ÉCOLE ITALIENNE, ****oooooo P. BERETTINI. co000000000000 FLORENCE LES SAINTES FEMMES AU TOMBEAU. En offrant à la piété des fidèles un sujet rempli de douleur et de componction, le peintre Pierre Berettini n'a rien offert que d'agréable aux yeux : trois femmes et un ange. Les trois Maries arrivent au tombeau de Jésus-Christ pour lui rendre les derniers devoirs, en entourant son corps de parfums, suivant l'usage oriental; mais déjà la résurrection est opérée. Un ange, assis à l'entrée du sépulcre, leur dit : « Celui que vous cherchez n'est plus ici. » La Vierge semble insister pour entrer dans le sépulcre, et paraît croire que l'on veut épargner son cœur en évitant de lui laisser voir le corps mort de celui qui fut son fils. Marie Madeleine, étonnée, stupéfaite, se livre déjà à la joie de revoir vivant celui qu'elle aimait du plus ardent amour. Quant à Marie, mère de Jacques, entièrement absorbée par sa douleur, elle semble partager les sentimens de la Vierge sa sœur, et paraît se résigner avec peine au refus qu'on leur fait de les laisser employer leurs parfums. La couleur de ce tableau est harmonieuse, mais l'incorrection du dessin de Cortone se fait principalement sentir dans les mains des personnages. Ce tableau fait partie de la galerie de Florence; il a été gravé par Patas. Haut., 13 pieds 10 pouces ; larg., 7 pieds 10 pouces. ITALIAN SCHOOL. 0000000000 P. BERETTINI. ...ocococec000 FLORENCE. THE THREE MARYS AT CHRIST'S TOMB. In presenting to the picty of the faithful a subject filled with sorrow and anguish, the painter, Pietro Berettini, has offered nothing but what can be pleasing to the sight: three women and an angel. The three Marys arrive at the Tomh of Christ to render him the last duties, by anointing his body with perfumes according to the custom of the Eastern nations: but the Resurrection has already taken place. An angel, sitting at the entrance of the Sepulchre, says to them: «Ye seek Jesus, which was crucified: he is risen, he is not here. » The Virgin seems to persist in entering into the Sepulchre, and appears to believe, that it is to spare her anguish, she is prevented seeing the corpse of him, who was her son. Mary Magdalen, astonished, amazed, already yields to the delight of again seeing him, whom she loved with the most ardent affection. As to Mary, the mother of James, wholly lost in her grief, she appears to share the opinion of the Virgin, her sister, and to resign herself with difficulty to the refusal, of allowing them to employ their perfumes. The colouring of this picture is harmonious, but the want of correctness in Cortona's drawing is chiefly remarkable in the bands. This picture forms part of the Gallery of Florence; it has been engraved by Patas. Height, 14 feet 8 inches; width, 4 feet 4 inches. |