Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morts... La vie littéraire - Página 254por Anatole France - 1890Vista completa - Acerca de este libro
| Marcel Braunschvig - 1926 - 864 páginas
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
| Jean Giraud - 1927 - 228 páginas
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
| Edmond Eggli - 1927 - 682 páginas
...magnifiquement les strophes de la Maison du Berger : Avant vous j'étais belle et déjà parfumée... On me dit une mère et je suis une tombe : Mon hiver prend vos morts comme une hécatombe... Et je vois Notre sang sous son onde et nos morts sous son herbe, Nourrissant de leurs... | |
| Alfred de Vigny - 1928 - 342 páginas
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
| St. John Lucas - 1926 - 600 páginas
...fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. ' Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
| 1901 - 804 páginas
...fourmis les populations : Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre. J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe. Mon printemps ne sent pis vos adorations. Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
| Joseph Bédier, Paul Hazard - 1924 - 414 páginas
...s, les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, 'ignore en les portant le nom des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe...Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon pr ntemps ne sent pas vos adorations ...» C'est là ce que me dit sa voix triste et superbe. Et dans... | |
| Faculté des lettres et sciences humaines d'Aix (France) - 1922 - 1174 páginas
...les strophes de Vigny sur la nature muette, insensible comme une tombe, repoussante comme un charme : On me dit une mère et je suis une tombe, Mon hiver prend vos morls comme son hécnlomhe. Mon printemps ne sent pas vos adorations. Décidément celte âme, assaillie... | |
| 1898 - 482 páginas
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. Elle est au-delà de l'homme, indépendante, se suffisant elle-même. Ni... | |
| 1852 - 200 páginas
...fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une...prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations. « Avant vous, j'étais belle et toujours parfumée, J'abandonnais au vent... | |
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