n'y faut chercher ni considérations savantes sur l'origine et les modifications successives de l'architecture gothique, ni même l'expression fidèle de la sensation profondément religieuse que nous inspirent ses monumens. C'est tout simplement un vademecum assez mal écrit, mais au moins fidèle, et qui pourra être de quelque utilité aux voyageurs et aux antiquaires. On regrette seulement de rencontrer sans cesse dans l'ouvrage de l'abbé Romelot, au milieu de détails purement techniques, de longues et fatigantes déclamations sur la révolution, qui pourtant n'a fait que très-peu de mal à l'église de Bourges. Malgré les défauts de ce livre, il serait à désirer que, dans chaque partie de la France, les hommes qui s'occupent d'antiquités voulussent en rédiger de semblables sur ce que leur pays a de plus curieux. (Le Globe, Paris, 31 déc. 1825.)

283. PIERRES ANTIQUES PEINTES EN HOLLANDE. (Algem. Konst en Letter-Bode, 21 oct. 1825.)

Des ouvriers, en déblayant les fondemens d'une maison située à Monnickendam, y découvrirent, dans une niche pratiquée dans l'épaisseur d'un ancien mur, plusieurs pierres plates sur lesquelles sont peints les sujets suivans, savoir :

L'une, entière et bien conservée, l'enlèvement de la déesse Velleda.

Une 2., de tous points semblable à celle qui fut apportée en 1822 à M. Du Tour.

Dans une 3. on voit la chaste Suzanne, garrottée, entre des soldats.

Une 4. représente Suzaune assise dans le bain. Derrière elle paraissent les vieillards, dont l'attitude explique assez les intentions coupables.

Une 5. offre le tableau d'un champ de bataille couvert d'épées, d'arcs, de flèches, et d'autres espèces d'armes inconnues de nos jours.

Enfin, une 6o. représente un homme à genoux en adoration devant un cerf.

M. J. C. Du Tour possède deux pierres de cette nature, trouvées en 1822 dans le Koedigkervaart, lesquelles, sous le double rapport de la matière et des dimensions, ressemblent absolument à celles décrites ci-dessus.

284. ORIGINE DE la tapisserie de BAYEUX, prouvée par elle-même ; par H. F. DELAUNEY, de Bayeux. In-8°. de 6 feuilles. Paris; 1825; Arthus-Bertrand.

285. NOTE SUCCINCTE des objets d'arts et de curiosités chinoises. composant le cabinet de M. F. SALLE, à Paris.

On remarque parmi ces divers articles, dont beaucoup ont été envoyés par les missionnaires résidant dans les différentes provinces et par les R. P. habitant le palais impérial de Pékin, et outre les livres et dessins, plusieurs pièces qui ont fait partie des cadeaux envoyés par l'empereur de la Chine à divers souverains, notamment au roi Louis XVI, au stathouder, à M. Bertin, ministre d'état sous Louis XV et Louis XVI, à M. de Latour et autres, un petit coffret en laque du Japon, qui a appartenu à la reine de France Marie-Antoinette. Les médailles proviennent de M. Titzing, ancien ambassadeur en Chine. Beaucoup d'objets, entre autres les costumes, viennent du voyage de l'amiral Krusenstern; d'autres pièces remarquables en bronze, en ivoire, etc., ont été recueillies en Hollande, en Angleterre et en France, dans toutes les ventes qui se sont succédées depuis trente

années.

La vente publique aura lieu le 11 avril prochain.

286. SUR LA MAISON QU'HABITAIT GIOV. BOCCACE A CERTALDO; par M. ROSSELLINI. (Antologia, nov. 1825, p. 86.)

Voulez-vous connaître la maison de Boccace? Figurez-vous une modeste habitation construite en brique, selon l'usage du pays; à droite s'élève une tour carrée, d'où la vue s'étend sur des collines où sont bâtis des villages. L'une de ces collines, de forme pyramidale et plus petite que les autres, se nomme la colline de Boccace, parce que c'est là que, sous les ombrages d'un bois qui en couvre la sommité, cet homme de génie allait, durant les ardeurs de l'été, se livrer aux douces occupations de l'étude. C'est depuis peu que ce bois, long-temps respecté par le temps, a été détruit, sans égard pour sa mémoire.

Caroline de Médicis de Linzoni, ayant fait l'acquisition de cette habitation, l'a fait réparer et embellir de peintures qui sont l'œuvre de Pierre Benvenuti. L'une de ces peintures représente Boccace occupé d'écrire ses sublimes méditations, et l'autre retrace, par des figures allégoriques, sa mort et son immortalité. On rapporte qu'il s'est passé dans cette habitation un fait bien singulier. Une vieille femme, qui travaillait a tisser de la toile dans la pièce voisine de celle qui est ornée des peintures de Benvenuti, par le jeu continuel de la machine de son métier, causa la ruine d'une partie d'un mur où se trouvait une espèce d'armoire qui renfermait des manuscrits de Boccace. Cette vieille, d'après les préjugés du temps, crut faire une sainte œuvre en les jetant au feu. Ainsi, par un de ces coups bizarres de la fortune, une grande partie des travaux de cet écrivain, à qui les lettres italiennes doivent leur première gloire, a été perdue pour la postérité.

Dans les temps passés, les savans et les hommes de lettres vivaient de meilleure intelligence que dans le nôtre. Boccace avait une de ces âmes élevées au-dessus de la jalousie, de la critique et de la rivalité, Quoiqu'on dise que les aigles ne volent point de compagnie, ce n'en est pas moins un exemple rare et touchant que l'union intime qui fut entre Boccace et Pétrarque, les deux plus grands écrivains que possédait l'Italie. Ils s'aidaient mutuellement de leurs conseils, de leurs lumières et de leur sagesse, et se soulageaient dans les besoins de la vie. L'un ne survécut que d'une année à la perte de l'autre On présume qu'une partie des manuscrits détruits par le fanatisme

de cette vieille renfermait les épanchemens douloureux de l'âme ardente et sensible de Boccace sur la mort de Pétrarque.

Tandis qu'en Angleterre la tombe de Newton repose auprès de celle des rois, la pierre qui recouvrait la modeste tombe de Boccace, dans le fond du village de Certaldo, a été brisée. Caroline de Médicis, remplie de vénération pour le génie de Boccace, a retrouvé un fragment de cette pierre funéraire, qu'elle conserve dans la maison de Boccace, et où se trouve ce vers latin Patria Certaldum, studium fuit alma poesis.

A. METRAL.

HISTOIRE.

287. KLEINE WELTGESCHICHTE. Abrégé de l'histoire universelle, à l'usage des colléges; par Carl. H. Lud. POSLITZ. 5. édit. rev., corr. et augm.; et conduite jusqu'à la fin de l'année 1824. gr. in-8°. pp. XX. et 492. Pr., 21 gr. Leipzig; 1825; Hinrichs.

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288. TABLES SYNCHRONISTIQUES DE L'HISTOIRE ANCIENNE ET MODERNE contenant les principales époques de l'histoire politique, religieuse et littéraire, ainsi que celles des inventions et des découvertes les plus importantes; par J. F. LAMP; in-4°. 19 feuill. Paris; 1825; Renouard.

289 LEHRBUCH Der Geschichte der Voelker und STAATEN DES ALTERTRUMS, etc. Élémens de l'histoire des peuples et des états de l'antiquité; avec une énumération universelle des principales sources propres à faciliter l'étude de l'histoire ancienne, à l'usage des écoles et de l'instruction privée; par REUSCHER. VII. et 880 pag. Pr., 2 thlr. Berlin; 1824; Amelang. ( Heidelberg. Jahrbüch. der Literat., 1825, déc., p. 1203. ) Après des généralités historiques où l'Asie est considérée comme la première scène politique des peuples, l'auteur passe à l'histoire disposée dans l'ordre ethnographique. On y trouve en premier lieu les peuples d'Asie, d'Afrique, de l'Asie mineure; ensuite les peuples et les états européens. Cette seconde section renferme en même temps l'Égypte sous les Ptolémés, la Syrie sous les Séleucides, et les événemens de l'histoire des Juifs. L'auteur annonce dans son ouvrage des c onnaissance

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